Octobre 2019, alors que Londres préparait son retrait des vingt-sept, le Maroc et le Royaume-Uni annonçaient en grande pompe la conclusion d’un accord d’association global qui restitue l’ensemble des avantages qu’ils s’accordaient mutuellement dans le cadre de l’Accord d’Association Maroc-Union Européenne. A l’époque, cet accord semblait surtout favorable au Royaume-Uni, qui tentait tant bien que mal de limiter les dérèglements que générerait le Brexit. Quatre ans plus tard, ce rapprochement, critiqué alors par moult experts marocains et britanniques, s’est avéré fructueux pour les deux Royaumes comme en témoigne le volume de leurs échanges commerciaux qui a doublé, dépassant les 3 milliards de livres sterling, soit environ 40 milliards de dirhams, avec d’importantes perspectives de croissance.
Mais au-delà du commerce, une relation diplomatique particulière s’est également développée au fil du temps entre les deux pays, créant une dynamique favorable à la reconnaissance britannique de la marocanité du Sahara au sein la Chambre des Lords. Outre les récentes déclarations du député conservateur Liam Fox, appelant le Royaume-Uni à reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara, la scène politique britannique adopte de plus en plus la position marocaine sur ce conflit artificiel. Parallèlement, l’influence des lobbies pro-Polisario, financés par Alger, dégringole, comme en témoigne l’échec de la requête d’appel du Polisario visant à remettre en cause l’accord d’association entre Rabat et Londres.
C’est dire que le contexte est hautement favorable pour que le Royaume-Uni, connu pour sa rigidité diplomatique, mais aussi pour son sens des affaires, emboîte le pas aux grandes puissances ayant soutenu la cause marocaine juste. Les Britanniques sont par tradition très pragmatiques… il est temps de donner l’exemple.
Mais au-delà du commerce, une relation diplomatique particulière s’est également développée au fil du temps entre les deux pays, créant une dynamique favorable à la reconnaissance britannique de la marocanité du Sahara au sein la Chambre des Lords. Outre les récentes déclarations du député conservateur Liam Fox, appelant le Royaume-Uni à reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara, la scène politique britannique adopte de plus en plus la position marocaine sur ce conflit artificiel. Parallèlement, l’influence des lobbies pro-Polisario, financés par Alger, dégringole, comme en témoigne l’échec de la requête d’appel du Polisario visant à remettre en cause l’accord d’association entre Rabat et Londres.
C’est dire que le contexte est hautement favorable pour que le Royaume-Uni, connu pour sa rigidité diplomatique, mais aussi pour son sens des affaires, emboîte le pas aux grandes puissances ayant soutenu la cause marocaine juste. Les Britanniques sont par tradition très pragmatiques… il est temps de donner l’exemple.