Le dropshipping, ce mode de vente qui promet de monter un empire commercial depuis chez soi, est toutefois loin d’être la poule aux œufs d’or que promettent de nombreux sites et youtubeurs, experts autoproclamés du commerce.
Le principe de cette pratique, parfaitement légale, consiste à sup primer une étape dans la chaîne commerciale : là où une boutique commande des marchandises à un fournisseur pour ensuite les vendre à un client. Le « dropshipper » attend d’effectuer une vente avant de passer commande à son fournisseur, et fait livrer par la suite les produits directement au client. En d’autres termes, le « dropshipper » joue le rôle d’intermédiaire entre le client final et le fournisseur. Comment le dropshipping peut passer d’une « simple intermédiation » à un « théâtre d’arnaques » ? Si le dropshipping fait débat, c’est parce que les « dropshippers » appliquent parfois de grosses marges sur des produits que les clients au raient pu acheter à bas prix directe ment auprès du fournisseur.
Ainsi, l’essor de la vente en ligne a porté le succès du dropshipping, permet tant presque à tout un chacun de se lancer dans ce type d’affaire à peu de frais et dont la marge fait rêver. Et comme le témoigne Amine, 25 ans, ancien dropshipper, propriétaire d’une agence de communication et apprenti de l’influenceur, Mohamed Baabit, communément connu sous le nom de «Simo life» : « les prémices du dropshipping datent surtout d’après la création du géant de l’export chinois Aliexpress (Groupe Alibaba), pour ensuite connaitre une flambée d’adulateurs entre 2013 et 2018, une période d’expansion pour bon nombre de boutiques lancées par des internautes qui salivent devant les marges promises par un business où l’on pourrait vendre 300 dirhams des gadgets achetés pour 30 dirhams livraison inclue ».
De plus, outre les prix variants du simple au décuple, ce modèle économique recèle des boutiques qui fraudent plus ou moins consciemment la législation en matière de droit de rétractation, de droits de douane ou de publicité mensongère. Dans ce même sillage, Amine affirme « le problème dans ce genre de marché c’est que bon nombre de personnes l’intègrent par avidité d’argent , ils finissent par perdre leur capital qui était destiné à la publicité ou par opter pour des méthodes « BlackHat » », poursuit-il. La solution serait donc que l’Etat régisse ce domaine du e-commerce, connu pour être le « commerce entre absents ».
L’Etat, intervient toutefois…
Plus conscient que jamais des risques du cyberspace, le Maroc est aujourd’hui convaincu que la promotion du e-commerce ne se limite pas seulement au développement d’infrastructures technologiques, mais cette promotion est aussi tributaire d’un dispositif juridique solide contre les dérives du commerce électronique. De cette logique sont nées les deux lois 53-05 et 09-08, la première fixe le régime applicable aux données juridiques échangées par voie électro nique (cryptographie) et à la signature électronique. La seconde définit les obligations auxquelles sont soumis les responsables à l’égard du traitement des données. Cependant, ces lois seules n’ont pas pu combler le vide juridique en matière du e-commerce notamment dans sa variante dropshipping pour assurer une meilleure confiance numérique et lutter contre la cybercriminalité.
Le principe de cette pratique, parfaitement légale, consiste à sup primer une étape dans la chaîne commerciale : là où une boutique commande des marchandises à un fournisseur pour ensuite les vendre à un client. Le « dropshipper » attend d’effectuer une vente avant de passer commande à son fournisseur, et fait livrer par la suite les produits directement au client. En d’autres termes, le « dropshipper » joue le rôle d’intermédiaire entre le client final et le fournisseur. Comment le dropshipping peut passer d’une « simple intermédiation » à un « théâtre d’arnaques » ? Si le dropshipping fait débat, c’est parce que les « dropshippers » appliquent parfois de grosses marges sur des produits que les clients au raient pu acheter à bas prix directe ment auprès du fournisseur.
Ainsi, l’essor de la vente en ligne a porté le succès du dropshipping, permet tant presque à tout un chacun de se lancer dans ce type d’affaire à peu de frais et dont la marge fait rêver. Et comme le témoigne Amine, 25 ans, ancien dropshipper, propriétaire d’une agence de communication et apprenti de l’influenceur, Mohamed Baabit, communément connu sous le nom de «Simo life» : « les prémices du dropshipping datent surtout d’après la création du géant de l’export chinois Aliexpress (Groupe Alibaba), pour ensuite connaitre une flambée d’adulateurs entre 2013 et 2018, une période d’expansion pour bon nombre de boutiques lancées par des internautes qui salivent devant les marges promises par un business où l’on pourrait vendre 300 dirhams des gadgets achetés pour 30 dirhams livraison inclue ».
De plus, outre les prix variants du simple au décuple, ce modèle économique recèle des boutiques qui fraudent plus ou moins consciemment la législation en matière de droit de rétractation, de droits de douane ou de publicité mensongère. Dans ce même sillage, Amine affirme « le problème dans ce genre de marché c’est que bon nombre de personnes l’intègrent par avidité d’argent , ils finissent par perdre leur capital qui était destiné à la publicité ou par opter pour des méthodes « BlackHat » », poursuit-il. La solution serait donc que l’Etat régisse ce domaine du e-commerce, connu pour être le « commerce entre absents ».
L’Etat, intervient toutefois…
Plus conscient que jamais des risques du cyberspace, le Maroc est aujourd’hui convaincu que la promotion du e-commerce ne se limite pas seulement au développement d’infrastructures technologiques, mais cette promotion est aussi tributaire d’un dispositif juridique solide contre les dérives du commerce électronique. De cette logique sont nées les deux lois 53-05 et 09-08, la première fixe le régime applicable aux données juridiques échangées par voie électro nique (cryptographie) et à la signature électronique. La seconde définit les obligations auxquelles sont soumis les responsables à l’égard du traitement des données. Cependant, ces lois seules n’ont pas pu combler le vide juridique en matière du e-commerce notamment dans sa variante dropshipping pour assurer une meilleure confiance numérique et lutter contre la cybercriminalité.