Comme le Sphinx, le Real Madrid renait, encore une fois, de ses cendres. Face à City, les Madrilènes avaient à la 90ème minute deux buts de retard, mais c’était sans compter sur un mental de fer forgé par Mister Ancelloti et par la magie particulière d’un Bernabeu.
Au cours du temps additionnel, les Blancos ont inscrit deux buts pour forcer les prolongations et un autre but à la 93ème minute qui les a propulsé vers la ville des Lumières, Paris.
Après avoir perdu héroïquement au match « aller », les Madrilènes ont été obligés de sortir et de jouer. Ils ont cherché à attaquer plus que d’habitude, mais ils se sont heurtés à un City qui maitrise bien le ballon.
Ayant besoin de deux buts pour passer, les Blancos ont reçu un coup de massue à un quart d’heure de la fin par Mahrez. Mais, à cet instant, Pep Gardiola a commis l’erreur de faire sortir Riyad, le seul joueur qui peut garder le ballon et déstabiliser la défense adverse.
A la 90ème minute, Rodrygo a marqué un but et le Bernabeu s’est réveillé et une minute plus tard, il ajoute un autre but de la tête qu’il a fait de lui le héros du match.
Le capitaine Benzema a quitté le terrain à la 104ème minute après avoir transformé un penalty qui a mis ses coéquipiers sur la bonne voie pour Paris.
Le résultat final (6-5) permet au Real Madrid de continuer à rêver pour un 14ème titre face à un Liverpool qui l’a déjà rencontré deux fois à ce niveau de la compétition en 1981 (1-0 pour les Reds) et en 2018 (victoire du Real par 3 buts à 1). Quant à City, il va se focaliser sur le titre de Premier League où il est leader, mais qui est toujours menacé par Liverpool.
Après cet exploit, qui n’est pas le premier, les qualificatifs sortis de toutes les rédactions sont nombreux : « Incroyables », « Les insubmersibles », mais le titre qui revient sur toutes les lèvres des commentateurs est : « Le Real ne meurt jamais ».
Cette magie inexplicable sera-t-elle au rendez-vous le 28 mai prochain à Paris ? That’s the question.