C’est avec beaucoup d’humilité que Majid El Bouazzaoui, Président d’OFEED (lire l’entretien ici ) évoque le Prix de l’Innovation qui lui a été décerné à la 34ème édition du World Genius Convention (WGC) organisée au Japon par l’Institut International d’Invention et d’Innovation (IIII) : « Voiture électrique sans batteries ». Il a été également primé à la 13ème édition du Salon européen de la créativité et de l’innovation Euroinvent 2021, tenu en Roumanie.
A la question de savoir sur quoi était fondé ce Prix ou les éléments fondateurs, notre interlocuteur souligne : « La distinction était fondée sur l’invention d’un nouveau concept de voiture électrique sans batterie. Surtout que les batteries des voitures électriques posent de nombreux grands problèmes ».
En effet, dit-il, la production des batteries des voitures électriques pose de grands problèmes environnementaux, notamment l’utilisation du lithium qui est un métal rare (souvent appelé or blanc) dont la production utilise beaucoup d’eau et met à mal les écosystèmes.
Dans ses descriptions, Majid El Bouazzaoui ajoute que « la capacité des batteries diminue avec le temps : si leur capacité n’atteint plus 75 %, elles ne peuvent plus être utilisées dans les véhicules ».
Autrement dit, les batteries en fin de vie constituent un problème dans la gestion des déchets. D’où le fait que son innovation apporte un début de solution. Mais selon lui, la recharge reste une contrainte et l’utilisation de la clim ou du chauffage diminue rapidement l’autonomie des batteries. Sachant que l’augmentation de l’autonomie signifie plus de poids, et plus de temps de charge…Les batteries augmentent le poids du véhicule : par exemple Tesla a 600 Kg de batteries et Renault a 320 Kg de batteries.
Principe d’induction
L’inventeur nous explique également que « pour les longs trajets, le temps de recharge et la disponibilité des bornes deviennent des contraintes. Sans oublier aussi que le temps de charge dépend aussi de la puissance disponible au point de recharge : sur une prise classique à la maison ça peut nécessiter 6 heures pour arriver à 80 % de charge ».
Autres problématiques, les batteries des véhicules électriques coûtent encore très cher. Elles nécessitent un système de refroidissement sinon, il y a des risques de chauffe ou d’explosion.
Le concept qui a valu le Prix à Majid El Bouazzaoui repose sur le principe d’induction entre deux bobines, qui est un phénomène permettant de générer un courant électrique à partir d’un champ électromagnétique. Un vrai parcours de battant pour arriver à cette innovation.
Enfin, rappelons que l’OFEED Maroc vise à accompagner les plans et stratégies du gouvernement sous la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour faire du Maroc un acteur majeur au niveau mondial, dans le champ de l’innovation et de la créativité, et contribuer à la mise en valeur de son capital immatériel.
A la question de savoir sur quoi était fondé ce Prix ou les éléments fondateurs, notre interlocuteur souligne : « La distinction était fondée sur l’invention d’un nouveau concept de voiture électrique sans batterie. Surtout que les batteries des voitures électriques posent de nombreux grands problèmes ».
En effet, dit-il, la production des batteries des voitures électriques pose de grands problèmes environnementaux, notamment l’utilisation du lithium qui est un métal rare (souvent appelé or blanc) dont la production utilise beaucoup d’eau et met à mal les écosystèmes.
Dans ses descriptions, Majid El Bouazzaoui ajoute que « la capacité des batteries diminue avec le temps : si leur capacité n’atteint plus 75 %, elles ne peuvent plus être utilisées dans les véhicules ».
Autrement dit, les batteries en fin de vie constituent un problème dans la gestion des déchets. D’où le fait que son innovation apporte un début de solution. Mais selon lui, la recharge reste une contrainte et l’utilisation de la clim ou du chauffage diminue rapidement l’autonomie des batteries. Sachant que l’augmentation de l’autonomie signifie plus de poids, et plus de temps de charge…Les batteries augmentent le poids du véhicule : par exemple Tesla a 600 Kg de batteries et Renault a 320 Kg de batteries.
Principe d’induction
L’inventeur nous explique également que « pour les longs trajets, le temps de recharge et la disponibilité des bornes deviennent des contraintes. Sans oublier aussi que le temps de charge dépend aussi de la puissance disponible au point de recharge : sur une prise classique à la maison ça peut nécessiter 6 heures pour arriver à 80 % de charge ».
Autres problématiques, les batteries des véhicules électriques coûtent encore très cher. Elles nécessitent un système de refroidissement sinon, il y a des risques de chauffe ou d’explosion.
Le concept qui a valu le Prix à Majid El Bouazzaoui repose sur le principe d’induction entre deux bobines, qui est un phénomène permettant de générer un courant électrique à partir d’un champ électromagnétique. Un vrai parcours de battant pour arriver à cette innovation.
Enfin, rappelons que l’OFEED Maroc vise à accompagner les plans et stratégies du gouvernement sous la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour faire du Maroc un acteur majeur au niveau mondial, dans le champ de l’innovation et de la créativité, et contribuer à la mise en valeur de son capital immatériel.
W. S.