Fondée il y a plus de 200 ans, l’homéopathie est une approche thérapeutique basée sur l’utilisation de substances naturelles comme les minéraux et les végétaux. Ces substances sont en fait diluées puis dynamisées. Les bienfaits de cette technique sont considérables puisque l’homéopathie permet, en plus de mener à la guérison, de prévenir des épisodes infectieux en réduisant leur fréquence, leur durée et leur virulence.
En d’autres termes, elle peut apporter un avantage certain chez les personnes qui font des infections à répétition ou qui développent des maladies qui risquent de devenir chroniques. Elle peut nous aider à lutter contre les allergies, à atténuer les maux de tête, faire disparaitre les verrues... Cependant l’homéopathie est plus particulièrement efficace sur certaines affections, notamment celles liées au stress et à l’anxiété.
« Elle se montre particulièrement efficace en cas de manifestations physiques liées à des troubles émotionnels, notamment sur tous les problèmes digestifs (maux d’estomac) et cutanés (eczéma) », pointe Dr Meryem Chidmi, médecin généraliste et homéopathe.
Plusieurs maux traités chez les enfants
Selon Dr Chidmi, l’homéopathie agit sur les pathologies réversibles. Ceci englobe une large panoplie d’indications. Les plus célèbres sont la poussée dentaire (Chamomilla Vulgaris) pour laquelle l’homéopathie apporte un grand soulagement pour le bébé mais aussi pour les parents. Il y a aussi les coliques du nourrisson (Colocynthis, Magnesia Phos-phorica), les otites, les rhinites, les bronchiolites... la liste est bien longue. Cette thérapie peut apporter une solution pour les maux de nos enfants.
L’homéopathie peut être utilisée chez les nouveau-nés (dès la naissance), les nourrissons, les enfants en bas âge, les adultes et les personnes âgées polymédicamentées ou pas. En fait, « elle peut être utilisée à toutes les étapes de la vie, quel que soit l’âge. Les granules peuvent être placées directement dans la bouche, entre la joue et la gencive. Il n’y a aucun risque de fausse route avec les granules d’homéopathie. Même si c’était le cas, cela n’aurait pas de conséquences car les granules fondent très rapidement », explique l’homéopathe.
Un effet placebo reconnu par la science
Si l’homéopathie ne fait l’objet « d’aucune évaluation scientifique », elle semble tout de même avoir des effets bénéfiques, liés à son effet placebo. « Ça ne fait pas de mal. Si ça peut éviter d’utiliser des médicaments toxiques, quelque part je pense que nous y gagnons collectivement », estime Dr Chidmi.
« Lorsque vous prenez un traitement, il y a trois effets psychologiques. Le premier est lié à l’attente : on attend quelque chose que l’on croit efficace. Le deuxième à la répétition de la prise d’une thérapeutique : ça entraîne un sentiment d’amélioration. Enfin, lorsque vous allez voir un professionnel de santé, il y a une prise en charge psychologique liée au fait que vous rencontrez un thérapeute rassurant, qui va vous comprendre et vous écouter », rappelle Dr Rokia Benbrahim, psychologue.
Ainsi, selon elle, « un comprimé antimigraineux possède à moitié un effet propre et à moitié, un effet placebo ». Il existe également un conditionnement thérapeutique. Autrement dit, notre cerveau est habitué à aller mieux lorsqu’on prend un médicament. Pour de nombreux scientifiques, c’est cet effet placebo qui explique l’efficacité de l’homéopathie.
En comparant les effets des produits homéopathiques à ceux d’un placebo, les chercheurs ont ainsi conclu que les premiers ne présentaient pas plus d’efficacité que les seconds. « On reçoit une thérapeutique qu’on pense efficace. Et celle-ci entraîne un effet bénéfique, une amélioration », indique Dr Benbrahim. Mais elle est décriée par les médecins homéopathes : pour eux, il est schématique de réduire l’homéopathie au seul effet placebo. De nombreuses études scientifiques ont été faites pour comparer l’homéopathie à d’autres traitements traditionnels. Aucune d’entre elle n’a montré une efficacité supérieure ou égale de l’homéopathie.
Pour autant, l’homéopathie montre une efficacité chez environ 30% des patients. Il est important de remarquer que l’administration d’un placebo, c’est-à-dire d’une substance neutre ne contenant aucun produit actif, a également une efficacité thérapeutique de 30%. Il n’y a aucune étude clinique prouvant que le résultat d’un traitement homéopathique est supérieur à celui d’un médicament placebo. Ce taux de réussite correspond à un médicament placebo qui ne contient donc pas de substance active.
En d’autres termes, elle peut apporter un avantage certain chez les personnes qui font des infections à répétition ou qui développent des maladies qui risquent de devenir chroniques. Elle peut nous aider à lutter contre les allergies, à atténuer les maux de tête, faire disparaitre les verrues... Cependant l’homéopathie est plus particulièrement efficace sur certaines affections, notamment celles liées au stress et à l’anxiété.
