Lors de cette réunion, tenue en présence du ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, les conseillers ont salué les mesures prises par le gouvernement pour atténuer les effets de la crise actuelle, appelant à garantir des stocks de sécurité de plusieurs produits de base, afin d’éviter toute pénurie possible, garantir la stabilité des prix sur le marché national et préserver le pouvoir d’achat des citoyens.
Ils ont plaidé aussi pour une stratégie agricole intégrée visant à assurer la sécurité alimentaire des citoyens, en dépassant les lacunes de la gestion des politiques publiques dans ce domaine, notamment le faible appui destiné à encourager les agriculteurs à cultiver les produits de grande consommation comme le blé, le sucre, les huiles végétales et les légumineuses.
Les conseillers ayant pris part à cette réunion ont évoqué certaines problématiques rencontrées par le secteur agricole national, dont le fait de destiner la production agricole principalement à l’export au détriment du marché intérieur, soulignant la nécessité de mettre en place une politique durable ayant pour objet d’atteindre un taux de sécurité alimentaire de 70 %, à l’instar de quelques expériences internationales réussies en la matière.
Ils ont rappelé que la crise liée à la sècheresse que connait le Maroc est devenue un problème structurel nécessitant la mise en place d’une politique intégrée pour une agriculture durable basée sur la gestion des ressources financières et tendant à fournir aux agriculteurs les engrais et les crédits nécessaires à des taux préférentiels pour l’utilisation des machines agricoles et des techniques modernes d’irrigation, ainsi que le stockage des produits dans de bonnes conditions d’hygiène.
Les membres de la Commission ont souligné la nécessité, en outre, de promouvoir la recherche scientifique dans le domaine agricole, en développant de nouvelles variétés agricoles résistantes à la sécheresse et aux changements climatiques, mettant l’accent, à cet égard, sur l’importance de renforcer le rôle de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), à travers plusieurs mesures, dont le consolidation de la coordination ente cet établissement et les autres instances de formation, la diversification de ses sources de revenus par la commercialisation de ses recherches via le secteur privé et le renforcement des capacités de ses ressources humaines.
En réaction à ces interventions, M. Sadiki a rappelé que plusieurs facteurs ont contribué à la hausse des prix des produits de base sur les marchés internationaux, notamment l’augmentation des prix du gaz naturel à cause de la crise en Ukraine, la reprise de l’économie mondiale suite au recul de la pandémie du Covid-19 et la spéculation des intermédiaires internationaux qui provoque des hausses des prix des marchandises allant jusqu’à 30 %.
Les explications sur la hausse des prix
Le ministre a noté que le Maroc est parmi les rares pays dont les marchés n’ont accusé aucune baisse de la disponibilité des produits de consommation, malgré la crise.
M. Sadiki a attribué la hausse des prix de certains produits agricoles cultivés au Maroc, dont la tomate, à leur rachat sur le marché local pour l'exportation, en raison de la forte demande de la part des marchés européens, ajoutant que le gouvernement est intervenu pour corriger cette situation, en imposant un quota aux professionnels les obligeant à destiner des quantités similaires aux marchés national et international, mesure qui a eu pour effet la baisse des prix constatée dernièrement.
S’agissant de la gestion des ressources hydriques, M. Sadiki a réfuté les allégations sur l’encouragement par l’Etat des cultures aux grands besoins en eau, faisant savoir, à ce sujet, que la superficie de culture de l’avocat ne dépasse pas les 7.000 Ha sur le plan national et que la culture de la pastèque n’est pas subventionnée par l’Etat.
M. Sadiki a relevé, par ailleurs, que la sécurité alimentaire est tributaire de la souveraineté alimentaire, en garantissant un stock national stratégique, affirmant que le gouvernement œuvre pour une approche adéquate et à jeter les bases juridiques, organisationnelles et logistiques nécessaires, en partenariat avec les professionnels du secteur privé.
