Depuis le début de la CAN 2023, journalistes, internautes et pseudo-experts algériens accusent la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), et principalement un certain «LekDjaa», de comploter contre les Fennecs, disqualifiés au premier tour après deux nuls et une défaite. Et si les responsables sportifs de tous les pays africains ont fait preuve de fair-play, acceptant les surprises coutumières de la CAN - qui, d’ailleurs, font la beauté du football africain -, les porte-voix du régime algérien ont multiplié les pleurnicheries et les jérémiades, criant au complot marocain et liant leur échec à la présumée position d’Alger sur la question palestinienne.
Sauf que ce Maroc, incriminé par Alger, subit lui-même des décisions d’arbitrage très contestables depuis le début de la compétition. Ce Maroc, proie de la machine propagandiste des généraux, a vu son coach suspendu une heure avant un match décisif contre la Zambie, suite à un incident dont les faits sont jusqu’à aujourd’hui flous. La Fédération de ce pays, bête noire du régime algérien, a également été pénalisée d’une amende de 20.000 dollars, à l’instar de celle du RD Congo. C’est dire que toutes les sélections sont sur le même piédestal et que la Coupe se joue sur la pelouse et non dans les coulisses.
Et sur le terrain, les Verts, qui étaient parmi les grands favoris, ont manqué de rythme, d’harmonie et d’efficacité. Ryad Mahrez, jadis grand joker des Fennecs, s’est mué en trois rencontres… la déroute relève donc de l’évidence ! Si Tebboune et ses compagnons, aux abois, comptaient sur la CAN pour détourner l’attention des Algériens en cette année d’élection présidentielle, il n’en fut rien. Le président algérien devra défendre sa candidature loin de l’euphorie footballistique et devant un peuple au bord du gouffre. « Rebi yedjib l’khir » à nos frères algériens…
Saâd JAFRI
Sauf que ce Maroc, incriminé par Alger, subit lui-même des décisions d’arbitrage très contestables depuis le début de la compétition. Ce Maroc, proie de la machine propagandiste des généraux, a vu son coach suspendu une heure avant un match décisif contre la Zambie, suite à un incident dont les faits sont jusqu’à aujourd’hui flous. La Fédération de ce pays, bête noire du régime algérien, a également été pénalisée d’une amende de 20.000 dollars, à l’instar de celle du RD Congo. C’est dire que toutes les sélections sont sur le même piédestal et que la Coupe se joue sur la pelouse et non dans les coulisses.
Et sur le terrain, les Verts, qui étaient parmi les grands favoris, ont manqué de rythme, d’harmonie et d’efficacité. Ryad Mahrez, jadis grand joker des Fennecs, s’est mué en trois rencontres… la déroute relève donc de l’évidence ! Si Tebboune et ses compagnons, aux abois, comptaient sur la CAN pour détourner l’attention des Algériens en cette année d’élection présidentielle, il n’en fut rien. Le président algérien devra défendre sa candidature loin de l’euphorie footballistique et devant un peuple au bord du gouffre. « Rebi yedjib l’khir » à nos frères algériens…
Saâd JAFRI