Après avoir longtemps entretenu une troublante ambivalence dans sa position concernant la marocanité du Sahara, reconnue de manière cash et très officielle par Donald Trump au crépuscule de son mandat présidentiel, l’Administration Biden, qui se rapproche elle aussi de la fin de son mandat, semble revenir, petit-à-petit, à plus de raison, en attendant plus de clarté. C’est ce qui ressort en tout cas de la formulation du communiqué publié à la veille de la visite au Maroc, la deuxième depuis septembre, du sous-Secrétaire adjoint des États-Unis pour l’Afrique du Nord, Joshua Harris.
Dans ce communiqué, le département d’État a tenu à préciser que le responsable américain qui vient de boucler une houleuse visite en Algérie “réitérera qu’il n’y a aucun changement dans la position claire et constante des États-Unis”. Sous-entendu que les contre-vérités colportées par la propagande algérienne concernant un supposé fléchissement de l’Administration américaine sur le dossier du Sahara en faveur des thèses séparatistes, étaient totalement fausses et infondées.
On aurait aimé, surtout après les attaques terroristes du Polisario contre Smara et plus récemment contre Aousserd, que le département d’État américain fasse preuve de plus de franchise en réaffirmant clairement et sans détour la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Mais il semble qu’on devra encore se contenter pendant un certain temps de ce langage alambiqué et pas du tout tranché dans lequel excelle l’Administration Biden. Tout en estimant la proposition marocaine d’autonomie «sérieuse, crédible et réaliste», cette Administration se sent en effet toujours obligée, pour ménager l’Algérie, de rajouter cette phrase pleine d’ambiguïté concernant la proposition marocaine qu’elle considère comme «une approche potentielle pour satisfaire les aspirations de la population du Sahara».
La réaffirmation de la constance de la position américaine sur le Sahara, tout comme d’ailleurs l’implication claire de l’Algérie comme partie prenante principale et à part entière dans ce conflit, sans mention aucune du Polisario, laissent cependant présager d’importantes évolutions durant les prochains mois. C’est à croire que les fins de mandats présidentiels sont plus propices à la lucidité en ce qui concerne notre cause nationale. La récente visite au Maroc de l’ancien Président français Nicolas Sarkozy, lors de laquelle il a clairement exprimé sa reconnaissance de la marocanité du Sahara, en est une illustration parmi tant d’autres.
Dans ce communiqué, le département d’État a tenu à préciser que le responsable américain qui vient de boucler une houleuse visite en Algérie “réitérera qu’il n’y a aucun changement dans la position claire et constante des États-Unis”. Sous-entendu que les contre-vérités colportées par la propagande algérienne concernant un supposé fléchissement de l’Administration américaine sur le dossier du Sahara en faveur des thèses séparatistes, étaient totalement fausses et infondées.
On aurait aimé, surtout après les attaques terroristes du Polisario contre Smara et plus récemment contre Aousserd, que le département d’État américain fasse preuve de plus de franchise en réaffirmant clairement et sans détour la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Mais il semble qu’on devra encore se contenter pendant un certain temps de ce langage alambiqué et pas du tout tranché dans lequel excelle l’Administration Biden. Tout en estimant la proposition marocaine d’autonomie «sérieuse, crédible et réaliste», cette Administration se sent en effet toujours obligée, pour ménager l’Algérie, de rajouter cette phrase pleine d’ambiguïté concernant la proposition marocaine qu’elle considère comme «une approche potentielle pour satisfaire les aspirations de la population du Sahara».
La réaffirmation de la constance de la position américaine sur le Sahara, tout comme d’ailleurs l’implication claire de l’Algérie comme partie prenante principale et à part entière dans ce conflit, sans mention aucune du Polisario, laissent cependant présager d’importantes évolutions durant les prochains mois. C’est à croire que les fins de mandats présidentiels sont plus propices à la lucidité en ce qui concerne notre cause nationale. La récente visite au Maroc de l’ancien Président français Nicolas Sarkozy, lors de laquelle il a clairement exprimé sa reconnaissance de la marocanité du Sahara, en est une illustration parmi tant d’autres.