C’est sur son mur Facebook que le physicien et chimiste Rachid Yazami a exprimé sa fierté, en apprenant que Toyota et des scientifiques de l’Université de Kyoto venaient de tester la batterie à ion fluorure (FIB), qu’il avait inventée en 2007.
Avec cette nouvelle technologie de batteries (FIB) sept fois plus élevée, le contenu énergétique d’une batterie de véhicule pourrait être considérablement augmenté, pour le même espace d’installation.
Cette invention du physicien marocain devrait offrir environ sept fois plus d’énergie par unité de poids que les batteries lithium-ion conventionnelles et pourrait permettre aux véhicules électriques de parcourir 1000 kilomètres avec une seule charge.
D’ailleurs, Rachid Yazami, qui détient plus de 100 brevets et compte plus de 200 publications scientifiques, avait contribué de manière significative à l’élaboration des batteries au lithium-ion, utilisées aujourd’hui sur tous nos smartphones et tablettes, comme sur des voitures électriques.
A ce jour, nous ignorons à quel point le prototype testé à Kyoto est éloigné de la production en série. De manière générale, du moins avec les batteries lithiumion connues jusqu’à présent, il n’est pas toujours possible que les valeurs des prototypes soient transférées de l’échelle du laboratoire à la production de masse. Cependant, les batteries aux ions fluorures se dispensent complètement de lithium. Ces batteries génèrent de l’électricité en transportant des ions de fluorure, à travers un électrolyte, d’une électrode à une autre. L’avantage est que plusieurs électrons par atome métallique peuvent être transférés, ce qui explique la densité d’énergie élevée.
Un petit souci technique
Les batteries FIB ne sont pas encore établies car elles ne fonctionnent qu’à des températures élevées. L’électrolyte solide doit être chauffé suffisamment pour le rendre conducteur. Les électrodes se dilatent également à des températures élevées. C’est exactement ce que l’équipe de recherche de Toyota et de l’Université de Kyoto tente désormais de résoudre avec l’alliage de cobalt, de nickel et de cuivre. Maintenant, la combinaison de matériaux doit être optimisée afin que la batterie puisse être chargée et déchargée sans perte de capacité.
En 2018, des scientifiques de Honda Research Institute, des chercheurs du California Institute of Technology et du Jet Propulsion Laboratory de la NASA avaient réussi à développer une cellule FIB qui pouvait fonctionner à température ambiante. Le hic, c’est que les cellules n’ont survécu qu’à sept cycles.
Selon les experts, les cellules FIB n’arriveront pas sur le marché avant 2030, mais nous restons quand même fiers de notre concitoyen, Rachid Yazami, qui ne cesse de mettre sa connaissance scientifique au service de l’humanité.
Avec cette nouvelle technologie de batteries (FIB) sept fois plus élevée, le contenu énergétique d’une batterie de véhicule pourrait être considérablement augmenté, pour le même espace d’installation.
Cette invention du physicien marocain devrait offrir environ sept fois plus d’énergie par unité de poids que les batteries lithium-ion conventionnelles et pourrait permettre aux véhicules électriques de parcourir 1000 kilomètres avec une seule charge.
D’ailleurs, Rachid Yazami, qui détient plus de 100 brevets et compte plus de 200 publications scientifiques, avait contribué de manière significative à l’élaboration des batteries au lithium-ion, utilisées aujourd’hui sur tous nos smartphones et tablettes, comme sur des voitures électriques.
A ce jour, nous ignorons à quel point le prototype testé à Kyoto est éloigné de la production en série. De manière générale, du moins avec les batteries lithiumion connues jusqu’à présent, il n’est pas toujours possible que les valeurs des prototypes soient transférées de l’échelle du laboratoire à la production de masse. Cependant, les batteries aux ions fluorures se dispensent complètement de lithium. Ces batteries génèrent de l’électricité en transportant des ions de fluorure, à travers un électrolyte, d’une électrode à une autre. L’avantage est que plusieurs électrons par atome métallique peuvent être transférés, ce qui explique la densité d’énergie élevée.
Un petit souci technique
Les batteries FIB ne sont pas encore établies car elles ne fonctionnent qu’à des températures élevées. L’électrolyte solide doit être chauffé suffisamment pour le rendre conducteur. Les électrodes se dilatent également à des températures élevées. C’est exactement ce que l’équipe de recherche de Toyota et de l’Université de Kyoto tente désormais de résoudre avec l’alliage de cobalt, de nickel et de cuivre. Maintenant, la combinaison de matériaux doit être optimisée afin que la batterie puisse être chargée et déchargée sans perte de capacité.
En 2018, des scientifiques de Honda Research Institute, des chercheurs du California Institute of Technology et du Jet Propulsion Laboratory de la NASA avaient réussi à développer une cellule FIB qui pouvait fonctionner à température ambiante. Le hic, c’est que les cellules n’ont survécu qu’à sept cycles.
Selon les experts, les cellules FIB n’arriveront pas sur le marché avant 2030, mais nous restons quand même fiers de notre concitoyen, Rachid Yazami, qui ne cesse de mettre sa connaissance scientifique au service de l’humanité.
Nabil LAAROUSSI