Les 5 et 6 février, s’est tenue à Rabat la Conférence ministérielle de haut niveau sur les pays à revenu intermédiaire. Cet événement important a réuni le groupe des 32 pays à revenu intermédiaire (PRI), dont le Maroc assure actuellement la présidence. Les discussions ont notamment porté sur les moyens d’assurer un financement plus équitable et inclusif pour ces pays, en vue de réaliser les objectifs de développement durable (ODD).
Ces PRI représentent un tiers du PIB mondial et 75% de la population mondiale, bien qu’ils ne bénéficient que d’un poids politique relativement marginal dans les instances internationales. L’initiative marocaine de les réunir et de publier une déclaration commune vise avant tout à obtenir enfin une juste place dans le concert des nations.
En effet, malgré toute la bonne volonté et l’engagement de ces pays à atteindre les 17 ODD fixés par les Nations Unies, ils souffrent d’un défaut d’accès au financement. Les institutions financières internationales et les banques multilatérales se méfient toujours de ces États, les considérant comme peu fiables ou comportant des risques élevés.
Si le Maroc arrive à obtenir des financements avantageux de la part du FMI ou de la BM, c’est grâce aux importants efforts réalisés ces dernières décennies. Une expérience qui peut inspirer les autres membres du groupe des PRI. Pour Rabat, prendre le leadership de cette organisation s’aligne parfaitement avec son rôle et sa vision des relations internationales.
Alors que certains pays essaient de peser sur la scène internationale en s’immisçant dans les affaires qui ne les concernent pas, le Maroc a compris que les défis du XXIème siècle ne seront pas idéologiques, mais avant tout économiques, sociaux et environnementaux. C’est là la base des engagements du Maroc en Afrique, en Atlantique, dans la coopération Sud-Sud, et désormais avec les PRI.
Ces PRI représentent un tiers du PIB mondial et 75% de la population mondiale, bien qu’ils ne bénéficient que d’un poids politique relativement marginal dans les instances internationales. L’initiative marocaine de les réunir et de publier une déclaration commune vise avant tout à obtenir enfin une juste place dans le concert des nations.
En effet, malgré toute la bonne volonté et l’engagement de ces pays à atteindre les 17 ODD fixés par les Nations Unies, ils souffrent d’un défaut d’accès au financement. Les institutions financières internationales et les banques multilatérales se méfient toujours de ces États, les considérant comme peu fiables ou comportant des risques élevés.
Si le Maroc arrive à obtenir des financements avantageux de la part du FMI ou de la BM, c’est grâce aux importants efforts réalisés ces dernières décennies. Une expérience qui peut inspirer les autres membres du groupe des PRI. Pour Rabat, prendre le leadership de cette organisation s’aligne parfaitement avec son rôle et sa vision des relations internationales.
Alors que certains pays essaient de peser sur la scène internationale en s’immisçant dans les affaires qui ne les concernent pas, le Maroc a compris que les défis du XXIème siècle ne seront pas idéologiques, mais avant tout économiques, sociaux et environnementaux. C’est là la base des engagements du Maroc en Afrique, en Atlantique, dans la coopération Sud-Sud, et désormais avec les PRI.