Nul ne peut nier que l’école marocaine est toujours étouffée par l’encombrement qui nuit à la qualité de l’enseignement. D’une année à l’autre, ce fléau chronique perdure en dépit des plans d’urgence et des efforts des ministres qui se sont succédé à la tête de la tutelle. Les autorités compétentes ont beau annoncer les chiffres des écoles nouvellement créées et des classes réaménagées, l’état des lieux demeure en deçà des attentes, en raison des retards qu’accusent les chantiers et les travaux de réfection.
Un problème d’autant plus interpellant que les enveloppes budgétaires sont là. La situation est tellement alarmante qu’elle s’est imposée à la Chambre des Représentants lors de la séance consacrée aux questions orales. Le ministre de l’Education nationale, Chakib Benmoussa, y est venu rendre compte des mesures prises par son département et s’expliquer sur les raisons des retards observés en matière de construction des écoles.
Le ministre a reconnu l’existence de dysfonctionnements qui retardent parfois la finalisation des chantiers, en renvoyant la balle aux entreprises qui, selon lui, peinent à trouver le foncier. A entendre son plaidoyer, on comprend que la complexité des procédures d’acquisition du foncier et d’obtention des autorisations pèse lourdement sur les entreprises qui ont remporté les marchés publics y afférents. A cela s’ajoute l’incapacité de certaines entreprises de finaliser les chantiers qui leur sont dévolus, et ce, pour des raisons financières. Certes, la pandémie et la hausse des prix des matières premières ont paralysé l’ensemble du secteur du BTP, mais l’Etat est intervenu avec un plan de sauvetage pour alléger la charge sur les entreprises du secteur.
Au-delà des difficultés techniques, la construction des écoles ne doit pas dépendre de la conjoncture économique et de la santé des entreprises de construction. D’où la nécessité d’une intervention directe des autorités compétentes. Ceci dit, Benmoussa a promis une réponse ferme via l’inspection générale chargée des affaires administratives qui a fait, selon lui, l’inventaire des chantiers inachevés afin de les relancer. Reste à savoir comment.
Un problème d’autant plus interpellant que les enveloppes budgétaires sont là. La situation est tellement alarmante qu’elle s’est imposée à la Chambre des Représentants lors de la séance consacrée aux questions orales. Le ministre de l’Education nationale, Chakib Benmoussa, y est venu rendre compte des mesures prises par son département et s’expliquer sur les raisons des retards observés en matière de construction des écoles.
Le ministre a reconnu l’existence de dysfonctionnements qui retardent parfois la finalisation des chantiers, en renvoyant la balle aux entreprises qui, selon lui, peinent à trouver le foncier. A entendre son plaidoyer, on comprend que la complexité des procédures d’acquisition du foncier et d’obtention des autorisations pèse lourdement sur les entreprises qui ont remporté les marchés publics y afférents. A cela s’ajoute l’incapacité de certaines entreprises de finaliser les chantiers qui leur sont dévolus, et ce, pour des raisons financières. Certes, la pandémie et la hausse des prix des matières premières ont paralysé l’ensemble du secteur du BTP, mais l’Etat est intervenu avec un plan de sauvetage pour alléger la charge sur les entreprises du secteur.
Au-delà des difficultés techniques, la construction des écoles ne doit pas dépendre de la conjoncture économique et de la santé des entreprises de construction. D’où la nécessité d’une intervention directe des autorités compétentes. Ceci dit, Benmoussa a promis une réponse ferme via l’inspection générale chargée des affaires administratives qui a fait, selon lui, l’inventaire des chantiers inachevés afin de les relancer. Reste à savoir comment.
Anass MACHLOUKH