Il semble loin le temps où de simples produits alimentaires, tels que les tomates, la viande blanche ou encore les œufs étaient bon marché, accessibles à tous. Depuis plus d’une année, leur prix va crescendo, malgré les subventions étatiques dont l’enveloppe dépasse les 40 milliards de dirhams, ce qui suscite l’ire d’une population qui voit son pouvoir d’achat se réduire comme peau de chagrin suite à la succession des crises mondiales.
Une grogne qui augmente au fur et à mesure que le Ramadan approche, où les tables des ménages sont souvent généreuses et décorées par les «chehiwates» pour tous les goûts, mais qui, cette année, risquent de manquer de couleurs suite à la flambée des prix.
Toutefois, plusieurs mesures sont engagées par les départements de tutelle en vue de stabiliser la situation d’ici l’arrivée du mois sacré, comme en témoignent les annonces des différents ministres qui ont animé l’actualité en fin de semaine dernière. Mais il n’en demeure pas moins menaçant qu’on restera loin… bien loin de revenir à la norme où la tomate coûtait en moyenne 4 dirhams le kilo !
Car oui, le gouvernement pourrait maîtriser quelques facteurs internes qui font exploser les prix, à l’instar du diktat des intermédiaires qui fausse le jeu de l’offre et de la demande, sauf que les variables exogènes, dont les tensions géopolitiques qui perturbent les chaînes d’approvisionnement, sont le plus grand facteur du dérèglement du marché national. Et sur ce point-là, le Maroc est impuissant.
Actuellement, le plus grand joker entre les mains de l’Exécutif est le dispositif fiscal, qu’il peut manier en vue de faciliter l’import de certains aliments et de consolider la production de certains produits locaux. Mais ceci devrait se faire au détriment de l’assiette fiscale de l’Etat. Peu importe la décision, elle risque de faire mal, très mal.
Une grogne qui augmente au fur et à mesure que le Ramadan approche, où les tables des ménages sont souvent généreuses et décorées par les «chehiwates» pour tous les goûts, mais qui, cette année, risquent de manquer de couleurs suite à la flambée des prix.
Toutefois, plusieurs mesures sont engagées par les départements de tutelle en vue de stabiliser la situation d’ici l’arrivée du mois sacré, comme en témoignent les annonces des différents ministres qui ont animé l’actualité en fin de semaine dernière. Mais il n’en demeure pas moins menaçant qu’on restera loin… bien loin de revenir à la norme où la tomate coûtait en moyenne 4 dirhams le kilo !
Car oui, le gouvernement pourrait maîtriser quelques facteurs internes qui font exploser les prix, à l’instar du diktat des intermédiaires qui fausse le jeu de l’offre et de la demande, sauf que les variables exogènes, dont les tensions géopolitiques qui perturbent les chaînes d’approvisionnement, sont le plus grand facteur du dérèglement du marché national. Et sur ce point-là, le Maroc est impuissant.
Actuellement, le plus grand joker entre les mains de l’Exécutif est le dispositif fiscal, qu’il peut manier en vue de faciliter l’import de certains aliments et de consolider la production de certains produits locaux. Mais ceci devrait se faire au détriment de l’assiette fiscale de l’Etat. Peu importe la décision, elle risque de faire mal, très mal.
Saâd JAFRI