Lors de cette réunion, la Commission des secteurs productifs à la Chambre des conseillers a adopté, à l’unanimité de ses membres, le projet de loi 80-21 instituant le registre national agricole et le projet de loi 81-21 modifiant et complétant la loi 40-80 portant création de l'Institut national de la recherche agronomique.
Ils ont plaidé aussi pour une stratégie agricole intégrée visant à assurer la sécurité alimentaire des citoyens, en dépassant les lacunes de la gestion des politiques publiques dans ce domaine, notamment le faible appui destiné à encourager les agriculteurs à cultiver les produits de grande consommation comme le blé, le sucre, les huiles végétales et les légumineuses.
Les conseillers ayant pris part à cette réunion ont évoqué certaines problématiques rencontrées par le secteur agricole national, dont le fait de destiner la production agricole principalement à l’export au détriment du marché intérieur, soulignant la nécessité de mettre en place une politique durable ayant pour objet d’atteindre un taux de sécurité alimentaire de 70 %, à l’instar de quelques expériences internationales réussies en la matière.
Ils ont rappelé que la crise liée à la sècheresse que connait le Maroc est devenue un problème structurel nécessitant la mise en place d’une politique intégrée pour une agriculture durable basée sur la gestion des ressources financières et tendant à fournir aux agriculteurs les engrais et les crédits nécessaires à des taux préférentiels pour l’utilisation des machines agricoles et des techniques modernes d’irrigation, ainsi que le stockage des produits dans de bonnes conditions d’hygiène.
Les membres de la Commission ont souligné la nécessité, en outre, de promouvoir la recherche scientifique dans le domaine agricole, en développant de nouvelles variétés agricoles résistantes à la sécheresse et aux changements climatiques, mettant l’accent, à cet égard, sur l’importance de renforcer le rôle de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), à travers plusieurs mesures, dont le consolidation de la coordination ente cet établissement et les autres instances de formation, la diversification de ses sources de revenus par la commercialisation de ses recherches via le secteur privé et le renforcement des capacités de ses ressources humaines.
En réaction à ces interventions, M. Sadiki a rappelé que plusieurs facteurs ont contribué à la hausse des prix des produits de base sur les marchés internationaux, notamment l’augmentation des prix du gaz naturel à cause de la crise en Ukraine, la reprise de l’économie mondiale suite au recul de la pandémie du Covid-19 et la spéculation des intermédiaires internationaux qui provoque des hausses des prix des marchandises allant jusqu’à 30 %.
Les explications sur la hausse des prix
Le ministre a noté que le Maroc est parmi les rares pays dont les marchés n’ont accusé aucune baisse de la disponibilité des produits de consommation, malgré la crise.
M. Sadiki a attribué la hausse des prix de certains produits agricoles cultivés au Maroc, dont la tomate, à leur rachat sur le marché local pour l'exportation, en raison de la forte demande de la part des marchés européens, ajoutant que le gouvernement est intervenu pour corriger cette situation, en imposant un quota aux professionnels les obligeant à destiner des quantités similaires aux marchés national et international, mesure qui a eu pour effet la baisse des prix constatée dernièrement.
S’agissant de la gestion des ressources hydriques, M. Sadiki a réfuté les allégations sur l’encouragement par l’Etat des cultures aux grands besoins en eau, faisant savoir, à ce sujet, que la superficie de culture de l’avocat ne dépasse pas les 7.000 Ha sur le plan national et que la culture de la pastèque n’est pas subventionnée par l’Etat.
M. Sadiki a relevé, par ailleurs, que la sécurité alimentaire est tributaire de la souveraineté alimentaire, en garantissant un stock national stratégique, affirmant que le gouvernement œuvre pour une approche adéquate et à jeter les bases juridiques, organisationnelles et logistiques nécessaires, en partenariat avec les professionnels du secteur privé.
Lors de cette réunion, la Commission des secteurs productifs à la Chambre des conseillers a adopté, à l’unanimité de ses membres, le projet de loi 80-21 instituant le registre national agricole et le projet de loi 81-21 modifiant et complétant la loi 40-80 portant création de l'Institut national de la recherche agronomique.