La culture muséale a souffert d’une crise sans précédent, face à laquelle plusieurs mesures ont été prises en vue d’amortir le choc, mais également pour continuer de diffuser la culture artistique et faciliter son accessibilité. Le Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat a, pour maintenir ses activités, eu recours à la digitalisation de ces dispositifs muséaux pour « permettre aux amateurs de l’art de découvrir les œuvres artistiques autrement et d’avoir accès aux activités culturelles réalisées par le musée par le biais des visites virtuelles artistiques proposées, sans même avoir besoin de quitter son domicile », a déclaré Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées (FNM).
Il a, en outre, laissé ses portes ouvertes face aux habitants de la ville lumière en respectant à la lettre le protocole sanitaire mis en place par les autorités compétentes, en vue de juguler la propagation de la Covid-19, a-t-il ajouté. « Avec la distanciation sociale et la réorganisation des parcours au sein des expositions, les musées ne peuvent recevoir au mieux que la moitié de la jauge habituelle des visiteurs, mais, le plus souvent, ils en accueillent un peu moins », a souligné dans une déclaration à la presse, Abdelaziz El Idrissi, Directeur du Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain.
Il a, à cet effet, relevé que ce musée, avec une reprise axée sur une programmation orientée « art marocain », continue d’avoir un public quoiqu’il demeure assez réduit, comparé à la période d’avant crise, d’autant plus qu’il n’y a pas de touristes, ni de groupes scolaires, lesquels constituaient une partie importante des visiteurs.
« Le numérique ne remplacera jamais une visite au musée »
M. El Idrissi a fait savoir qu’il est certain que « le numérique ne remplacera jamais une visite au musée ni les échanges en réel, mais cela reste un extraordinaire outil à même de rapprocher l’art de la population », notant que l’engouement des amateurs de l’art vis-à-vis de cette pratique alternative, prouve qu’il y aura certainement un monde d’après pour les musées. Il a, par la même occasion, indiqué que les chiffres demeurent assez bas, « soit 200 personnes qui arrivent chaque vendredi au Musée Mohammed VI et une fréquence de cinquante à soixante-dix personnes par jour durant le reste de la semaine », estimant dans ce sens que la culture constitue, plus que jamais un service essentiel en période de crise « quand on est isolé, c’est la culture qui nous unit ».
Quand l’art devient un vecteur clé du développement
Si l’art est considéré par les uns un loisir ou une distraction de l’esprit, d’autres comme M. Qotbi estiment que l’art ne saurait se contenter d’émerveiller les esprits mais pourrait également contribuer à l’épanouissement socio-économique du pays. « L’ouverture du Musée Mohammed VI d’art moderne, a manifestement profité aux commerces environnants et aux hôtels grâce à la multiplication des visiteurs et de touristes qui se déplacent pour visiter les différentes expositions », rappelant que la culture pourrait être une source de revenu pour les artistes.
Pour la promotion de l’art moderne et contemporain
Il a, en outre, laissé ses portes ouvertes face aux habitants de la ville lumière en respectant à la lettre le protocole sanitaire mis en place par les autorités compétentes, en vue de juguler la propagation de la Covid-19, a-t-il ajouté. « Avec la distanciation sociale et la réorganisation des parcours au sein des expositions, les musées ne peuvent recevoir au mieux que la moitié de la jauge habituelle des visiteurs, mais, le plus souvent, ils en accueillent un peu moins », a souligné dans une déclaration à la presse, Abdelaziz El Idrissi, Directeur du Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain.
Il a, à cet effet, relevé que ce musée, avec une reprise axée sur une programmation orientée « art marocain », continue d’avoir un public quoiqu’il demeure assez réduit, comparé à la période d’avant crise, d’autant plus qu’il n’y a pas de touristes, ni de groupes scolaires, lesquels constituaient une partie importante des visiteurs.
« Le numérique ne remplacera jamais une visite au musée »
M. El Idrissi a fait savoir qu’il est certain que « le numérique ne remplacera jamais une visite au musée ni les échanges en réel, mais cela reste un extraordinaire outil à même de rapprocher l’art de la population », notant que l’engouement des amateurs de l’art vis-à-vis de cette pratique alternative, prouve qu’il y aura certainement un monde d’après pour les musées. Il a, par la même occasion, indiqué que les chiffres demeurent assez bas, « soit 200 personnes qui arrivent chaque vendredi au Musée Mohammed VI et une fréquence de cinquante à soixante-dix personnes par jour durant le reste de la semaine », estimant dans ce sens que la culture constitue, plus que jamais un service essentiel en période de crise « quand on est isolé, c’est la culture qui nous unit ».
Quand l’art devient un vecteur clé du développement
Si l’art est considéré par les uns un loisir ou une distraction de l’esprit, d’autres comme M. Qotbi estiment que l’art ne saurait se contenter d’émerveiller les esprits mais pourrait également contribuer à l’épanouissement socio-économique du pays. « L’ouverture du Musée Mohammed VI d’art moderne, a manifestement profité aux commerces environnants et aux hôtels grâce à la multiplication des visiteurs et de touristes qui se déplacent pour visiter les différentes expositions », rappelant que la culture pourrait être une source de revenu pour les artistes.
Pour la promotion de l’art moderne et contemporain
Situé au cœur de la capitale du Maroc, le Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (MMVI), est la première institution muséale dans le Royaume à consacrer ses différentes activités aux arts moderne et contemporain, depuis son inauguration en octobre 2014 par S.M le Roi Mohammed VI. Outre le fait qu’il s’agit de la première institution publique à répondre aux normes muséographiques internationales, l’architecture du MMVI est « à la fois empreinte d’une identité spécifique mais aussi d’une riche diversité culturelle, le bâtiment est né d’une volonté d’intégration dans ce tissu urbain », lit-on dans un communiqué de la Fondation Nationale des Musées (FNM). Et d’ajouter que « le MMVI ambitionne de couvrir l’évolution de la création artistique marocaine dans les arts plastiques et visuels, du début du 20ème siècle à nos jours ».
Siham MDIJI