Invité par nos confrères du site d’information Hespress pour le premier épisode du talk-show direct, « La voie vers les élections de 2021 », le Chef du gouvernement, Saad Dine El Othmani a affirmé que la réponse de Omar Hilale lors d’une réunion virtuelle des pays membres du Mouvement des non-alignés (MNA), datant du 15 juillet, était « une réaction argumentaire et non pas une position politique de l’Etat marocain ». Les propos de ce dernier, qui s’inscrive en continuité de la main tendue du Souverain à l’Algérie exprimée à l’occasion du dernier discours du Trône, n’a pas eu l’effet escompté, puisque les porte-voix du régime des généraux n’ont pas tardé à réagir en essayant d’induire en erreur l’opinion publique.
En effet, dans la foulée des articles diffamatoires publiés par bon nombre de médias algériens, l'ancien ambassadeur d'Alger à Bruxelles, Amar Blani, a indiqué vendredi dans une déclaration au site d’information Echorouk Online et relayée par APS, que l'ambassadeur du Maroc à l'ONU, Omar Hilale, n'a pas fait de déclarations ni prononcé de discours sur le prétendu «droit à l’autodétermination du peuple kabyle», mais a présenté une «note verbale officielle» à ce propos «qui engage» l'Etat marocain.
Or, El Othmani a bien expliqué lors de son interview que « c’était la réaction de l’Ambassadeur représentant permanent du Royaume aux Nations Unies. Il ne s’agit pas d’une position politique qu’il a exprimée, mais plutôt une réaction contre-argumentaire. Si vous dites cela, nous disons ceci. Mais, ce n’est pas une position politique du Maroc ».
D’ailleurs, le diplomate algérien a manqué de noter que c’était le ministre algérien des affaires étrangères, Ramtane Lamamra qui avait revendiqué le droit à l’autodétermination en faveur de la chimérique RASD, et ce, bien que le dossier du Sahara marocain ne fût, ni inscrit à l’ordre du jour de la réunion, ni en liaison avec son thème. Omar Hilale n’a donc fait qu’exercer son droit de réponse en déclarant que l’Algérie qui «se dresse en fervent défenseur du droit à l’autodétermination, refuse ce même droit au peuple Kabyle, l’un des peuples les plus anciens d'Afrique, qui subit la plus longue occupation étrangère». Car oui, l’autodétermination n’est pas un principe à la carte. C’est pourquoi le vaillant peuple Kabyle mérite, plus que tout autre, selon Hilale, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination.
Rappelons que suite la multiplication des échecs et pris en tenailles entre les affres de la faillite économique, politique et sociale, le régime algérien a opté pour la rupture des relations avec le Maroc après avoir mené une série d’actions hostiles à son égard. Une décision injustifiée qui intervient au moment où le Maroc multipliait les gestes amicaux envers l’Algérie pour lancer une nouvelle ère diplomatique fondée sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage.
Suite à la rupture unilatérale du voisin de l'Est, l’ambassadeur du Maroc en Algérie ainsi que les membres du staff de l’ambassade ont été rapatriés, vendredi dernier, à Rabat, à bord d’un avion de la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM), spécialement affrété à cet effet.
En effet, dans la foulée des articles diffamatoires publiés par bon nombre de médias algériens, l'ancien ambassadeur d'Alger à Bruxelles, Amar Blani, a indiqué vendredi dans une déclaration au site d’information Echorouk Online et relayée par APS, que l'ambassadeur du Maroc à l'ONU, Omar Hilale, n'a pas fait de déclarations ni prononcé de discours sur le prétendu «droit à l’autodétermination du peuple kabyle», mais a présenté une «note verbale officielle» à ce propos «qui engage» l'Etat marocain.
Or, El Othmani a bien expliqué lors de son interview que « c’était la réaction de l’Ambassadeur représentant permanent du Royaume aux Nations Unies. Il ne s’agit pas d’une position politique qu’il a exprimée, mais plutôt une réaction contre-argumentaire. Si vous dites cela, nous disons ceci. Mais, ce n’est pas une position politique du Maroc ».
D’ailleurs, le diplomate algérien a manqué de noter que c’était le ministre algérien des affaires étrangères, Ramtane Lamamra qui avait revendiqué le droit à l’autodétermination en faveur de la chimérique RASD, et ce, bien que le dossier du Sahara marocain ne fût, ni inscrit à l’ordre du jour de la réunion, ni en liaison avec son thème. Omar Hilale n’a donc fait qu’exercer son droit de réponse en déclarant que l’Algérie qui «se dresse en fervent défenseur du droit à l’autodétermination, refuse ce même droit au peuple Kabyle, l’un des peuples les plus anciens d'Afrique, qui subit la plus longue occupation étrangère». Car oui, l’autodétermination n’est pas un principe à la carte. C’est pourquoi le vaillant peuple Kabyle mérite, plus que tout autre, selon Hilale, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination.
Rappelons que suite la multiplication des échecs et pris en tenailles entre les affres de la faillite économique, politique et sociale, le régime algérien a opté pour la rupture des relations avec le Maroc après avoir mené une série d’actions hostiles à son égard. Une décision injustifiée qui intervient au moment où le Maroc multipliait les gestes amicaux envers l’Algérie pour lancer une nouvelle ère diplomatique fondée sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage.
Suite à la rupture unilatérale du voisin de l'Est, l’ambassadeur du Maroc en Algérie ainsi que les membres du staff de l’ambassade ont été rapatriés, vendredi dernier, à Rabat, à bord d’un avion de la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM), spécialement affrété à cet effet.