Le géant californien vient d’annoncer la baisse de son pourcentage de commissions du Play Store à la suite des critiques concernant sa structure tarifaire de plusieurs entreprises, notamment Spotify, Microsoft Corp, Technology SA. Cette décision intervient au moment où le géant américain fait l’objet de multiples plaintes pour abus de position dominante, que ce soit aux États-Unis ou ailleurs dans le monde.
« Nous avons travaillé avec nos partenaires dans les secteurs des rencontres, du fitness, de l’éducation et d’autres pour comprendre les nuances de leurs activités », a fait savoir Sameer Samat, vice-président en charge de la gestion des produits, ajoutant que « nous avons entendu dire que l’attrition des clients rend difficile pour les entreprises d’abonnement de bénéficier de ce taux réduit. Nous simplifions donc les choses pour nous assurer qu’elles le peuvent ».
Entrée en vigueur dans quelques mois
A partir du 1er janvier, les développeurs d’applications sur abonnements ne devront plus reverser que 15% contre 30% de leurs recettes à la firme de Mountain View. La baisse en question s’applique également pour tous les éditeurs de médias, de musique, de vidéo, de fitness, de rencontres, etc., dès le premier mois d’abonnement.
Dans le détail, les frais de service des livres électroniques et des plateformes de streaming musical à la demande, à savoir Spotify ou Deezer, peuvent bénéficier d’une réduction de commission allant jusqu’à 10%. « Les nouveaux tarifs reconnaissent l’économie de l’industrie des verticales de contenu multimédia et améliorent le fonctionnement de Google Play pour les développeurs et les communautés d’artistes, de musiciens et d’auteurs qu’ils représentent », a-t-il souligné.
Google face aux accusations d’abus de position dominante
Ces derniers mois, la société de Mountain View s’est vue pointer du doigt du fait du recours à l’usage de la position de son moteur de recherche pour assoir son emprise sur internet et freiner l’arrivée de concurrents.
L’inde, par exemple, reproche à Google d’annihiler la concurrence en ce qui concerne les systèmes d’exploitation sur mobile. Encore récemment, elle a reçu une amende de 177 millions de dollars en Corée du Sud liée à Android, et d’autres procédures sont en cours aux États-Unis et en Europe.
En outre, le géant américain du numérique est accusé par 37 États américains d’avoir créé un « monopole illégal » dans l’accès aux applications mobiles via sa boutique en ligne Play Store. Il faut rappeler que les systèmes d’exploitation Android de Google sont installés sur plus de 95% des smartphones dans le monde, et contrôlent les applications pouvant y être installées avec sa propre boutique en ligne afin d’encaisser des commissions au passage.
« Nous avons travaillé avec nos partenaires dans les secteurs des rencontres, du fitness, de l’éducation et d’autres pour comprendre les nuances de leurs activités », a fait savoir Sameer Samat, vice-président en charge de la gestion des produits, ajoutant que « nous avons entendu dire que l’attrition des clients rend difficile pour les entreprises d’abonnement de bénéficier de ce taux réduit. Nous simplifions donc les choses pour nous assurer qu’elles le peuvent ».
Entrée en vigueur dans quelques mois
A partir du 1er janvier, les développeurs d’applications sur abonnements ne devront plus reverser que 15% contre 30% de leurs recettes à la firme de Mountain View. La baisse en question s’applique également pour tous les éditeurs de médias, de musique, de vidéo, de fitness, de rencontres, etc., dès le premier mois d’abonnement.
Dans le détail, les frais de service des livres électroniques et des plateformes de streaming musical à la demande, à savoir Spotify ou Deezer, peuvent bénéficier d’une réduction de commission allant jusqu’à 10%. « Les nouveaux tarifs reconnaissent l’économie de l’industrie des verticales de contenu multimédia et améliorent le fonctionnement de Google Play pour les développeurs et les communautés d’artistes, de musiciens et d’auteurs qu’ils représentent », a-t-il souligné.
Google face aux accusations d’abus de position dominante
Ces derniers mois, la société de Mountain View s’est vue pointer du doigt du fait du recours à l’usage de la position de son moteur de recherche pour assoir son emprise sur internet et freiner l’arrivée de concurrents.
L’inde, par exemple, reproche à Google d’annihiler la concurrence en ce qui concerne les systèmes d’exploitation sur mobile. Encore récemment, elle a reçu une amende de 177 millions de dollars en Corée du Sud liée à Android, et d’autres procédures sont en cours aux États-Unis et en Europe.
En outre, le géant américain du numérique est accusé par 37 États américains d’avoir créé un « monopole illégal » dans l’accès aux applications mobiles via sa boutique en ligne Play Store. Il faut rappeler que les systèmes d’exploitation Android de Google sont installés sur plus de 95% des smartphones dans le monde, et contrôlent les applications pouvant y être installées avec sa propre boutique en ligne afin d’encaisser des commissions au passage.
S. M.