« Redonner de l’espoir à une région meurtrie par le Covid-19 », c’est l’objectif que se fixe le Parti de l’Istiqlal dans son programme pour la région Marrakech-Safi, une région qui dépend en grande partie du rayonnement de la ville ocre qui a vécu une année cauchemardesque due à la chute brutale du tourisme à cause de la pandémie.
Avec plus de 4,5 millions d’habitants répartis sur quatre provinces, la région est le premier pôle touristique du Royaume et la troisième région la plus riche en termes de contribution au PIB (11,4%). Toutefois, la région n’est pas aussi développée qu’elle est censée l’être.
En témoignent les paradoxes que présentent les indicateurs sociaux, sachant que la région occupe la 11ème place en termes de PIB/Habitant qui ne dépasse pas 28.000 dirhams annuels, avec une faible répartition de l’activité, dont les trois quarts demeurent concentrés dans les provinces de Marrakech, El Kelaâ des Sraghna et Safi. Sur le plan social, la région souffre d’un taux de pauvreté élevé qui varie entre 9 et 22% selon les provinces.
S’ajoute à cela un manque important de services de base. Il suffit de savoir que 40% de la population n’a pas encore accès à l’eau potable et seuls 45% bénéficient du réseau d’assainissement. Conscient de tous ces problèmes, le Parti de l’Istiqlal veut redresser la région en s’appuyant sur un plan urgent de redynamisation économique, accompagné d’une série de mesures sociales pour veiller à la répartition juste des richesses dans une région où les inégalités n’ont jamais été aussi criantes.
Avec plus de 4,5 millions d’habitants répartis sur quatre provinces, la région est le premier pôle touristique du Royaume et la troisième région la plus riche en termes de contribution au PIB (11,4%). Toutefois, la région n’est pas aussi développée qu’elle est censée l’être.
En témoignent les paradoxes que présentent les indicateurs sociaux, sachant que la région occupe la 11ème place en termes de PIB/Habitant qui ne dépasse pas 28.000 dirhams annuels, avec une faible répartition de l’activité, dont les trois quarts demeurent concentrés dans les provinces de Marrakech, El Kelaâ des Sraghna et Safi. Sur le plan social, la région souffre d’un taux de pauvreté élevé qui varie entre 9 et 22% selon les provinces.
S’ajoute à cela un manque important de services de base. Il suffit de savoir que 40% de la population n’a pas encore accès à l’eau potable et seuls 45% bénéficient du réseau d’assainissement. Conscient de tous ces problèmes, le Parti de l’Istiqlal veut redresser la région en s’appuyant sur un plan urgent de redynamisation économique, accompagné d’une série de mesures sociales pour veiller à la répartition juste des richesses dans une région où les inégalités n’ont jamais été aussi criantes.
« La crise Sanitaire a dévoilé la dépendance excessive de Marrakech du tourisme »
Saida Ait Bouali
Vaincre le Covid-19 le plutôt possible
La fermeture des frontières, conjuguée aux multiples restrictions de déplacements, a condamné Marrakech à une léthargie qui dure depuis plus d’une année. Le tourisme, principal secteur d’activité, a été frappé de plein fouet par la chute de 78% des flux de touristes, plongeant ainsi les professionnels du secteur dans une oisiveté perplexe de longue durée.
Malgré les aides de sauvetage du gouvernement, jugées modestes, le secteur n’a pas pu retrouver son élan et reste tributaire d’une relance de la mobilité sur le plan international. Ceci reste encore imprévisible compte tenu des vicissitudes de la pandémie qui en a sans doute encore pour longtemps. D’où l’urgence pour le Parti de l’Istiqlal, qui a pour ambition de présider le Conseil de la région, de relancer l’investissement et trouver des alternatives.
Pour ce faire, le parti mise sur le soutien public à l’entrepreneuriat à travers des incitations pour les secteurs à fort potentiel de création d’emplois tels que le numérique, les énergies renouvelables et le tourisme.
Pour dépasser les entraves bureaucratiques et procédurales, l’Istiqlal propose une numérisation complète des procédures de création d’entreprises à travers le guichet unique. Le parti veut également faciliter l’accès au foncier, qui demeure l’un des principaux obstacles pour les jeunes entrepreneurs.
Moderniser l’Artisanat
Comme promis dans son programme national, le Parti de l’Istiqlal veut accélérer la transition numérique, dans l’objectif d’une numérisation complète du secteur public d’ici 2025. Une numérisation qui ne manquera pas d’améliorer le climat des affaires.
S’agissant de l’Artisanat, l’une des sources de revenus d’une grande partie des habitants de Marrakech, le Parti de l’Istiqlal entend pousser vers la modernisation du tissu traditionnel, et ce par la création de PME dotés d’une capacité d’exportation. Les programmes de crédit-garantis comme Intilaka pourraient servir à cela.
En plus de l’Artisanat, l’Istiqlal a l’ambition de développer l’industrie locale, en développant les zones industrielles. Concernant l’emploi, l’Istiqlal mise sur la promotion du recrutement au sein des entreprises et notamment les PME, par le biais du soutien aux stages de pré-embauche, pour qu’elles soient les plus accessibles aux jeunes candidats.
Dans son programme, le parti veut inciter aux contrats de formation professionnelle, en collaboration avec les entreprises. L’objectif est de garantir une formation conforme à la réalité du marché du travail.
