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Pensez à l’Education, pensez à l’Histoire !


Rédigé par Saâd JAFRI le Mardi 14 Novembre 2023



Pensez à l’Education, pensez à l’Histoire !
Écoles vides, enseignants en grève, parents en colère, élèves perdus… trois mois après la rentrée scolaire, la tension règne encore dans le secteur de l’Education. La pomme de discorde concerne principalement les dispositions du nouveau Statut unifié, adopté le 27 septembre dernier par le Conseil de gouvernement, et qui sont le fruit de consultations nationales qui ont impliqué environ 21.000 enseignantes et enseignants, plus de 33.000 élèves et quelque 20.000 familles.

Ce statut, doté d’une enveloppe de 9 milliards de dirhams, est rejeté catégoriquement par les syndicats du corps éducatif, qui appellent à la satisfaction de l’ensemble de leurs revendications avant de rejoindre les salles de classe, au moment où l’Exécutif préconise le dialogue, sans interruption de l’école. C’est le message clé de la réunion de la majorité gouvernementale, qui s’est attardée sur la crise éducative que connaît actuellement le Maroc et qui hypothèque l’avenir de plus de 8 millions d’élèves.

Le deuxième message adressé par le trio gouvernemental, c’est son soutien indéfectible au ministre de tutelle, Chakib Benmoussa, dont la mission est de fonder le socle d’une école publique équitable, qui met l’intérêt de l’élève au sommet des priorités. Un objectif qui passe inévitablement par la consolidation des processus de monitoring auprès des établissements scolaires et le raffermissement du régime d’évaluation, mais également de sanctions, appliqué aux cadres éducatifs. Car oui, nul ne peut nier que l’école marocaine a longtemps été victime d’un laxisme aberrant, dont les répercussions se traduisent par l’absence récurrente du Maroc dans les fameux baromètres éducatifs internationaux.

Pour une fois, la volonté de réformer le secteur est palpable. L’idéal serait donc d’en profiter pour que, dans le futur, les enseignants, les syndicats, les députés et les ministres actuels, soient commémorés comme ceux qui ont révolutionné l’enseignement au Maroc, plutôt que d’être perçus comme ceux qui ont conduit à sa ruine.



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