Après sa première tournée régionale, l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies au Sahara, Staffan de Mistura, est en cours de finalisation de son premier rapport qu’il s’apprête à présenter devant les membres du Conseil de Sécurité. La réunion est prévue le 20 avril, selon le calendrier de l’ONU. Une date devenue un rendez-vous annuel immanquable aussi bien pour les observateurs que pour l’opinion publique marocaine de façon générale.
L’enjeu est tel qu’on attend ce que dira le Conseil sur la cause nationale. En plus de Staffan de Mistura, le Représentant spécial pour le Sahara occidental et chef de la MINURSO, Alexander Ivanko, sera également auditionné par les Etats membres du Conseil. Ces derniers seront briefés sur la situation au Sahara. Ce sera une occasion pour clarifier les choses et discréditer la propagande du polisario et de l’Algérie qui ne cessent d’inonder l’espace médiatique de fausses dépêches faisant état d’une « guerre ». Le front séparatiste se targue d’être retiré de l’accord de cessez-le-feu de 1991, ceci ne fait qu’aggraver sa situation et réduit sa crédibilité dans le processus politique.
Bilan d’une première tournée régionale
Dans le cadre de son exposé, il prévu que De Mistura fasse un bilan de sa première tournée qui l’a mené au Maroc, en Algérie, en Mauritanie et aux camps de Tindouf. L’émissaire onusien a pu tâter le terrain et se faire une idée sur l’état d’esprit des parties, ainsi qu’évaluer leur détermination à faciliter la reprise du processus politique.
Dans le contexte actuel, cette reprise, souhaitée par le Maroc qui ne voit aucun problème à reprendre les négociations sur une base sérieuse (plan d’autonomie), se heurte toujours à l’opposition de l’Algérie qui s’est retirée du processus des tables rondes. Ne parlons même pas du polisario qui s’attache de façon délirante à un mythe de la prétendue « autodétermination » auquel personne ne croit plus.
Durant sa visite aux camps de Tindouf, Staffan de Mistura a pris acte des revendications surréalistes des leaders du polisario, dont quelques-uns comme son supposé représentant à l’ONU, «Mohamed Sidi Omar», qui est allé jusqu’à revendiquer l’indépendance directe sans passer par le référendum. Des propos qui sont de nature à discréditer davantage la thèse séparatiste.
Une possible mention de l’embrigadement des enfants à Tindouf ?
Par ailleurs, le rapport tant attendu de l’émissaire onusien devrait se pencher sur tous les développements qui ont eu lieu cette année. Le Maroc veut soulever la question de l’enrôlement des enfants dans les milices du polisario. La photo d’un enfant embrigadé avec la tenue militaire accompagnant le cortège de De Mistura lors de son passage aux camps de séquestrés n’est pas passée inaperçue et a été très commentée dans les médias.
Bien que le polisario veuille dissimuler cette réalité, il n’y parvient pas. Le Maroc, pour sa part, mobilise sa diplomatie pour pousser la communauté internationale à prendre conscience de cette violation des droits de l’enfant. Ce à quoi s’emploie activement l’Ambassadeur permanent du Royaume auprès des Nation Unies, Omar Hilale, qui n’a eu de cesse de dénoncer l’embrigadement des enfants dans les camps de Tindouf. Le Maroc a créé le Centre international de recherches sur la prévention des enfants soldats, pour mettre plus de lumière sur ce fléau. Un geste qui a fortement déplu au polisario.
Processus politique : le Maroc en position de force
Selon des sources diplomatiques que nous avons sondées, il n’est pas probable d’assister à un changement majeur dans le positionnement du Conseil de Sécurité par rapport à la Résolution 2602 qui, en plus d’avoir soutenu la thèse marocaine, a renouvelé le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2022.
Le site officiel du Conseil n’exclut pas que les membres de celui-ci expriment leur soutien aux efforts de De Mistura et exhortent toutes les parties à reprendre les négociations, y compris l’Algérie. Cependant, les changements qu’a connus le dossier depuis la tournée régionale laissent entrevoir une possible accélération de la résolution du dossier en faveur du Maroc.
