Cette année, on célèbre le 67ème anniversaire de la création des Forces Armées Royales (FAR). Bien qu’elle opère à l’abri des regards, l’Armée, ou la grande muette comme désignée parfois par les observateurs, est l’une des institutions les plus actives et semble en mutation permanente dans un monde où les tensions géopolitiques s’exacerbent sans cesse. Dans cette configuration, le Royaume œuvre à blinder son dispositif de défense, via une approche multidimensionnelle, en modernisant son arsenal, tout en consolidant ses partenariats multi-acteurs, comme en témoigne la tenue pour la énième fois de l’Africain Lion à la lisière de la frontière algérienne, notamment dans la région d’Al-Mahbès, à quelque 80 kilomètres de Tindouf, au cœur des zones dites contestées, et ce, malgré les tentatives de sabotage engagées par les détracteurs du Maroc. Un événement de taille qui permettra aux FAR de démontrer encore la continuelle amélioration de leurs capacités défensives et opérationnelles, devenue l’un des objectifs majeurs, comme l’a armé le Souverain dans l’Ordre du jour adressé, dimanche, à l’ensemble des officiers, officiers du rang et militaires du rang.
Qui dit capacités défensives, dit modernisation de l’armée, laquelle, ces dernières années, est passée à la vitesse supérieure, grâce à la multiplication des contrats d’armement entre le Maroc et ses alliés. L’aviation a été à l’avant-garde. L’arrivée des F-16, qui seront upgradés, a donné un nouveau souffle à la flotte marocaine, d’ores et déjà renforcée par les hélicoptères de combat « Apache ». Les FAR ont vite manifesté une appétence particulière pour les drones, dont elles ont réalisé l’importance dans la guerre moderne. Un intérêt tellement d’envergure qu’on parle de « dronisation de l’Armée marocaine ».
En parallèle, l’artillerie a bénéficié également de cet élan de modernisation, grâce à des contrats de grande envergure. Les choix d’armement semblent basés sur une observation minutieuse de l’évolution des tendances de la guerre. Force est de constater que l’artillerie fait un retour fracassant sur le front russo-ukrainien, et que les FAR se sont dotées des canons CAESAR et des lance-roquettes HIMARS, qui ont prouvé leur efficacité sur le front du Don bass. Il est donc intéressant qu’un Général issu des Régiments blindés, en l’occurrence Mohammed Berrid, soit placé à la tête de l’Inspection générale des FAR et de la Zone Sud. Ce dernier poursuit le travail de son prédécesseur, Belkhir El Farouk, durant le service duquel d’innombrables contrats avaient été signés, surtout avec les Etats-Unis et Israël.
La réussite du prochain exercice African Lion sera le premier grand dé du nouvel Inspecteur général des FAR, qui a entamé sa mission en accueillant une délégation du Congrès américain.
Qui dit capacités défensives, dit modernisation de l’armée, laquelle, ces dernières années, est passée à la vitesse supérieure, grâce à la multiplication des contrats d’armement entre le Maroc et ses alliés. L’aviation a été à l’avant-garde. L’arrivée des F-16, qui seront upgradés, a donné un nouveau souffle à la flotte marocaine, d’ores et déjà renforcée par les hélicoptères de combat « Apache ». Les FAR ont vite manifesté une appétence particulière pour les drones, dont elles ont réalisé l’importance dans la guerre moderne. Un intérêt tellement d’envergure qu’on parle de « dronisation de l’Armée marocaine ».
En parallèle, l’artillerie a bénéficié également de cet élan de modernisation, grâce à des contrats de grande envergure. Les choix d’armement semblent basés sur une observation minutieuse de l’évolution des tendances de la guerre. Force est de constater que l’artillerie fait un retour fracassant sur le front russo-ukrainien, et que les FAR se sont dotées des canons CAESAR et des lance-roquettes HIMARS, qui ont prouvé leur efficacité sur le front du Don bass. Il est donc intéressant qu’un Général issu des Régiments blindés, en l’occurrence Mohammed Berrid, soit placé à la tête de l’Inspection générale des FAR et de la Zone Sud. Ce dernier poursuit le travail de son prédécesseur, Belkhir El Farouk, durant le service duquel d’innombrables contrats avaient été signés, surtout avec les Etats-Unis et Israël.
La réussite du prochain exercice African Lion sera le premier grand dé du nouvel Inspecteur général des FAR, qui a entamé sa mission en accueillant une délégation du Congrès américain.