Pour les Marocains bloqués à Sebta, le 22 mai restera une date gravée dans la mémoire, puisqu’elle représente le début de la fin du calvaire de plusieurs centaines de personnes bloquées depuis plus de 70 jours.
Selon le journal «El Faro Ceuta», pas moins de 300 personnes, sur 700 bloquées dans la ville, retourneront au bercail suite à cette opération, ajoutant que le premier groupe de citoyens rapatriés est déjà parti aujourd’hui à 09h00. Un autocar les a conduits au centre sportif de «Santa Amelia» au passage frontalier de Tarajal et là, avec une présence policière, ils sont passés un par un.
Deux bus ont déjà été chargés, précise la même source, ajoutant que tout au long de la matinée d’autres feront la même chose jusqu'à ce que les quelques centaines de personnes sélectionnées soient toutes rapatriées. Un premier groupe de rapatriés a été dirigé, sous haute surveillance, vers un complexe touristique de Fnideq, où ils recevront le protocole médical par les services du ministère de la Santé. Au total, ce sont13 bus qui ont été mobilisés pour transporter les rapatriés à Fnideq.
Selon le journal «El Faro Ceuta», pas moins de 300 personnes, sur 700 bloquées dans la ville, retourneront au bercail suite à cette opération, ajoutant que le premier groupe de citoyens rapatriés est déjà parti aujourd’hui à 09h00. Un autocar les a conduits au centre sportif de «Santa Amelia» au passage frontalier de Tarajal et là, avec une présence policière, ils sont passés un par un.
Deux bus ont déjà été chargés, précise la même source, ajoutant que tout au long de la matinée d’autres feront la même chose jusqu'à ce que les quelques centaines de personnes sélectionnées soient toutes rapatriées. Un premier groupe de rapatriés a été dirigé, sous haute surveillance, vers un complexe touristique de Fnideq, où ils recevront le protocole médical par les services du ministère de la Santé. Au total, ce sont13 bus qui ont été mobilisés pour transporter les rapatriés à Fnideq.
Le dilemme de la liste des rapatriées
La première liste a été fournie par le gouvernement marocain aux autorités espagnoles. Néanmoins, les concitoyens coincés à Sebta s’interrogent sur les critères de sélection. Ce manque de transparence a amené de nombreux Marocains à se diriger vers le passage frontalier ce vendredi, sans pouvoir rentrer dans le pays.
Vexées, ces personnes incapables de rentrer à leur pays pour célébrer la fin du mois sacré du Ramadan ont montré leur passeport devant les caméras d'El Faro, demandant des explications. Autre point qui a agité ces personnes, c’est que des voitures de haut de gamme ont été aperçues ce vendredi matin passant la frontière avec Sebta. Néanmoins, selon le média «Ceuta TV», des sources de la délégation gouvernementale locale ont affirmé que les Marocains à bord des véhicules figuraient sur la liste déjà établie et n'avaient pas besoin de passer par le pavillon Santa Amelia. Et d’ajouter que «l'identité de ces personnes est, à cette heure de la matinée, un véritable mystère».
Rappelons qu’une première liste, établie par les autorités espagnoles de la ville, avait été refusée par le Maroc vu qu’elle incluait des sans-papiers et immigrants clandestins dont certains non marocains. Ainsi, cette opération de rapatriement devait commencer la semaine dernière, mais avait été stoppée du fait des divergences quant au nombre de personnes éligibles à ce rapatriement.
Rappelons qu’une première liste, établie par les autorités espagnoles de la ville, avait été refusée par le Maroc vu qu’elle incluait des sans-papiers et immigrants clandestins dont certains non marocains. Ainsi, cette opération de rapatriement devait commencer la semaine dernière, mais avait été stoppée du fait des divergences quant au nombre de personnes éligibles à ce rapatriement.