« La ville de Marrakech a été victime d’une marginalisation de plusieurs années »
Nizar Baraka
Services sociaux : pour un nouvel Institut de Santé à Marrakech
L’égalité des chances est l’un des soucis premiers de l’Istiqlal. Ceci passe par un accès équitable aux services publics de base. La priorité est accordée à l’Education et la Santé, avec un focus sur l’amélioration de la gouvernance.
En ce qui concerne l’hôpital public, le Parti de l’Istiqlal s’engage à donner la priorité au renfoncement des services d’urgence et à investir dans les dispensaires et les centres de proximité. Le parti s’engage également à mettre en place un Institut national de Santé, tout en veillant à pérenniser la formation continue des cadres médicaux au sein des établissements hospitaliers.
Le programme istiqlalien veut s’attaquer à un problème d’envergure. Il s’agit de la gestion du matériel et des installations médicales qui font malheureusement défaut dans nos hôpitaux (pannes, manque d’entretien, sous-investissement etc.).
En effet, l’attention sera accordée, si l’Istiqlal dirige le nouveau Conseil de la région, à l’entretien régulier et au renforcement de l’investissement dans les appareils médicaux. Ceci est d’autant plus nécessaire que la généralisation de la couverture médicale requiert des hôpitaux publics mieux équipés pour répondre aux besoins croissants des 22 millions de Marocains qui bénéficieront de l’AMO d’ici deux ans.
En ce qui concerne l’Education, le parti prend l’engagement d’augmenter le nombre des écoles communales par le budget des communes et de la région. Dans les zones rurales, il propose de promouvoir la mobilité des enseignants dans les régions éloignées, en échange d’avantages de logement, de primes de mobilité et d’autres facilités.
Rappelons ici que le Parti de l’Istiqlal a promis d’intégrer les « enseignants contractuels » dans la Fonction publique. Une mesure qui devra faciliter les rapports entre cette catégorie de fonctionnaires et le gouvernement dans l’intérêt de l’école publique. Pour ce qui est de l’apprentissage, l’Istiqlal veut orienter les programmes scolaires vers le numérique et les nouvelles technologies.
TGV Casa-Marrakech le plutôt possible
Le programme de l’Istiqlal contient une série de mesures visant à renforcer les infrastructures de la région, à commercer par le réseau ferroviaire, l’accélération du projet de Ligne à Grande Vitesse entre Marrakech et Casablanca qui est parmi les projets prioritaires.
Ce projet, rappelons-le, est en phase d’étude, comme c’est le cas de la ligne Agadir-Marrakech, avec une enveloppe estimée à 100 milliards de dirhams. En parallèle, le Parti de l’Istiqlal veut également élargir le réseau ferroviaire au niveau régional, en proposant une ligne reliant Marrakech à Safi.
Deux routes-Express entre la cité ocre, El Kelaâ des Sraghna et Safi, figurent aussi en tête des priorités de l’Istiqlal. Par ailleurs, le Parti de l’Istiqlal accorde une attention particulière à l’amélioration de la gestion urbaine, en définissant un nouveau cahier des charges plus exigeant concernant le traitement des déchets dans le cadre des contrats de gestion déléguée. Comme la ville de Marrakech est connue par les encombrements et l’usage des engins moteurs et tricycles, le parti de la Balance veut organiser la circulation en mettant en place plus de passages réservés aux vélos et aux motos.
« L’équité a manqué cruellement dans la gestion de la cité ocre ces dernières années »
Saida Ait Bouali
Anass MACHLOUKH
Transport touristique : pour la fin d’un calvaire
Durement frappés par la crise du Covid-19 qui les a condamnés à une léthargie meurtrière, les professionnels du secteur du transport touristique ont dû faire face aux conséquences de l’arrêt de leur activité tout au long d’une année.
Très actifs et très nombreux à Marrakech, ces derniers sont confrontés au risque de poursuites judicaires liées au non-paiement de leurs dettes vis-à-vis des établissements de crédit, dont une partie refuse de reporter leurs échéances. Ceci dit, vu le risque de faillite, des milliers d’emplois sont menacés. Le Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal Nizar Baraka a fustigé le manque de réactivité du gouvernement, appelant à intervenir pour sauver ce secteur au bord du gouffre.
Le leader de l’Istiqlal estime qu’il faut que l’Etat intervienne pour faciliter le règlement des différends entre les transporteurs concernés et les établissements de crédit ainsi que pour une aide plus conséquente de l’Etat, dans le cadre des indemnités Covid-19.
Très actifs et très nombreux à Marrakech, ces derniers sont confrontés au risque de poursuites judicaires liées au non-paiement de leurs dettes vis-à-vis des établissements de crédit, dont une partie refuse de reporter leurs échéances. Ceci dit, vu le risque de faillite, des milliers d’emplois sont menacés. Le Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal Nizar Baraka a fustigé le manque de réactivité du gouvernement, appelant à intervenir pour sauver ce secteur au bord du gouffre.
Le leader de l’Istiqlal estime qu’il faut que l’Etat intervienne pour faciliter le règlement des différends entre les transporteurs concernés et les établissements de crédit ainsi que pour une aide plus conséquente de l’Etat, dans le cadre des indemnités Covid-19.