Depuis plus d’un mois, les prix du pétrole sur le marché international enchaînent les baisses jusqu’à descendre en deçà de la barre des 80 dollars/baril. En parallèle, les prix des carburants sur le marché national poursuivent étonnamment leur flambée dans la durée, suscitant ainsi l’ire des consommateurs finaux.
Un raz-le-bol légitime et amplement justifié au regard des prix du sans-plomb et du diesel qui frôlent respectivement les 15 et 16 dirhams, dans une conjoncture où les ménages se serrent la ceinture pour pouvoir boucler leurs fins de mois. Il est vrai que le tarif de l’or noir se fractionne en plusieurs segments, impliquant non seulement le prix du baril brut, mais également la marge de raffinage et celle de distribution, sans oublier le packaging fiscal appliqué sur les opérateurs pétroliers (TVA et TIC) atteignant 37% sur le gasoil et 47% sur le super. Mais il n’en demeure pas moins vrai que tous ces paramètres n’expliquent pas, ou du moins pas complètement, les hausses successives du prix à la pompe. D’autant que, s’il y a un an, les pétroliers jouaient la carte de la variation réelle des stocks par rapport au prix du marché, aujourd’hui, cet alibi n’est plus valable du moment que les voies d’approvisionnement sont sous contrôle, contrairement à 2022 où la guerre en Ukraine a causé des perturbations indéniables et conséquentes.
Tous ces paramètres conjoncturels ne font que renforcer la thèse des pratiques anticoncurrentielles, sachant que le Conseil de la Concurrence a épinglé, en août dernier, neuf sociétés, contre lesquelles il avait déclaré disposer d’éléments probants qui caractérisent l’existence de mauvaises pratiques. L’idée serait maintenant de suivre ce dossier jusqu’au bout et ne pas le laisser s’éterniser, à l’image de l’affaire de 2016 relative à une éventuelle entente entre pétroliers, laquelle a coûté son poste à l’ex-patron du Conseil de la Concurrence. Car cette flambée durable du prix à la pompe n’impacte pas que les automobilistes, mais également tous les ménages qui paient désormais leurs paniers et leurs services deux fois plus chers !
Un raz-le-bol légitime et amplement justifié au regard des prix du sans-plomb et du diesel qui frôlent respectivement les 15 et 16 dirhams, dans une conjoncture où les ménages se serrent la ceinture pour pouvoir boucler leurs fins de mois. Il est vrai que le tarif de l’or noir se fractionne en plusieurs segments, impliquant non seulement le prix du baril brut, mais également la marge de raffinage et celle de distribution, sans oublier le packaging fiscal appliqué sur les opérateurs pétroliers (TVA et TIC) atteignant 37% sur le gasoil et 47% sur le super. Mais il n’en demeure pas moins vrai que tous ces paramètres n’expliquent pas, ou du moins pas complètement, les hausses successives du prix à la pompe. D’autant que, s’il y a un an, les pétroliers jouaient la carte de la variation réelle des stocks par rapport au prix du marché, aujourd’hui, cet alibi n’est plus valable du moment que les voies d’approvisionnement sont sous contrôle, contrairement à 2022 où la guerre en Ukraine a causé des perturbations indéniables et conséquentes.
Tous ces paramètres conjoncturels ne font que renforcer la thèse des pratiques anticoncurrentielles, sachant que le Conseil de la Concurrence a épinglé, en août dernier, neuf sociétés, contre lesquelles il avait déclaré disposer d’éléments probants qui caractérisent l’existence de mauvaises pratiques. L’idée serait maintenant de suivre ce dossier jusqu’au bout et ne pas le laisser s’éterniser, à l’image de l’affaire de 2016 relative à une éventuelle entente entre pétroliers, laquelle a coûté son poste à l’ex-patron du Conseil de la Concurrence. Car cette flambée durable du prix à la pompe n’impacte pas que les automobilistes, mais également tous les ménages qui paient désormais leurs paniers et leurs services deux fois plus chers !