Les affaires de pédocriminalité se sont multipliées à une vitesse affolante ces dernières années. Entre la sordide affaire du petit Adnane, le viol de la fillette à Tiflet, ou plus récemment le pédophile d’El-Jadida, ces scandales ont profondément bouleversé chaque Marocain. À chaque affaire, on se rappelle que parmi nous rodent des monstres, capables de faire mal aux plus innocents.
À l’horreur de ces faits s’ajoute l’indignation face à des condamnations jugées parfois trop légères. Les juges accordent des circonstances atténuantes à ces pédocriminels, conformément aux dispositions légales en vigueur. À chaque occurrence de ce phénomène, l’opinion publique réclame une réforme de ces lois, en adoptant des peines plus sévères.
Certes, une législation plus stricte pourrait dissuader certains pédophiles de passer à l’acte. Mais cela ne mettra malheureusement jamais un terme à ce phénomène. Et surtout, les peines interviennent après que l’enfant ait été affecté dans son intégrité physique et psychologique.
La protection de l’enfance réclame également des actions en amont. C’est-à-dire placer l’enfant au cœur de nos politiques publiques, porter une attention particulière à sa sécurité et à son épanouissement et, le cas échéant, intervenir avant que le drame ne survienne. Combien d’enfants se font frapper, martyriser, insulter par leurs parents, leurs proches, ou d’autres individus censés en prendre soin (enseignants, animateurs, coachs…) sous nos yeux, sans que personne n’ose bouger le petit doigt ?
Comment se fait-il que nous ayons, en tant que société, banalisé le fait de voir des enfants faire la manche ou s’adonner aux psychotropes dans nos rues ? Si leurs géniteurs s’avèrent incapables de les protéger et de leur garantir une vie décente, c’est à l’État d’intervenir afin de les placer là où ils devraient être : dans les rangs de l’école et dans un foyer protecteur. C’est à toutes ces questions que nous devons d’abord répondre, si nous avons vraiment à cœur de protéger l’enfance.
À l’horreur de ces faits s’ajoute l’indignation face à des condamnations jugées parfois trop légères. Les juges accordent des circonstances atténuantes à ces pédocriminels, conformément aux dispositions légales en vigueur. À chaque occurrence de ce phénomène, l’opinion publique réclame une réforme de ces lois, en adoptant des peines plus sévères.
Certes, une législation plus stricte pourrait dissuader certains pédophiles de passer à l’acte. Mais cela ne mettra malheureusement jamais un terme à ce phénomène. Et surtout, les peines interviennent après que l’enfant ait été affecté dans son intégrité physique et psychologique.
La protection de l’enfance réclame également des actions en amont. C’est-à-dire placer l’enfant au cœur de nos politiques publiques, porter une attention particulière à sa sécurité et à son épanouissement et, le cas échéant, intervenir avant que le drame ne survienne. Combien d’enfants se font frapper, martyriser, insulter par leurs parents, leurs proches, ou d’autres individus censés en prendre soin (enseignants, animateurs, coachs…) sous nos yeux, sans que personne n’ose bouger le petit doigt ?
Comment se fait-il que nous ayons, en tant que société, banalisé le fait de voir des enfants faire la manche ou s’adonner aux psychotropes dans nos rues ? Si leurs géniteurs s’avèrent incapables de les protéger et de leur garantir une vie décente, c’est à l’État d’intervenir afin de les placer là où ils devraient être : dans les rangs de l’école et dans un foyer protecteur. C’est à toutes ces questions que nous devons d’abord répondre, si nous avons vraiment à cœur de protéger l’enfance.