Tout en précisant que les réserves de change du Maroc s’élevaient à 313 milliards de dirhams, soit 34,7 milliards de dollars, la même source a fait savoir que la banque centrale a racheté environ 410 millions de dollars en devises à des créanciers locaux. La même information a été, en effet, publiée sur le site de la BAM, indiquant qu'elle a déjà racheté, lors des deux premières adjudications, organisées lundi et mardi, 410 millions de dollars et puis 260 millions de dollars auprès de ces opérateurs en contrepartie du dirham, aux cours respectifs de 8,9939 et 8,9834 dollars le dirham.
« Aujourd'hui sous l’effet de la surliquidité enregistrée sur ce marché mais aussi des prévisions de BAM par rapport à la persistance de cette situation (le marché de change risque de demeurer excédentaire, c’est-à-dire que l’offre de devises est supérieure à la demande), la Banque centrale a décidé donc d’intervenir à travers cette technique d’adjudication », a expliqué Omar Bakkou, économiste et spécialiste en politique de change.
Ces interventions permettent, selon lui, d’éviter une décision d’élargissement de la bande de fluctuation, qui se traduirait par une appréciation encore supplémentaire du dirham par rapport aux devises.
En outre, M. Bakkou a relevé qu’il s’agit ainsi d’un moyen pour améliorer la liquidité en dirhams des banques, ce qui va leur permettre, bien évidemment, d’améliorer leurs situations financières et leurs capacités d'octroi des crédits, rappelant, dans ce sens, que la situation financière des banques a été fortement endommagée par la crise du Covid-19.
Pour sa part, Bloomberg a indiqué que cette décision intervient alors que les envois de fonds des Marocains du monde ont battu des records en 2021, notamment suite à l’assouplissement des restrictions de voyage au cours de l’été. Un constat fait également par le spécialiste en politique de change qui a déclaré que cette position est attribuable « aux flux exceptionnels de devises en juin, juillet août »
« Ceci est dû à la rentrée des Marocains résidant à l’étranger, mais aussi au fait que de moins en moins de Marocains sortent à l’étranger. Donc il y a moins de consommation de devises », a-t-il précisé.
A noter que le volume des transferts de fonds est passé de 6,74 milliards de dollars en 2019 à 7,42 milliards de dollars en 2020, a révélé un rapport publié par l’Union des banques arabes (UAB) mettant en exergue la situation des transferts d’argent des expatriés et des travailleurs à l’étranger vers une dizaine de pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), notamment le Maroc.
« Aujourd'hui sous l’effet de la surliquidité enregistrée sur ce marché mais aussi des prévisions de BAM par rapport à la persistance de cette situation (le marché de change risque de demeurer excédentaire, c’est-à-dire que l’offre de devises est supérieure à la demande), la Banque centrale a décidé donc d’intervenir à travers cette technique d’adjudication », a expliqué Omar Bakkou, économiste et spécialiste en politique de change.
Ces interventions permettent, selon lui, d’éviter une décision d’élargissement de la bande de fluctuation, qui se traduirait par une appréciation encore supplémentaire du dirham par rapport aux devises.
En outre, M. Bakkou a relevé qu’il s’agit ainsi d’un moyen pour améliorer la liquidité en dirhams des banques, ce qui va leur permettre, bien évidemment, d’améliorer leurs situations financières et leurs capacités d'octroi des crédits, rappelant, dans ce sens, que la situation financière des banques a été fortement endommagée par la crise du Covid-19.
Pour sa part, Bloomberg a indiqué que cette décision intervient alors que les envois de fonds des Marocains du monde ont battu des records en 2021, notamment suite à l’assouplissement des restrictions de voyage au cours de l’été. Un constat fait également par le spécialiste en politique de change qui a déclaré que cette position est attribuable « aux flux exceptionnels de devises en juin, juillet août »
« Ceci est dû à la rentrée des Marocains résidant à l’étranger, mais aussi au fait que de moins en moins de Marocains sortent à l’étranger. Donc il y a moins de consommation de devises », a-t-il précisé.
A noter que le volume des transferts de fonds est passé de 6,74 milliards de dollars en 2019 à 7,42 milliards de dollars en 2020, a révélé un rapport publié par l’Union des banques arabes (UAB) mettant en exergue la situation des transferts d’argent des expatriés et des travailleurs à l’étranger vers une dizaine de pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), notamment le Maroc.