Fidèle à sa tradition annuelle, l’Alliance des Economistes Istiqlaliens (AEI) vient de dévoiler ses recommandations pour le Projet de Loi de Finances (PLF) 2024. L'AEI, think-tank économique du Parti de l’Istiqlal, n’hésite pas à recommander, à critiquer et à appeler à la réorientation des politiques publiques, quelle que soit la coalition gouvernementale au pouvoir. Que leur parti soit dans la majorité ou dans l’opposition, les experts de l’AEI maintiennent une même ligne, celle de la promotion et du développement de l’économie marocaine.
Les propositions de l’AEI tombent à point nommé. Début août, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a adressé aux Départements ministériels la note de cadrage du budget de 2024. Et dans un mois, les Parlementaires feront leur rentrée et se pencheront en priorité sur le PLF de l’année prochaine. Cette contribution de l’AEI viendra sans doute alimenter les réflexions et les débats autour du projet que l’Exécutif soumettra aux élus de la nation.
Après des années difficiles où notre pays a senti le vent du boulet, il est temps de remettre notre économie en marche. La rentrée risque d’être compliquée pour beaucoup de familles, du fait que l’inflation, toujours élevée, va se conjuguer aux frais scolaires et à l’augmentation récente du prix du carburant. L’AEI appelle à agir d’urgence afin de revenir à des niveaux soutenables d’inflation, en réformant le marché des produits agricoles, tout en maintenant le cap d’une politique économique expansionniste et en évitant toute éventuelle hausse du taux directeur.
Le think-tank istiqlalien n’a pas oublié le défi du siècle du Maroc : le stress hydrique. Ne pas investir tout de suite dans de grands projets hydrauliques risque de compromettre l’avenir et la stabilité du pays. C’est pour cela que l’AEI insiste, dans sa note, sur l’accélération de la cadence et la sécurisation des investissements dans le secteur de l’eau, ainsi que l’utilisation plus responsable des nappes phréatiques, à travers une sensibilisation du public à l’exploitation durable des ressources en eau, et une rationalisation juste de l’eau potable et d’irrigation.
Les propositions de l’AEI tombent à point nommé. Début août, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a adressé aux Départements ministériels la note de cadrage du budget de 2024. Et dans un mois, les Parlementaires feront leur rentrée et se pencheront en priorité sur le PLF de l’année prochaine. Cette contribution de l’AEI viendra sans doute alimenter les réflexions et les débats autour du projet que l’Exécutif soumettra aux élus de la nation.
Après des années difficiles où notre pays a senti le vent du boulet, il est temps de remettre notre économie en marche. La rentrée risque d’être compliquée pour beaucoup de familles, du fait que l’inflation, toujours élevée, va se conjuguer aux frais scolaires et à l’augmentation récente du prix du carburant. L’AEI appelle à agir d’urgence afin de revenir à des niveaux soutenables d’inflation, en réformant le marché des produits agricoles, tout en maintenant le cap d’une politique économique expansionniste et en évitant toute éventuelle hausse du taux directeur.
Le think-tank istiqlalien n’a pas oublié le défi du siècle du Maroc : le stress hydrique. Ne pas investir tout de suite dans de grands projets hydrauliques risque de compromettre l’avenir et la stabilité du pays. C’est pour cela que l’AEI insiste, dans sa note, sur l’accélération de la cadence et la sécurisation des investissements dans le secteur de l’eau, ainsi que l’utilisation plus responsable des nappes phréatiques, à travers une sensibilisation du public à l’exploitation durable des ressources en eau, et une rationalisation juste de l’eau potable et d’irrigation.
Soufiane CHAHID