Lors d'une visite à "SoftTech", une unité industrielle spécialisée dans le textile technique et impliquée dans la production de ces masques, le ministre a souligné que ces masques de haute qualité seront disponibles, en grande quantité, dans les marchés afin de répondre à la demande nationale. En effet, le Maroc va produire 5 millions de masques de protection par jour, à partir du mardi prochain, en vue d’assurer plus de moyens de protection contre le coronavirus pour les citoyens.
Cette usine, qui avait entamé à sa création la production de sacs de tissus non tissés à base de granulé dans le cadre de la lutte contre les sacs en plastique, a commencé par la production de 600.000 masques/jour avant de monter graduellement pour atteindre 2 millions d’unités actuellement et devrait atteindre, mardi, une capacité journalière de 3 millions de masques, a-t-il relevé.
Ces masques, produits dans les conditions optimums d’hygiène, ne seront plus empilés dans les packs de 50 et 100. Ils seront désormais, disponibles en packs de 10 unités.
Les lots de production de ces masques sont uniquement réservés aux citoyens marocains et ne seront pas exportés, a-t-il rassuré, ajoutant que les autorités vont sévir contre tous ceux qui produisent et écoulent des masques non conformes.
Pour établir la norme marocaine régissant les masques de protection en tissu, "nous avons repéré deux normes internationales qui traitent respectivement des masques à usage médical et de ceux de la protection contre les particules", a fait savoir, pour sa part, le directeur de l'Institut marocain de normalisation (IMANOR), Abderrahim Taïbi.
Étant donné que ce masque vise à protéger dans les deux sens, le porteur et son entourage, "nous avons identifié les exigences qui pouvaient nous servir à cet effet", a-t-il soutenu, indiquant qu'il s'agit, entre autres, des conditions d'hygiène, des caractéristiques dimensionnelles et de la sécurité des matériaux utilisés pour éviter les risques d'allergie.
Ce projet de norme a été soumis à une commission qui regroupe l'ensemble des parties concernées (Départements ministériels, laboratoires, consommateurs, etc), a ajouté M. Taïbi, relevant que la norme marocaine, à l'instar de celles internationales, reste ouverte à toute amélioration visant à renforcer ses dispositions de manière à la rendre capable d'atteindre l'objectif fixé.
De son côté, le directeur général du centre technique de la plasturgie et du caoutchouc (CTPC), Youssef Assou, a souligné que l'objectif était de ressortir avec un masque qui répond aux normes marocaines.
"En tant que laboratoire, nous travaillons sur les essais de conformité, notamment du PH à partir duquel, pour vérifier l'acidité du masque en vue d'éviter toute irritation potentielle contre la peau", a-t-il expliqué, faisant état également de l'exigence sur les métaux lourds qui représentent un danger néfaste sur le citoyen.
AVec MAP
Cette usine, qui avait entamé à sa création la production de sacs de tissus non tissés à base de granulé dans le cadre de la lutte contre les sacs en plastique, a commencé par la production de 600.000 masques/jour avant de monter graduellement pour atteindre 2 millions d’unités actuellement et devrait atteindre, mardi, une capacité journalière de 3 millions de masques, a-t-il relevé.
Ces masques, produits dans les conditions optimums d’hygiène, ne seront plus empilés dans les packs de 50 et 100. Ils seront désormais, disponibles en packs de 10 unités.
Les lots de production de ces masques sont uniquement réservés aux citoyens marocains et ne seront pas exportés, a-t-il rassuré, ajoutant que les autorités vont sévir contre tous ceux qui produisent et écoulent des masques non conformes.
Pour établir la norme marocaine régissant les masques de protection en tissu, "nous avons repéré deux normes internationales qui traitent respectivement des masques à usage médical et de ceux de la protection contre les particules", a fait savoir, pour sa part, le directeur de l'Institut marocain de normalisation (IMANOR), Abderrahim Taïbi.
Étant donné que ce masque vise à protéger dans les deux sens, le porteur et son entourage, "nous avons identifié les exigences qui pouvaient nous servir à cet effet", a-t-il soutenu, indiquant qu'il s'agit, entre autres, des conditions d'hygiène, des caractéristiques dimensionnelles et de la sécurité des matériaux utilisés pour éviter les risques d'allergie.
Ce projet de norme a été soumis à une commission qui regroupe l'ensemble des parties concernées (Départements ministériels, laboratoires, consommateurs, etc), a ajouté M. Taïbi, relevant que la norme marocaine, à l'instar de celles internationales, reste ouverte à toute amélioration visant à renforcer ses dispositions de manière à la rendre capable d'atteindre l'objectif fixé.
De son côté, le directeur général du centre technique de la plasturgie et du caoutchouc (CTPC), Youssef Assou, a souligné que l'objectif était de ressortir avec un masque qui répond aux normes marocaines.
"En tant que laboratoire, nous travaillons sur les essais de conformité, notamment du PH à partir duquel, pour vérifier l'acidité du masque en vue d'éviter toute irritation potentielle contre la peau", a-t-il expliqué, faisant état également de l'exigence sur les métaux lourds qui représentent un danger néfaste sur le citoyen.
AVec MAP