Votre signature légalisée n’est pas éternelle. Elle a une durée de vie limitée à 3 mois. Au-delà de sa péremption, il faut refaire les démarches pour la rendre valable, lui donner une seconde vie de 3 mois, et ainsi de suite, jusqu’à l’infini, si pour une raison ou une autre vous êtes confronté à l’obligation de certifier votre signature, plusieurs fois dans l’année.Il en est de même pour la photocopie conforme. Il n’y a pas que votre signature qui devient caduque au bout de 3 mois. Celle de l’officier d’arrondissement et du cachet en faisant foi également. Et bien entendu, la copie de la copie légalisée ne peut être certifiée conforme.
Si, par inadvertance, vous avez le malheur d’égarer votre titre de propriété, votre diplôme ou tout autre document que l’administration peut vous demander des années après, votre copie conforme ne sera pas valable et ne sera d’aucun recours, car périmée au-delà de 3 mois !
Votre calvaire de la journée de légalisation peut être long et agi-té comme un fleuve brouillant où s’alternent bousculades, engueulades, manoeuvres occultes et incivilités de toutes sortes.
Dans la file d’attente, vous vous trouvez même à rêver d’une administration sans copie conforme ni signature à légaliser avant d’être affranchi par la signature et le coup de tampon libérateur. Vous oubliez alors votre calvaire, jusqu’à nouvelle légalisation.
A l’heure où le Maroc parle de régionalisation et de digitalisation, ces survivances d’un passé lointain où il fallait occuper des agents d’arrondissements souvent oisifs, tout en générant du cash sur les frais de timbre, semblent, elles aussi, périmées.
Si, par inadvertance, vous avez le malheur d’égarer votre titre de propriété, votre diplôme ou tout autre document que l’administration peut vous demander des années après, votre copie conforme ne sera pas valable et ne sera d’aucun recours, car périmée au-delà de 3 mois !
Votre calvaire de la journée de légalisation peut être long et agi-té comme un fleuve brouillant où s’alternent bousculades, engueulades, manoeuvres occultes et incivilités de toutes sortes.
Dans la file d’attente, vous vous trouvez même à rêver d’une administration sans copie conforme ni signature à légaliser avant d’être affranchi par la signature et le coup de tampon libérateur. Vous oubliez alors votre calvaire, jusqu’à nouvelle légalisation.
A l’heure où le Maroc parle de régionalisation et de digitalisation, ces survivances d’un passé lointain où il fallait occuper des agents d’arrondissements souvent oisifs, tout en générant du cash sur les frais de timbre, semblent, elles aussi, périmées.
Abdallah BENSMAÏN