Après son effondrement historique, les cours du pétrole ont dépassé les 33 dollars le baril pour la première fois, depuis le 13 avril, selon les données de la Bourse de Londres, publiées lundi.
Les contrats à terme sur le Brent pour livraison en juillet 2020 ont augmenté de 1,6% pour atteindre 33,02 dollars le baril.Après le Brent, c’est au tour du baril de West Texas Intermediate (dit WTI) de franchir de nouveau à la hausse le seuil des 30 dollars : le prix pour livraison en juillet est passé au-dessus de 30 dollars le baril pour la première fois depuis le 17 mars, faisant un bond de 1,80%, et a atteint, à l’aube de lundi, 30,005 dollars le baril.
La poursuite du rebond des cours pétroliers s’inscrit sur fond de reprise de la production industrielle chinoise qui a enregistré un rebond de 3,9% en avril. Un signe d’un retour progressif à la normale dans le premier pays à avoir été touché par l’épidémie de Covid-19.
La reprise des cours pétroliers est due aussi à l’accord intervenu, le 1er mai, entre les pays de l’OPEP sur la réduction de la production du brut.En outre, la décision de nombreux pays, dont l’Arabie Saoudite, de réduire volontairement la production a eu une incidence positive sur les prix.
Même l’AIE (L’Agence internationale de l’énergie), dans son dernier rapport mensuel sur le pétrole, s’est montrée un peu moins pessimiste que le mois précédent dans ses prévisions de baisse de la demande de pétrole pour 2020: celle-ci est désormais estimée à -8,6 millions de barils par jour et non -9,3 millions comme l’institution le prévoyait en avril.
Les contrats à terme sur le Brent pour livraison en juillet 2020 ont augmenté de 1,6% pour atteindre 33,02 dollars le baril.Après le Brent, c’est au tour du baril de West Texas Intermediate (dit WTI) de franchir de nouveau à la hausse le seuil des 30 dollars : le prix pour livraison en juillet est passé au-dessus de 30 dollars le baril pour la première fois depuis le 17 mars, faisant un bond de 1,80%, et a atteint, à l’aube de lundi, 30,005 dollars le baril.
La poursuite du rebond des cours pétroliers s’inscrit sur fond de reprise de la production industrielle chinoise qui a enregistré un rebond de 3,9% en avril. Un signe d’un retour progressif à la normale dans le premier pays à avoir été touché par l’épidémie de Covid-19.
La reprise des cours pétroliers est due aussi à l’accord intervenu, le 1er mai, entre les pays de l’OPEP sur la réduction de la production du brut.En outre, la décision de nombreux pays, dont l’Arabie Saoudite, de réduire volontairement la production a eu une incidence positive sur les prix.
Même l’AIE (L’Agence internationale de l’énergie), dans son dernier rapport mensuel sur le pétrole, s’est montrée un peu moins pessimiste que le mois précédent dans ses prévisions de baisse de la demande de pétrole pour 2020: celle-ci est désormais estimée à -8,6 millions de barils par jour et non -9,3 millions comme l’institution le prévoyait en avril.
Les effets attendus pour le Maroc
Au Maroc, face à cette reprise des cours pétroliers sur le marché international, les prix des carburants vont sûrement connaître une seconde hausse (après celle prévue du 16 au 31 mai), durant la période du 1er au 15 juin dans les stations-services.
La facture énergétique pourrait, à son tour, être affectée par la reprise des cours internationaux des hydrocarbures.A fin mars, cette facture s’est allégée à 15,51 milliards de dirhams.Elle a baissé de 884 millions de dirhams en glissement annuel pour revenir à 15,51 milliards de dirhams à fin mars contre 18,39 milliards de dirhams une année auparavant.
« Le recul de 4,8% de la facture énergétique s’explique essentiellement par la baisse de 994 millions de dirhams des approvisionnements en gas-oils et fuel-oils. Cette évolution s’explique par l’effet prix en baisse de 11,9% (4.896 DH/T à fin mars 2020 contre 5.557 DH/T un an auparavant) », souligne l’Office des changes.
« Les quantités importées, quant à elles, restent quasiment stables. Elles sont passées de 1.688 millions de tonnes contre 1.666 millions de tonnes, soit +1,3%, ajoute la même source.
La facture énergétique pourrait, à son tour, être affectée par la reprise des cours internationaux des hydrocarbures.A fin mars, cette facture s’est allégée à 15,51 milliards de dirhams.Elle a baissé de 884 millions de dirhams en glissement annuel pour revenir à 15,51 milliards de dirhams à fin mars contre 18,39 milliards de dirhams une année auparavant.
« Le recul de 4,8% de la facture énergétique s’explique essentiellement par la baisse de 994 millions de dirhams des approvisionnements en gas-oils et fuel-oils. Cette évolution s’explique par l’effet prix en baisse de 11,9% (4.896 DH/T à fin mars 2020 contre 5.557 DH/T un an auparavant) », souligne l’Office des changes.
« Les quantités importées, quant à elles, restent quasiment stables. Elles sont passées de 1.688 millions de tonnes contre 1.666 millions de tonnes, soit +1,3%, ajoute la même source.
A. CHANNAJE