A la veille du réveillon, un déluge de missiles russes s’est abattu sur plusieurs villes ukrainiennes, dont la capitale Kiev. Quelques heures après, l’armée ukrainienne a opéré à son tour une attaque sur Belgorod, ville russe située non loin de la frontière, causant des dizaines de morts et une centaine de blessés. Depuis lors, les deux pays se sont engagés dans une série de frappes massives qui font revenir le conflit russo-ukrainien, éclipsé ces derniers mois par la situation à Gaza, à la case départ, voire pire, vu les menaces exprimées de part et d’autre.
Loin des polémiques politico-politiciennes cherchant à déterminer qui est le responsable de ce retour brusque et brutal aux armes, cette escalade fait plonger la nouvelle année dans l’incertitude, au moment où les chaînes d’approvisionnement commençaient à peine à se réorganiser. La Russie et l’Ukraine sont des producteurs majeurs de matières premières, notamment de pétrole, de gaz, de céréales et de métaux, et le prolongement de leur guerre ne peut qu’alimenter davantage l’inflation dans le monde, comme ce fut le cas durant les deux dernières années. Et comme toute crise qui s’éternise, ce conflit risque de devenir un paramètre structurel dans les diagnostics macroéconomiques, à l’instar du Covid-19, qui, malgré la stabilité de la situation épidémiologique, continue d’agir sur les perspectives, décisions et politiques des Etats.
Pour un pays comme le Maroc, qui maintient des relations économiques prometteuses avec Moscou tout comme Kiev, la politique de prudence basée sur une neutralité active et équilibrée demeure un atout majeur. Depuis le début du conflit, le Royaume s’est positionné en se basant sur sa doctrine diplomatique fondamentale prônant le respect de l’intégrité territoriale des États, ainsi que des évidences comme la proscription du recours à la violence. Deux ans plus tard, Rabat négocie avec Kiev les modalités de création d’un pôle céréalier ukrainien pour l’Afrique, sans pour autant rompre les liens solides avec les Russes, avec qui le business, surtout gazier, va bon train. Maintenant que la nouvelle année s’annonce aussi chamboulée que les précédentes, le Maroc a tout intérêt à chercher comment engranger davantage les dividendes issus de cette situation.
Loin des polémiques politico-politiciennes cherchant à déterminer qui est le responsable de ce retour brusque et brutal aux armes, cette escalade fait plonger la nouvelle année dans l’incertitude, au moment où les chaînes d’approvisionnement commençaient à peine à se réorganiser. La Russie et l’Ukraine sont des producteurs majeurs de matières premières, notamment de pétrole, de gaz, de céréales et de métaux, et le prolongement de leur guerre ne peut qu’alimenter davantage l’inflation dans le monde, comme ce fut le cas durant les deux dernières années. Et comme toute crise qui s’éternise, ce conflit risque de devenir un paramètre structurel dans les diagnostics macroéconomiques, à l’instar du Covid-19, qui, malgré la stabilité de la situation épidémiologique, continue d’agir sur les perspectives, décisions et politiques des Etats.
Pour un pays comme le Maroc, qui maintient des relations économiques prometteuses avec Moscou tout comme Kiev, la politique de prudence basée sur une neutralité active et équilibrée demeure un atout majeur. Depuis le début du conflit, le Royaume s’est positionné en se basant sur sa doctrine diplomatique fondamentale prônant le respect de l’intégrité territoriale des États, ainsi que des évidences comme la proscription du recours à la violence. Deux ans plus tard, Rabat négocie avec Kiev les modalités de création d’un pôle céréalier ukrainien pour l’Afrique, sans pour autant rompre les liens solides avec les Russes, avec qui le business, surtout gazier, va bon train. Maintenant que la nouvelle année s’annonce aussi chamboulée que les précédentes, le Maroc a tout intérêt à chercher comment engranger davantage les dividendes issus de cette situation.
