120 marocains du monde en débat multiplex des deux côtés de la Méditerranée
En cette veille de l’Aid Al Fitr, ils étaient plus de 120 marocains répartis sur une dizaine de pays à débattre en multiplex des deux côtés de la Méditerranée à l’occasion de la rencontre organisée par la coordination istiqlalienne des marocains du monde en Europe.
Cette visioconférence à grande échelle venait ainsi clore une série de rencontres politiques ramadanesques organisées par la Coordination et animée par Lhaj Chafik, coordinateur du Parti en Europe, en présence de M. Mohamed Saoud, membre du Comité exécutif en charge des Marocains du monde, était une occasion d’échanger et d’interagir avec les Marocains de la diaspora.
Au début de son intervention, M. Nizar Baraka a indiqué que cette crise planétaire, à la fois sanitaire et économique, est plus gave et plus complexe que celle de 2008, puisqu’elle touche en même temps l’offre et la demande, ce qui n’est pas sans répercussions économiques, sociales et culturelles.
En effet, les conséquences de la crise sont visibles à travers le déséquilibre de la balance courante du royaume, principalement à cause de la baisse des exports, de la diminution des revenus touristiques et de la baisse des transferts en devises des Marocains Résidents à l’Etranger (MRE), a-t-il précisé.
« Cette crise a révélé les limites et les failles des deux précédents gouvernements », a souligné M. Baraka. Plusieurs secteurs auront du mal à redémarrer leurs activités, notamment les secteurs touristique, automobile et aéronautique. Toutefois, rassure M. Baraka, notre pays se dote de plusieurs piliers, nous permettant de dépasser cette crise dont, entre autres, la sécurité et le renforcement du dialogue social suite à la signature de l’accord tripartite du 25 avril 2019.
Pour dépasser cette crise, « nous devons couper le cordon avec les politiques précédentes et accélérer la mise en place du nouveau modèle de développement, pour assurer la sécurité alimentaire, hydrique, sanitaire, sociale, industrielle et financière du pays, en renforçant la transformation digitale et en luttant contre la corruption », a souligné M. Baraka. Il est de mise de travailler ensuite sur un nouveau pacte social, qui repose sur l’engagement des parties prenantes, en l’occurrence, le gouvernement, les partis politiques, les syndicats et les entrepreneurs.
Au vu de quoi, le S/G préconise deux plans pour réussir la sortie de la crise. Il est primordial, insiste-t-il, de définir un plan de sauvetage au profit des divers secteurs, des TPMEs et des familles les plus touchées par cette crise. Un deuxième plan, de relance économique, est à concevoir et appliquer,en favorisant la consommation des produits locaux et nationaux pour renforcer le tissu économique national.
M. Baraka a, par ailleurs, tenu à remercier les membres du Comité exécutif en charge des Marocains du monde, de la Coordination des Marocains du Monde en Europe, ainsi que les MRE, de s’être évertués à la rescousse de leurs concitoyens bloqués à l’étranger, et pour leur sens de patriotisme économique.
Cette visioconférence à grande échelle venait ainsi clore une série de rencontres politiques ramadanesques organisées par la Coordination et animée par Lhaj Chafik, coordinateur du Parti en Europe, en présence de M. Mohamed Saoud, membre du Comité exécutif en charge des Marocains du monde, était une occasion d’échanger et d’interagir avec les Marocains de la diaspora.
Au début de son intervention, M. Nizar Baraka a indiqué que cette crise planétaire, à la fois sanitaire et économique, est plus gave et plus complexe que celle de 2008, puisqu’elle touche en même temps l’offre et la demande, ce qui n’est pas sans répercussions économiques, sociales et culturelles.
En effet, les conséquences de la crise sont visibles à travers le déséquilibre de la balance courante du royaume, principalement à cause de la baisse des exports, de la diminution des revenus touristiques et de la baisse des transferts en devises des Marocains Résidents à l’Etranger (MRE), a-t-il précisé.
« Cette crise a révélé les limites et les failles des deux précédents gouvernements », a souligné M. Baraka. Plusieurs secteurs auront du mal à redémarrer leurs activités, notamment les secteurs touristique, automobile et aéronautique. Toutefois, rassure M. Baraka, notre pays se dote de plusieurs piliers, nous permettant de dépasser cette crise dont, entre autres, la sécurité et le renforcement du dialogue social suite à la signature de l’accord tripartite du 25 avril 2019.
Pour dépasser cette crise, « nous devons couper le cordon avec les politiques précédentes et accélérer la mise en place du nouveau modèle de développement, pour assurer la sécurité alimentaire, hydrique, sanitaire, sociale, industrielle et financière du pays, en renforçant la transformation digitale et en luttant contre la corruption », a souligné M. Baraka. Il est de mise de travailler ensuite sur un nouveau pacte social, qui repose sur l’engagement des parties prenantes, en l’occurrence, le gouvernement, les partis politiques, les syndicats et les entrepreneurs.
Au vu de quoi, le S/G préconise deux plans pour réussir la sortie de la crise. Il est primordial, insiste-t-il, de définir un plan de sauvetage au profit des divers secteurs, des TPMEs et des familles les plus touchées par cette crise. Un deuxième plan, de relance économique, est à concevoir et appliquer,en favorisant la consommation des produits locaux et nationaux pour renforcer le tissu économique national.
M. Baraka a, par ailleurs, tenu à remercier les membres du Comité exécutif en charge des Marocains du monde, de la Coordination des Marocains du Monde en Europe, ainsi que les MRE, de s’être évertués à la rescousse de leurs concitoyens bloqués à l’étranger, et pour leur sens de patriotisme économique.