La publication établit chaque année sa liste en déterminant le nombre de publications scientifiques produites par chaque pays, surtout dans les domaines des sciences de la vie, de la physique, de la chimie et des sciences de l’environnement.
Ce classement se base sur une analyse du nombre d’articles parus dans 82 journaux scientifiques « prestigieux », dans les domaines des sciences du vivant, de la physique, de la chimie, et des sciences environnementales.
Selon Nature, le Maroc a produit, entre le 1er janvier et 31 décembre 2020, 71 publications scientifiques dans des revues académiques réputées. Il devance ainsi l’Algérie, la Tunisie, l’Ouganda, l’Éthiopie, le Cameroun et le Rwanda, qui constituent le reste de la liste des dix plus performants en Afrique. En revanche, il est devancé par l’Afrique du Sud, l’Égypte et le Kenya. Au niveau des pays arabes, le Maroc décroche la 6ème place, derrière l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, l’Egypte, le Qatar, et Oman. Néanmoins, ce résultat reste très faible comparé aux pays du monde entier. Les Etats-Unis par exemple comptent plus de 29.000 publications, dominant ainsi le classement, suivie de la Chine puis l’Allemagne.
Le classement du Royaume est toutefois loin d’être une surprise, du fait qu’en 2018 il disposait de seulement 63 centres d’études doctorales et d’environ 1.400 structures dédiées à la recherche. Mais outre la faible infrastructure scientifique, l’absence d’une loi sur la recherche scientifique, la faible coordination et implication des départements concernés par la recherche scientifique, l’absence de statut spécifique de chercheur ou encore la grande disparité entre les domaines couverts, sont également des variables explicatives de ce résultat médiocre enregistré par le Maroc. Mais bon, au Maghreb des cancres, le Maroc est Roi !
Ce classement se base sur une analyse du nombre d’articles parus dans 82 journaux scientifiques « prestigieux », dans les domaines des sciences du vivant, de la physique, de la chimie, et des sciences environnementales.
Selon Nature, le Maroc a produit, entre le 1er janvier et 31 décembre 2020, 71 publications scientifiques dans des revues académiques réputées. Il devance ainsi l’Algérie, la Tunisie, l’Ouganda, l’Éthiopie, le Cameroun et le Rwanda, qui constituent le reste de la liste des dix plus performants en Afrique. En revanche, il est devancé par l’Afrique du Sud, l’Égypte et le Kenya. Au niveau des pays arabes, le Maroc décroche la 6ème place, derrière l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, l’Egypte, le Qatar, et Oman. Néanmoins, ce résultat reste très faible comparé aux pays du monde entier. Les Etats-Unis par exemple comptent plus de 29.000 publications, dominant ainsi le classement, suivie de la Chine puis l’Allemagne.
Le classement du Royaume est toutefois loin d’être une surprise, du fait qu’en 2018 il disposait de seulement 63 centres d’études doctorales et d’environ 1.400 structures dédiées à la recherche. Mais outre la faible infrastructure scientifique, l’absence d’une loi sur la recherche scientifique, la faible coordination et implication des départements concernés par la recherche scientifique, l’absence de statut spécifique de chercheur ou encore la grande disparité entre les domaines couverts, sont également des variables explicatives de ce résultat médiocre enregistré par le Maroc. Mais bon, au Maghreb des cancres, le Maroc est Roi !