L'ONU demande aux Etats-Unis de lever leurs sanctions envers l'Iran en conformité avec l'accord sur le nucléaire iranien de 2015 et à Téhéran de revenir à ses engagements pour limiter son programme atomique, a déclaré mardi la secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les Affaires politiques.
"J'appelle les Etats-Unis à lever leurs sanctions comme indiqué (dans l'accord) et à étendre les dérogations concernant le commerce du pétrole avec l'Iran", a déclaré Rosemary DiCarlo, alors que des négociations internationales ont repris à Vienne sur le programme nucléaire iranien.
"L'extension des dérogations américaines concernant certaines activités civiles liées au nucléaire (...) est également importante", a ajouté la responsable au Conseil de sécurité de l'ONU.
"Des prolongations de dérogation sont également nécessaires pour le transfert d'uranium enrichi hors d'Iran en échange d'uranium naturel", a-t-elle précisé.
Quant à l'Iran, "nous (lui) demandons de revenir sur les mesures prises qui ne sont pas conformes à ses engagements liés au nucléaire" dans le cadre de l'accord, a-t-elle poursuivi.
Ces remarques interviennent tandis que le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, a pour sa part estimé que des modifications devront être apportées au traité initial, "2022 est une année tellement différente de 2015".
Des "alternatives" américaines à l'accord
Dans une déclaration commune, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France, parties de l'accord nucléaire avec la Russie et la Chine, ont assuré que "la porte diplomatique restait fermement ouverte pour un accord maintenant". "L'Iran doit choisir entre l'effondrement" de l'accord nucléaire "et un accord juste et global", dans l'intérêt du peuple iranien, ont ajouté ces pays.
Pour sa part, le secrétaire d'Etat américain Anthony Blinken a annoncé mardi 14 décembre que son pays préparait "activement" avec ses alliés des "alternatives" à l'accord sur le nucléaire iranien si les négociations de Vienne visant à le sauver échouaient.
Blinken a déclaré que les États-Unis continuaient de faire preuve de diplomatie dans leurs relations avec l'Iran, car il s'agissait de l'une des meilleures options disponibles.
"Bientôt, il serait trop tard, et l'Iran n'a pas encore engagé de véritables négociations", a ajouté Blinken, lors d'une conférence de presse dans la capitale indonésienne, Jakarta.
Peu de temps avant cela, l'Iran a accusé les signataires occidentaux de l'accord nucléaire de 2015 de poursuivre le jeu du blâme, un jour après que des diplomates européens aient déclaré que l'accord serait bientôt inutile si des progrès n'étaient pas réalisés.
L'ambassadeur iranien à l'ONU, Majid Takht Ravanchi, quant à lui, a assuré que son pays, pour reprendre ses engagements dans l'accord nucléaire, "n'imposait aucune pré-conditions ou nouvelles conditions", et que toutes ses mesures prises depuis le départ de l'accord des Etats-Unis étaient "réversibles".
Son homologue américaine, Linda Thomas-Greenfield, s'est borné à rappeler pour sa part que les Etats-Unis étaient "préparés à se conformer à nouveau (à l'accord) si l'Iran fait de même".
"J'appelle les Etats-Unis à lever leurs sanctions comme indiqué (dans l'accord) et à étendre les dérogations concernant le commerce du pétrole avec l'Iran", a déclaré Rosemary DiCarlo, alors que des négociations internationales ont repris à Vienne sur le programme nucléaire iranien.
"L'extension des dérogations américaines concernant certaines activités civiles liées au nucléaire (...) est également importante", a ajouté la responsable au Conseil de sécurité de l'ONU.
"Des prolongations de dérogation sont également nécessaires pour le transfert d'uranium enrichi hors d'Iran en échange d'uranium naturel", a-t-elle précisé.
Quant à l'Iran, "nous (lui) demandons de revenir sur les mesures prises qui ne sont pas conformes à ses engagements liés au nucléaire" dans le cadre de l'accord, a-t-elle poursuivi.
Ces remarques interviennent tandis que le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, a pour sa part estimé que des modifications devront être apportées au traité initial, "2022 est une année tellement différente de 2015".
Des "alternatives" américaines à l'accord
Dans une déclaration commune, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France, parties de l'accord nucléaire avec la Russie et la Chine, ont assuré que "la porte diplomatique restait fermement ouverte pour un accord maintenant". "L'Iran doit choisir entre l'effondrement" de l'accord nucléaire "et un accord juste et global", dans l'intérêt du peuple iranien, ont ajouté ces pays.
Pour sa part, le secrétaire d'Etat américain Anthony Blinken a annoncé mardi 14 décembre que son pays préparait "activement" avec ses alliés des "alternatives" à l'accord sur le nucléaire iranien si les négociations de Vienne visant à le sauver échouaient.
Blinken a déclaré que les États-Unis continuaient de faire preuve de diplomatie dans leurs relations avec l'Iran, car il s'agissait de l'une des meilleures options disponibles.
"Bientôt, il serait trop tard, et l'Iran n'a pas encore engagé de véritables négociations", a ajouté Blinken, lors d'une conférence de presse dans la capitale indonésienne, Jakarta.
Peu de temps avant cela, l'Iran a accusé les signataires occidentaux de l'accord nucléaire de 2015 de poursuivre le jeu du blâme, un jour après que des diplomates européens aient déclaré que l'accord serait bientôt inutile si des progrès n'étaient pas réalisés.
L'ambassadeur iranien à l'ONU, Majid Takht Ravanchi, quant à lui, a assuré que son pays, pour reprendre ses engagements dans l'accord nucléaire, "n'imposait aucune pré-conditions ou nouvelles conditions", et que toutes ses mesures prises depuis le départ de l'accord des Etats-Unis étaient "réversibles".
Son homologue américaine, Linda Thomas-Greenfield, s'est borné à rappeler pour sa part que les Etats-Unis étaient "préparés à se conformer à nouveau (à l'accord) si l'Iran fait de même".