Après six ans de suspense et de délibérations, l’un des dossiers les plus brûlants de la dernière décennie vient enfin de trouver son dénouement. Le jeudi 23 novembre, le Conseil de la Concurrence a rendu public son verdict définitif concernant cette affaire qui a longtemps tenu en haleine l’opinion publique. Neuf sociétés de distribution de carburants sont condamnées à une amende de 1,8 milliard de dirhams en vertu d’un accord à l’amiable dans le cadre d’une procédure transactionnelle.
Les avis divergent quant à la sévérité de cette sanction. D’aucuns trouvent que cette décision pourrait remettre de la transparence dans un marché qui a longtemps évolué dans l’opacité la plus totale. D’autres estiment que l’amende nancière reste dérisoire en comparaison avec les profits indécents que ces entreprises ont pu engranger durant toutes ces années.
Il est rare au Maroc pour des acteurs privés de se voir infliger des amendes d’un tel montant, le record étant la sanction de 3,3 milliards de dirhams que l’ANRT avait imposée à Maroc Telecom. Cependant, on est en droit de s’interroger sur la place du citoyen dans cette affaire. In ne, le citoyen marocain a été la première victime de cette entente sur les prix. Et cela ne concerne pas que les automobilistes, mais également tous ceux qui ont dû payer leurs courses plus cher à cause de la hausse artificielle du prix de transport induite par cette situation.
La somme de 1,8 milliard de dirhams va être versée aux caisses de l’Etat, Etat qui avait auparavant profité de l’augmentation des prix à la pompe à travers les taxes. En somme, c’est une perte sèche pour la poche du citoyen marocain, abusé par les distributeurs d’hydrocarbures et par un manque de protection. Il est certes compliqué de réfléchir à un mécanisme de remboursement, mais le citoyen reste le dindon de la farce dans cette histoire.
Les avis divergent quant à la sévérité de cette sanction. D’aucuns trouvent que cette décision pourrait remettre de la transparence dans un marché qui a longtemps évolué dans l’opacité la plus totale. D’autres estiment que l’amende nancière reste dérisoire en comparaison avec les profits indécents que ces entreprises ont pu engranger durant toutes ces années.
Il est rare au Maroc pour des acteurs privés de se voir infliger des amendes d’un tel montant, le record étant la sanction de 3,3 milliards de dirhams que l’ANRT avait imposée à Maroc Telecom. Cependant, on est en droit de s’interroger sur la place du citoyen dans cette affaire. In ne, le citoyen marocain a été la première victime de cette entente sur les prix. Et cela ne concerne pas que les automobilistes, mais également tous ceux qui ont dû payer leurs courses plus cher à cause de la hausse artificielle du prix de transport induite par cette situation.
La somme de 1,8 milliard de dirhams va être versée aux caisses de l’Etat, Etat qui avait auparavant profité de l’augmentation des prix à la pompe à travers les taxes. En somme, c’est une perte sèche pour la poche du citoyen marocain, abusé par les distributeurs d’hydrocarbures et par un manque de protection. Il est certes compliqué de réfléchir à un mécanisme de remboursement, mais le citoyen reste le dindon de la farce dans cette histoire.