Le recensement général de la population, mené en septembre, marque le dernier grand chantier du Haut-Commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi Alami. Le 18 octobre, l’économiste de 85 ans a officiellement achevé son mandat à la tête du HCP, avec la nomination de son successeur, Chakib Benmoussa, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Ahmed Lahlimi Alami aura marqué ses 21 ans à la tête de l’institution statistique par sa rigueur, son dévouement, mais surtout son franc-parler, des qualités précieuses, notamment lorsqu’il s’agissait de résister aux pressions de certains dirigeants cherchant à manipuler les chiffres pour embellir leurs réalisations ou dissimuler leurs échecs.
Aux côtés de quelques rares personnalités comme le Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, Ahmed Lahlimi Alami aura été l’un des derniers gardiens du temple, insensible aux changements de gouvernements et toujours jaloux de son indépendance. En nommant Chakib Benmoussa, dont la compétence et l’expérience ne sont plus à prouver, Sa Majesté le Roi Mohammed VI souhaite donner un nouveau cap à cette institution centrale pour le développement et l’analyse des politiques publiques marocaines.
Déjà le 8 octobre 2021, à l’occasion de Son discours au Parlement pour l’ouverture de la 1ère session de la 1ère année législative de la 11ème législature, le Souverain avait appelé à “une refonte substantielle du Haut-Commissariat au Plan dans la perspective d’en faire un mécanisme d’aide à la coordination stratégique des politiques de développement et d’accompagnement de la mise en œuvre du modèle de développement”.
Cette idée a également été évoquée dans le rapport sur le Nouveau Modèle de Développement, dont Chakib Benmoussa était justement le chef d’orchestre, qui soulignait que le système statistique national avait besoin d’innovation afin de mieux exploiter les données à des niveaux de granularité plus détaillés. Chakib Benmoussa devra donc piloter d’abord le changement institutionnel du HCP, en le transformant en Agence Nationale de la Statistique, mais aussi moderniser ses méthodes de travail en adoptant les nouvelles technologies, telles que l’Intelligence Artificielle. Il devra également rendre ses statistiques plus ergonomiques, ce qui facilitera le travail de tous les utilisateurs, à commencer par les journalistes.
Ahmed Lahlimi Alami aura marqué ses 21 ans à la tête de l’institution statistique par sa rigueur, son dévouement, mais surtout son franc-parler, des qualités précieuses, notamment lorsqu’il s’agissait de résister aux pressions de certains dirigeants cherchant à manipuler les chiffres pour embellir leurs réalisations ou dissimuler leurs échecs.
Aux côtés de quelques rares personnalités comme le Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, Ahmed Lahlimi Alami aura été l’un des derniers gardiens du temple, insensible aux changements de gouvernements et toujours jaloux de son indépendance. En nommant Chakib Benmoussa, dont la compétence et l’expérience ne sont plus à prouver, Sa Majesté le Roi Mohammed VI souhaite donner un nouveau cap à cette institution centrale pour le développement et l’analyse des politiques publiques marocaines.
Déjà le 8 octobre 2021, à l’occasion de Son discours au Parlement pour l’ouverture de la 1ère session de la 1ère année législative de la 11ème législature, le Souverain avait appelé à “une refonte substantielle du Haut-Commissariat au Plan dans la perspective d’en faire un mécanisme d’aide à la coordination stratégique des politiques de développement et d’accompagnement de la mise en œuvre du modèle de développement”.
Cette idée a également été évoquée dans le rapport sur le Nouveau Modèle de Développement, dont Chakib Benmoussa était justement le chef d’orchestre, qui soulignait que le système statistique national avait besoin d’innovation afin de mieux exploiter les données à des niveaux de granularité plus détaillés. Chakib Benmoussa devra donc piloter d’abord le changement institutionnel du HCP, en le transformant en Agence Nationale de la Statistique, mais aussi moderniser ses méthodes de travail en adoptant les nouvelles technologies, telles que l’Intelligence Artificielle. Il devra également rendre ses statistiques plus ergonomiques, ce qui facilitera le travail de tous les utilisateurs, à commencer par les journalistes.
