L’appel a été formulé par la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, en sa qualité de présidente du Groupe des gouverneurs africains (African Caucus), et la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), Kristalina Georgieva.
« Nos discussions sur les défis et les perspectives de reprise en Afrique ont été très fructueuses. Aujourd’hui, les lueurs de la reprise amorcée en 2021 sont menacées par la guerre en Ukraine à un moment où la guerre contre le Covid-19 n’est toujours pas révolue », ont averti les deux parties dans un communiqué conjoint publié à l’issue de la réunion du Groupe consultatif africain (ACG) tenue dans le cadre des Réunions de Printemps de la Banque Mondiale et du FMI.
Ces événements surviennent alors que la plupart des pays africains « disposent d’une marge de manœuvre budgétaire limitée, avec une forte vulnérabilité de la dette et des risques accrus », explique-t-on, soulignant que « la priorité absolue doit être de protéger les ménages les plus vulnérables de l’impact de la hausse des denrées alimentaires et de l’énergie ».
Dans ce sens, l’ACG note que la forte hausse des prix des matières premières déclenchée par la guerre en Ukraine a déjà déstabilisé les marchés mondiaux, exacerbant les pressions inflationnistes et les inquiétudes en matière de sécurité alimentaire, en particulier pour les plus vulnérables, déjà marqués par la pandémie.
De nombreux pays d’Afrique du Nord et du Sahel sont « parmi les plus vulnérables » au monde aux hausses de prix ou aux pénuries de blé, car ils dépendent fortement des importations en provenance de Russie et d’Ukraine, indique la déclaration conjointe, ajoutant que les taux de vaccination sur l’ensemble du continent restent « faibles et inégaux », bien que des progrès importants aient été réalisés ces derniers mois. Avec 13,2 %, l’Afrique subsaharienne reste la région avec les taux de vaccination les plus bas au monde, et avec 28,1 %, le taux moyen en Afrique du Nord est également inférieur à la moyenne mondiale.
« Dans ce contexte difficile, un soutien ciblé, temporaire et transparent aux ménages vulnérables en utilisant et en développant davantage les filets de sécurité sociale serait la solution la plus appropriée », fait valoir l’ACG.
Cependant, pour que ces solutions soient concrétisées, les gouvernements de la région , la communauté internationale et le secteur privé doivent faire un effort concerté pour mobiliser des revenus et des financements supplémentaires pour soutenir la reprise et mettre en œuvre les réformes nécessaires pour promouvoir une croissance inclusive et durable, parvenir à la diversification, faire face à la crise climatique et permettre la transition vers une économie verte.
« Nos discussions sur les défis et les perspectives de reprise en Afrique ont été très fructueuses. Aujourd’hui, les lueurs de la reprise amorcée en 2021 sont menacées par la guerre en Ukraine à un moment où la guerre contre le Covid-19 n’est toujours pas révolue », ont averti les deux parties dans un communiqué conjoint publié à l’issue de la réunion du Groupe consultatif africain (ACG) tenue dans le cadre des Réunions de Printemps de la Banque Mondiale et du FMI.
Ces événements surviennent alors que la plupart des pays africains « disposent d’une marge de manœuvre budgétaire limitée, avec une forte vulnérabilité de la dette et des risques accrus », explique-t-on, soulignant que « la priorité absolue doit être de protéger les ménages les plus vulnérables de l’impact de la hausse des denrées alimentaires et de l’énergie ».
Dans ce sens, l’ACG note que la forte hausse des prix des matières premières déclenchée par la guerre en Ukraine a déjà déstabilisé les marchés mondiaux, exacerbant les pressions inflationnistes et les inquiétudes en matière de sécurité alimentaire, en particulier pour les plus vulnérables, déjà marqués par la pandémie.
De nombreux pays d’Afrique du Nord et du Sahel sont « parmi les plus vulnérables » au monde aux hausses de prix ou aux pénuries de blé, car ils dépendent fortement des importations en provenance de Russie et d’Ukraine, indique la déclaration conjointe, ajoutant que les taux de vaccination sur l’ensemble du continent restent « faibles et inégaux », bien que des progrès importants aient été réalisés ces derniers mois. Avec 13,2 %, l’Afrique subsaharienne reste la région avec les taux de vaccination les plus bas au monde, et avec 28,1 %, le taux moyen en Afrique du Nord est également inférieur à la moyenne mondiale.
« Dans ce contexte difficile, un soutien ciblé, temporaire et transparent aux ménages vulnérables en utilisant et en développant davantage les filets de sécurité sociale serait la solution la plus appropriée », fait valoir l’ACG.
Cependant, pour que ces solutions soient concrétisées, les gouvernements de la région , la communauté internationale et le secteur privé doivent faire un effort concerté pour mobiliser des revenus et des financements supplémentaires pour soutenir la reprise et mettre en œuvre les réformes nécessaires pour promouvoir une croissance inclusive et durable, parvenir à la diversification, faire face à la crise climatique et permettre la transition vers une économie verte.