Depuis des semaines, les officines naviguent à vue ! Certains antibiotiques contenant l’azithromycine ou encore des médicaments à base de zinc ou de vitamine C, en particulier ceux destinés au traitement Covid, se font de plus en plus rares dans les tiroirs des pharmaciens. Les raisons derrière cet état des lieux déplorable est qu’en plus de la forte sollicitation subie par les fabricants en ces temps de crise, le phénomène d’automédication préventive se propage de plus en plus parmi les Marocains dans la crainte d’être infectés par le Coronavirus, ce qui amoindrit considérablement les stocks.
Etonnamment, ce comportement alarmant ne semble pas déranger le ministre de la Santé, qui, malgré les multiples sollicitations des professionnels, pour remédier à l’indisponibilité de certains médicaments importants dans le traitement du virus, demeure laconique dans ses réactions. Pourtant, c’est ce même manque de communication qui a donné naissance à cette ruée sur les médicaments. C’est le ministère qui, au lieu de donner des recommandations quotidiennes sur le renforcement du système immunitaire en appelant à améliorer l’hygiène de vie pour limiter les risques de contaminations, a préconisé la communication sur la chloroquine et autres médicaments utilisés dans le protocole Covid.
On l’aura bien compris, la communication de crise n’est pas le point fort de l’Exécutif, néanmoins, plus d’effort est de mise, car l’impression qui se dégage actuellement est que la majorité gouvernementale dans sa globalité n’est pas consciente de la véritable portée de cette crise et qu’elle n’en maîtrise pas les tenants et aboutissants.
Le Maroc passe par les pires moments de la pandémie suite au rebond des contaminations. Il est donc temps pour la majorité d’accorder ses violons pour entamer une communication qui serait à la hauteur des défis de la crise.
Etonnamment, ce comportement alarmant ne semble pas déranger le ministre de la Santé, qui, malgré les multiples sollicitations des professionnels, pour remédier à l’indisponibilité de certains médicaments importants dans le traitement du virus, demeure laconique dans ses réactions. Pourtant, c’est ce même manque de communication qui a donné naissance à cette ruée sur les médicaments. C’est le ministère qui, au lieu de donner des recommandations quotidiennes sur le renforcement du système immunitaire en appelant à améliorer l’hygiène de vie pour limiter les risques de contaminations, a préconisé la communication sur la chloroquine et autres médicaments utilisés dans le protocole Covid.
On l’aura bien compris, la communication de crise n’est pas le point fort de l’Exécutif, néanmoins, plus d’effort est de mise, car l’impression qui se dégage actuellement est que la majorité gouvernementale dans sa globalité n’est pas consciente de la véritable portée de cette crise et qu’elle n’en maîtrise pas les tenants et aboutissants.
Le Maroc passe par les pires moments de la pandémie suite au rebond des contaminations. Il est donc temps pour la majorité d’accorder ses violons pour entamer une communication qui serait à la hauteur des défis de la crise.
Saâd JAFRI