« Elle se montre particulièrement efficace en cas de manifestations physiques liées à des troubles émotionnels, notamment sur tous les problèmes digestifs (maux d’estomac) et cutanés (eczéma) », pointe Dr Meryem Chidmi, médecin généraliste et homéopathe.
Plusieurs maux traités chez les enfants
Selon Dr Chidmi, l’homéopathie agit sur les pathologies réversibles. Ceci englobe une large panoplie d’indications. Les plus célèbres sont la poussée dentaire (Chamomilla Vulgaris) pour laquelle l’homéopathie apporte un grand soulagement pour le bébé mais aussi pour les parents. Il y a aussi les coliques du nourrisson (Colocynthis, Magnesia Phos-phorica), les otites, les rhinites, les bronchiolites... la liste est bien longue. Cette thérapie peut apporter une solution pour les maux de nos enfants.
L’homéopathie peut être utilisée chez les nouveau-nés (dès la naissance), les nourrissons, les enfants en bas âge, les adultes et les personnes âgées polymédicamentées ou pas. En fait, « elle peut être utilisée à toutes les étapes de la vie, quel que soit l’âge. Les granules peuvent être placées directement dans la bouche, entre la joue et la gencive. Il n’y a aucun risque de fausse route avec les granules d’homéopathie. Même si c’était le cas, cela n’aurait pas de conséquences car les granules fondent très rapidement », explique l’homéopathe.
Un effet placebo reconnu par la science
Si l’homéopathie ne fait l’objet « d’aucune évaluation scientifique », elle semble tout de même avoir des effets bénéfiques, liés à son effet placebo. « Ça ne fait pas de mal. Si ça peut éviter d’utiliser des médicaments toxiques, quelque part je pense que nous y gagnons collectivement », estime Dr Chidmi.
« Lorsque vous prenez un traitement, il y a trois effets psychologiques. Le premier est lié à l’attente : on attend quelque chose que l’on croit efficace. Le deuxième à la répétition de la prise d’une thérapeutique : ça entraîne un sentiment d’amélioration. Enfin, lorsque vous allez voir un professionnel de santé, il y a une prise en charge psychologique liée au fait que vous rencontrez un thérapeute rassurant, qui va vous comprendre et vous écouter », rappelle Dr Rokia Benbrahim, psychologue.
Ainsi, selon elle, « un comprimé antimigraineux possède à moitié un effet propre et à moitié, un effet placebo ». Il existe également un conditionnement thérapeutique. Autrement dit, notre cerveau est habitué à aller mieux lorsqu’on prend un médicament. Pour de nombreux scientifiques, c’est cet effet placebo qui explique l’efficacité de l’homéopathie.
En comparant les effets des produits homéopathiques à ceux d’un placebo, les chercheurs ont ainsi conclu que les premiers ne présentaient pas plus d’efficacité que les seconds. « On reçoit une thérapeutique qu’on pense efficace. Et celle-ci entraîne un effet bénéfique, une amélioration », indique Dr Benbrahim. Mais elle est décriée par les médecins homéopathes : pour eux, il est schématique de réduire l’homéopathie au seul effet placebo. De nombreuses études scientifiques ont été faites pour comparer l’homéopathie à d’autres traitements traditionnels. Aucune d’entre elle n’a montré une efficacité supérieure ou égale de l’homéopathie.
Pour autant, l’homéopathie montre une efficacité chez environ 30% des patients. Il est important de remarquer que l’administration d’un placebo, c’est-à-dire d’une substance neutre ne contenant aucun produit actif, a également une efficacité thérapeutique de 30%. Il n’y a aucune étude clinique prouvant que le résultat d’un traitement homéopathique est supérieur à celui d’un médicament placebo. Ce taux de réussite correspond à un médicament placebo qui ne contient donc pas de substance active.
Meryem EL BARHRASSI
Des effets secondaires / des contre-indications ?
L’homéopathie se caractérise par l’absence d’effets secondaires et de toxicité. Cependant, « pour produire les granules ou les globules, un ajout de saccharose et/ou de lactose est opéré pour donner sa forme galénique au traitement homéopathique. Certains patients peuvent présenter une intolérance à ces substances », précise Dr Chidmi.
Selon l’homéopathe, c’est là où se situe la force de l’homéopathie : efficacité sans aucun danger. Les traitements homéopathiques ne possèdent pas d’effets secondaires connus et n’ont aucune toxicité chimique. Il n’y a pas non plus de problème de contre-indication ou d’interaction avec d’autres médicaments.
Les femmes enceintes et les enfants, dès leur plus jeune âge, peuvent donc suivre un traitement homéopathique sans danger. Le seul risque, c’est de se tromper de médicament et de n’obtenir aucune action.
Selon l’homéopathe, c’est là où se situe la force de l’homéopathie : efficacité sans aucun danger. Les traitements homéopathiques ne possèdent pas d’effets secondaires connus et n’ont aucune toxicité chimique. Il n’y a pas non plus de problème de contre-indication ou d’interaction avec d’autres médicaments.
Les femmes enceintes et les enfants, dès leur plus jeune âge, peuvent donc suivre un traitement homéopathique sans danger. Le seul risque, c’est de se tromper de médicament et de n’obtenir aucune action.