Force est de constater que Staffan de Mistura a pris acte du changement de la position de l’Espagne qui soutient désormais l’Initiative d’autonomie, à l’instar de l’Allemagne, la France et les Etats-Unis. Un soutien de taille qui peut peser sur la trajectoire du processus politique.
L’enjeu est tel qu’on attend ce que dira le Conseil sur la cause nationale. En plus de Staffan de Mistura, le Représentant spécial pour le Sahara occidental et chef de la MINURSO, Alexander Ivanko, sera également auditionné par les Etats membres du Conseil. Ces derniers seront briefés sur la situation au Sahara. Ce sera une occasion pour clarifier les choses et discréditer la propagande du polisario et de l’Algérie qui ne cessent d’inonder l’espace médiatique de fausses dépêches faisant état d’une « guerre ». Le front séparatiste se targue d’être retiré de l’accord de cessez-le-feu de 1991, ceci ne fait qu’aggraver sa situation et réduit sa crédibilité dans le processus politique.
Bilan d’une première tournée régionale
Dans le cadre de son exposé, il prévu que De Mistura fasse un bilan de sa première tournée qui l’a mené au Maroc, en Algérie, en Mauritanie et aux camps de Tindouf. L’émissaire onusien a pu tâter le terrain et se faire une idée sur l’état d’esprit des parties, ainsi qu’évaluer leur détermination à faciliter la reprise du processus politique.
Dans le contexte actuel, cette reprise, souhaitée par le Maroc qui ne voit aucun problème à reprendre les négociations sur une base sérieuse (plan d’autonomie), se heurte toujours à l’opposition de l’Algérie qui s’est retirée du processus des tables rondes. Ne parlons même pas du polisario qui s’attache de façon délirante à un mythe de la prétendue « autodétermination » auquel personne ne croit plus.
Durant sa visite aux camps de Tindouf, Staffan de Mistura a pris acte des revendications surréalistes des leaders du polisario, dont quelques-uns comme son supposé représentant à l’ONU, «Mohamed Sidi Omar», qui est allé jusqu’à revendiquer l’indépendance directe sans passer par le référendum. Des propos qui sont de nature à discréditer davantage la thèse séparatiste.
Une possible mention de l’embrigadement des enfants à Tindouf ?
Par ailleurs, le rapport tant attendu de l’émissaire onusien devrait se pencher sur tous les développements qui ont eu lieu cette année. Le Maroc veut soulever la question de l’enrôlement des enfants dans les milices du polisario. La photo d’un enfant embrigadé avec la tenue militaire accompagnant le cortège de De Mistura lors de son passage aux camps de séquestrés n’est pas passée inaperçue et a été très commentée dans les médias.
Bien que le polisario veuille dissimuler cette réalité, il n’y parvient pas. Le Maroc, pour sa part, mobilise sa diplomatie pour pousser la communauté internationale à prendre conscience de cette violation des droits de l’enfant. Ce à quoi s’emploie activement l’Ambassadeur permanent du Royaume auprès des Nation Unies, Omar Hilale, qui n’a eu de cesse de dénoncer l’embrigadement des enfants dans les camps de Tindouf. Le Maroc a créé le Centre international de recherches sur la prévention des enfants soldats, pour mettre plus de lumière sur ce fléau. Un geste qui a fortement déplu au polisario.
Processus politique : le Maroc en position de force
Selon des sources diplomatiques que nous avons sondées, il n’est pas probable d’assister à un changement majeur dans le positionnement du Conseil de Sécurité par rapport à la Résolution 2602 qui, en plus d’avoir soutenu la thèse marocaine, a renouvelé le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2022.
Le site officiel du Conseil n’exclut pas que les membres de celui-ci expriment leur soutien aux efforts de De Mistura et exhortent toutes les parties à reprendre les négociations, y compris l’Algérie. Cependant, les changements qu’a connus le dossier depuis la tournée régionale laissent entrevoir une possible accélération de la résolution du dossier en faveur du Maroc.
Force est de constater que Staffan de Mistura a pris acte du changement de la position de l’Espagne qui soutient désormais l’Initiative d’autonomie, à l’instar de l’Allemagne, la France et les Etats-Unis. Un soutien de taille qui peut peser sur la trajectoire du processus politique.
Anass MACHLOUKH