Alors que le Projet de Loi de Finances (PLF) 2024 approche de son adoption finale, un mot semble avoir été omis dans les discussions : la « relance ». L’Exécutif a donné la priorité à l’investissement, avec une enveloppe record de 335 milliards de dirhams, et qui profitera, certes, à quelques secteurs de l’économie nationale, à leur tête le BTP (Bâtiment et Travaux Publics). Mais depuis les crises successives du Covid, de la guerre en Ukraine, de la sécheresse, sans oublier le séisme d’Al-Haouz, une grande partie de notre tissu économique est toujours en léthargie. Preuve en est : les chiffres peu rassurants révélés par les institutions marocaines et internationales.
Le Haut Commissariat au Plan (HCP) a ainsi indiqué qu’entre le troisième trimestre de 2022 et celui de 2023, 297.000 postes d’emploi ont été perdus, plaçant le taux de chômage à un record historique de 13,5 %. La Banque Mondiale confirme ce constat. L’institution de Bretton Woods vient de publier un rapport de suivi de l’économie marocaine, dans lequel elle juge sévèrement une économie nationale dont le taux de croissance potentiel a considérablement diminué depuis les années 2000. Avec une croissance estimée à 3,6%, les performances de l’économie marocaine restent en dessous de la moyenne des marchés émergents et des économies en développement.
Les quelques bonnes réalisations du tourisme et de l’automobile ne doivent pas nous faire oublier cette réalité. Redémarrer la machine économique devrait être notre priorité absolue, et ce, à travers une politique de relance intégrée et ambitieuse. Sinon, on continuera à faire du “window dressing” avec quelques exploits ponctuels et périodiques, en oubliant que des centaines d’entreprises souffrent et que des centaines de milliers de nos concitoyens sont éjectés du marché du travail.
Le Haut Commissariat au Plan (HCP) a ainsi indiqué qu’entre le troisième trimestre de 2022 et celui de 2023, 297.000 postes d’emploi ont été perdus, plaçant le taux de chômage à un record historique de 13,5 %. La Banque Mondiale confirme ce constat. L’institution de Bretton Woods vient de publier un rapport de suivi de l’économie marocaine, dans lequel elle juge sévèrement une économie nationale dont le taux de croissance potentiel a considérablement diminué depuis les années 2000. Avec une croissance estimée à 3,6%, les performances de l’économie marocaine restent en dessous de la moyenne des marchés émergents et des économies en développement.
Les quelques bonnes réalisations du tourisme et de l’automobile ne doivent pas nous faire oublier cette réalité. Redémarrer la machine économique devrait être notre priorité absolue, et ce, à travers une politique de relance intégrée et ambitieuse. Sinon, on continuera à faire du “window dressing” avec quelques exploits ponctuels et périodiques, en oubliant que des centaines d’entreprises souffrent et que des centaines de milliers de nos concitoyens sont éjectés du marché du travail.