Au moment où une importante délégation des «Républicains», menée par Éric Ciotti, affirmait de manière claire et limpide le soutien de cet important parti politique français gaulliste à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, la junte militaire algérienne s’affairait pour bidouiller une réponse à ce cinglant revers diplomatique.
Samedi 6 mai, au lendemain de la tournée marocaine réussie des «Républicains», cette junte, représentée par le général Saïd Chengriha, exhibait tel un trophée précieux les photos muettes d’une rencontre de ce dernier avec les représentants des armées égyptienne et libyenne, en présence du chef de la milice armée séparatiste du Polisario. Présentée comme une retentissante victoire diplomatique, du simple fait qu’elle a donné lieu à l’exhibition du drapeau de la fantomatique RASD à côté de ceux de la Libye et surtout de l’Égypte, un pays ami qui n’a eu de cesse d’affirmer durant les dernières années son soutien à la position marocaine sur le dossier du Sahara, la rencontre en question entrait dans le cadre d’une réunion de routine des États membres de la Capacité régionale d’Afrique du Nord, mécanisme moribond relevant du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA et dont les seuls faits d’armes notables restent l’organisation de ce genre de réunions aux effets et aux motivations plus protocolaires qu’autre chose.
N’en déplaise donc aux généraux algériens qui ont essayé d’insinuer une sorte de symétrie subliminale entre ces deux événements, leur tentative de diversion a fait pschitt. Car ce ne sont pas les photos volées de leur embuscade protocolaire contre les représentants des armées égyptienne et libyenne qui parviendront à diluer les effets de l’importante déclaration des «Républicains» en faveur de la marocanité du Sahara. Exprimée lors de rencontres solennelles et officielles avec les représentants des deux principaux partis de la majorité gouvernementale marocaine, l’Istiqlal et le RNI, cette déclaration sans ambiguïté aucune revêt un caractère inédit de par son timing, ainsi que de par la nature de la formation politique qui en est l’auteur.
Pour ce qui est du timing, cette déclaration intervient en effet au beau milieu d’une grave crise diplomatique non déclarée entre la France et le Maroc. Elle constitue de ce fait une véritable action de diplomatie partisane qui tend à réparer les nombreux impairs perpétrés par le Quai d’Orsay à l’égard du Maroc sous une présidence «macronienne», actuellement en pleine difficulté politique, économique et sociale. Cette déclaration intervient par ailleurs avant la supposée prochaine visite officielle en France, précédemment reportée, du Président algérien Abdelmadjid Tebboune.
Mais le plus important reste, sans conteste, la qualité de la formation qui l’a exprimée. Formation de droite et de centre-droit, le parti des «Républicains» est incontestablement l’héritier le plus légitime de la longue tradition Gaulliste qui a donné à la France quelques-uns de ses plus illustres dirigeants. Très au fait des méandres historiques de la période dite des indépendances et surtout des injustices auxquelles elle avait donné lieu en termes de découpage territorial envers plusieurs pays, dont surtout et avant tout le Maroc, cette formation politique sait en effet plus que quiconque de quoi elle parle. A bons entendeurs…
Samedi 6 mai, au lendemain de la tournée marocaine réussie des «Républicains», cette junte, représentée par le général Saïd Chengriha, exhibait tel un trophée précieux les photos muettes d’une rencontre de ce dernier avec les représentants des armées égyptienne et libyenne, en présence du chef de la milice armée séparatiste du Polisario. Présentée comme une retentissante victoire diplomatique, du simple fait qu’elle a donné lieu à l’exhibition du drapeau de la fantomatique RASD à côté de ceux de la Libye et surtout de l’Égypte, un pays ami qui n’a eu de cesse d’affirmer durant les dernières années son soutien à la position marocaine sur le dossier du Sahara, la rencontre en question entrait dans le cadre d’une réunion de routine des États membres de la Capacité régionale d’Afrique du Nord, mécanisme moribond relevant du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA et dont les seuls faits d’armes notables restent l’organisation de ce genre de réunions aux effets et aux motivations plus protocolaires qu’autre chose.
N’en déplaise donc aux généraux algériens qui ont essayé d’insinuer une sorte de symétrie subliminale entre ces deux événements, leur tentative de diversion a fait pschitt. Car ce ne sont pas les photos volées de leur embuscade protocolaire contre les représentants des armées égyptienne et libyenne qui parviendront à diluer les effets de l’importante déclaration des «Républicains» en faveur de la marocanité du Sahara. Exprimée lors de rencontres solennelles et officielles avec les représentants des deux principaux partis de la majorité gouvernementale marocaine, l’Istiqlal et le RNI, cette déclaration sans ambiguïté aucune revêt un caractère inédit de par son timing, ainsi que de par la nature de la formation politique qui en est l’auteur.
Pour ce qui est du timing, cette déclaration intervient en effet au beau milieu d’une grave crise diplomatique non déclarée entre la France et le Maroc. Elle constitue de ce fait une véritable action de diplomatie partisane qui tend à réparer les nombreux impairs perpétrés par le Quai d’Orsay à l’égard du Maroc sous une présidence «macronienne», actuellement en pleine difficulté politique, économique et sociale. Cette déclaration intervient par ailleurs avant la supposée prochaine visite officielle en France, précédemment reportée, du Président algérien Abdelmadjid Tebboune.
Mais le plus important reste, sans conteste, la qualité de la formation qui l’a exprimée. Formation de droite et de centre-droit, le parti des «Républicains» est incontestablement l’héritier le plus légitime de la longue tradition Gaulliste qui a donné à la France quelques-uns de ses plus illustres dirigeants. Très au fait des méandres historiques de la période dite des indépendances et surtout des injustices auxquelles elle avait donné lieu en termes de découpage territorial envers plusieurs pays, dont surtout et avant tout le Maroc, cette formation politique sait en effet plus que quiconque de quoi elle parle. A bons entendeurs…
Majd EL ATOUABI