Quels que soient son résultat, son score et les circonstances de son déroulement, le choc maroco-espagnol de ces 8èmes de finale de la Coupe du Monde 2022 au Qatar est d’ores et déjà une consécration en soi pour le football national. Loin d’être une anomalie footballistique comme il en arrive souvent dans la compétition reine du football international, où périodiquement des outsiders parviennent à créer la surprise, la qualification des Lions de l’Atlas n’a jamais semblé aussi méritée et aussi logique que cette fois-ci.
Fruit d’un travail de fond qui a permis à notre écosystème footballistique de se restructurer pour se hisser aux standards mondiaux admis en la matière, l’actuelle performance de l’équipe nationale marocaine découle donc d’une certaine logique implacable. Celle du travail acharné et des moyens colossaux mis à disposition de tel ou tel autre sport à tous ses niveaux d’organisation et de compétition, afin de permettre aux équipes nationales de briller sur la scène internationale.
A cette logique des moyens et du travail acharné qui n’est pas payante à elle seule, doit s’ajouter une véritable culture de la gagne qui nous a souvent fait défaut et qui continue à faire défaut à la majorité des équipes africaines et arabes, en dépit de la réduction continue des écarts qualitatifs entre les nations footballistiques. C’est ce qui explique que des pays comme l’Arabie Saoudite, qui a sans doute mobilisé une débauche de moyens, tout comme le Qatar qui jouait par ailleurs chez lui, se soient retrouvés aujourd’hui hors compétition. C’est ce qui explique aussi que le Maroc se retrouve au rang d’ultime nation arabo-africaine à continuer à porter le flambeau dans ce Mondial qui est pourtant le premier à se dérouler en terre arabe. Cette culture de la gagne est en effet tributaire du capital confiance dont chaque équipe dispose. Et cette confiance se cultive et se forge au gré des prouesses et des victoires cumulées au fil du temps et des compétitions.
En 1986, le Maroc, avec peu de moyens mais énormément de talent, de génie et de bonne volonté, avait ouvert le bal des qualifications aux huitièmes de finale pour les nations africaines. Sa prouesse historique inspirera des générations entières de footballeurs marocains, africains et arabes, leur permettant de rêver, d’espérer, de gagner et au final de se qualifier à d’autres paliers de la compétition, comme ce fut le cas pour le Cameroun de Roger Milla avec son accession mémorable au quart de finale du Mondial de 1990.
Espérons donc que Walid Regragui et son équipe continuent cette oeuvre utile, non seulement pour notre image et pour notre moral de Marocains, mais pour celui de l’ensemble des peuples africains et arabes.
Fruit d’un travail de fond qui a permis à notre écosystème footballistique de se restructurer pour se hisser aux standards mondiaux admis en la matière, l’actuelle performance de l’équipe nationale marocaine découle donc d’une certaine logique implacable. Celle du travail acharné et des moyens colossaux mis à disposition de tel ou tel autre sport à tous ses niveaux d’organisation et de compétition, afin de permettre aux équipes nationales de briller sur la scène internationale.
A cette logique des moyens et du travail acharné qui n’est pas payante à elle seule, doit s’ajouter une véritable culture de la gagne qui nous a souvent fait défaut et qui continue à faire défaut à la majorité des équipes africaines et arabes, en dépit de la réduction continue des écarts qualitatifs entre les nations footballistiques. C’est ce qui explique que des pays comme l’Arabie Saoudite, qui a sans doute mobilisé une débauche de moyens, tout comme le Qatar qui jouait par ailleurs chez lui, se soient retrouvés aujourd’hui hors compétition. C’est ce qui explique aussi que le Maroc se retrouve au rang d’ultime nation arabo-africaine à continuer à porter le flambeau dans ce Mondial qui est pourtant le premier à se dérouler en terre arabe. Cette culture de la gagne est en effet tributaire du capital confiance dont chaque équipe dispose. Et cette confiance se cultive et se forge au gré des prouesses et des victoires cumulées au fil du temps et des compétitions.
En 1986, le Maroc, avec peu de moyens mais énormément de talent, de génie et de bonne volonté, avait ouvert le bal des qualifications aux huitièmes de finale pour les nations africaines. Sa prouesse historique inspirera des générations entières de footballeurs marocains, africains et arabes, leur permettant de rêver, d’espérer, de gagner et au final de se qualifier à d’autres paliers de la compétition, comme ce fut le cas pour le Cameroun de Roger Milla avec son accession mémorable au quart de finale du Mondial de 1990.
Espérons donc que Walid Regragui et son équipe continuent cette oeuvre utile, non seulement pour notre image et pour notre moral de Marocains, mais pour celui de l’ensemble des peuples africains et arabes.
Majd EL ATOUABI