
Nous venons de franchir le cap des dix premiers jours du Ramadan, qui a été béni par des pluies salvatrices tant attendues par la population, apportant un soulagement précieux en cette période de sécheresse. Mais au-delà de ce cadre spirituel et sacré, le Ramadan se révèle également être un baromètre de l’état d’esprit de notre société. Ce mois, qui invite à la purification du corps et de l’esprit, est bien plus qu’un simple temps de prière et de jeûne. Il reflète également nos tensions intérieures. Les migraines liées à l’abstinence, la tentation de fumer ou encore les bouleversements des habitudes quotidiennes transforment quelquefois le jeûne, qui devrait être un moment de sérénité, en un théâtre de tensions qui éclatent sous le poids des exigences physiques et psychologiques, ce que nous qualifions de « tramdin » dans notre langage populaire.
Et comme les années précédentes, la crise économique mondiale, conjuguée aux aléas climatiques, rend l’observance de ce mois encore plus éprouvante. Les prix de certaines denrées alimentaires, prisées par les Marocains en cette période, ont connu une hausse inattendue, obligeant les ménages à serrer leurs ceintures, dans un mois réputé pour ces délices et ses tables souvent généreuses et décorées par les «chehiwates». Les prix des tomates et oignions, stars du mois sacré et ingrédients indispensables de la non moins indispensable Harira, dépassent les 10 dhs, tandis que le prix des viandes rouges, notamment des abats qui apportent toute la saveur des plats traditionnels, atteint des sommets. Heureusement, la solidarité et l’empathie, valeurs profondes de notre culture, prennent toute leur importance en de telles circonstances, offrant un rayon de lumière dans ces moments difficiles. Les plus aisés tendent la main aux plus démunis, les associations se mobilisent pour venir en aide aux plus fragiles, et les actions caritatives se multiplient… Car le Ramadan reste avant tout un mois de pardon, de miséricorde, de bénédiction, de purification et de bonnes actions. Pour nos concitoyens, c’est une occasion idéale de renouveler leur foi, d’améliorer leur comportement et de ressourcer leur âme. Pour nos dirigeants, c’est un moment propice pour développer leur conscience et faire preuve de sérieux et d’engagement envers la nation. Pour nos commerçants, une opportunité d’effacer les péchés du passé, d’adopter un esprit de contentement et de chasser la cupidité.Voilà l’esprit qui devrait guider les prochaines semaines, aussi ardues soient-elles.
Et comme les années précédentes, la crise économique mondiale, conjuguée aux aléas climatiques, rend l’observance de ce mois encore plus éprouvante. Les prix de certaines denrées alimentaires, prisées par les Marocains en cette période, ont connu une hausse inattendue, obligeant les ménages à serrer leurs ceintures, dans un mois réputé pour ces délices et ses tables souvent généreuses et décorées par les «chehiwates». Les prix des tomates et oignions, stars du mois sacré et ingrédients indispensables de la non moins indispensable Harira, dépassent les 10 dhs, tandis que le prix des viandes rouges, notamment des abats qui apportent toute la saveur des plats traditionnels, atteint des sommets. Heureusement, la solidarité et l’empathie, valeurs profondes de notre culture, prennent toute leur importance en de telles circonstances, offrant un rayon de lumière dans ces moments difficiles. Les plus aisés tendent la main aux plus démunis, les associations se mobilisent pour venir en aide aux plus fragiles, et les actions caritatives se multiplient… Car le Ramadan reste avant tout un mois de pardon, de miséricorde, de bénédiction, de purification et de bonnes actions. Pour nos concitoyens, c’est une occasion idéale de renouveler leur foi, d’améliorer leur comportement et de ressourcer leur âme. Pour nos dirigeants, c’est un moment propice pour développer leur conscience et faire preuve de sérieux et d’engagement envers la nation. Pour nos commerçants, une opportunité d’effacer les péchés du passé, d’adopter un esprit de contentement et de chasser la cupidité.Voilà l’esprit qui devrait guider les prochaines semaines, aussi ardues soient-elles.