A l’approche des élections à l’Assemblée de Sebta, programmées pour le 28 mai, la ville et son avenir reviennent sur le devant de la scène politique espagnole. Le retard de la réouverture du bureau des douanes commerciales concentre les attaques des partis de l’opposition, qui y voient une énième manœuvre du Maroc, malgré les promesses faites durant la Réunion de Haut Niveau Maroc-Espagne. Côté PSOE, le candidat rassure en expliquant que le retard est dû à des formalités techniques, tandis que la droite (PP) et l’extrême-droite (VOX) accusent le parti de gauche de naïveté.
La ville, qui était jusque-là dominée par le PP, pourrait bien connaître un bouleversement politique, compliquant davantage les relations avec le Maroc. Les derniers sondages laissent présager que VOX pourrait avoir 31,7% des voix, raflant ainsi huit des 25 sièges que compte l’Assemblée. Le parti d’extrême-droite joue sur un discours flirtant avec un « racisme décomplexé ». Le parti dirigé par Santiago Abascal promet de mener une politique ferme contre «la marocanisation et la dégradation des quartiers» de Sebta. Habitué à ces attaques, le Maroc ne se laisse pas déstabiliser et garde le cap dans ses relations avec l’Espagne. Depuis la fermeture des frontières terrestres en mars 2020, Rabat a décidé de rompre avec les pratiques de contrebande, nocives pour son économie, et de femmes-mulets dégradantes pour nos concitoyennes.
Le Maroc prend le temps d’étudier les produits qu’il laissera passer, et sous quelles conditions. Il ne veut plus nourrir cette économie parallèle et a décidé de développer une véritable base industrielle et commerciale dans la région, créatrice d’emplois stables et de revenus réguliers. La ville de Fnideq a ainsi été dotée d’une nouvelle zone d’activités économiques qui servira de catalyseur économique aux territoires environnants. L’heure n’est plus aux relations déséquilibrées, et le Maroc veut entretenir des rapports d’égal-à-égal et sous des conditions équitables avec tous ses voisins.
La ville, qui était jusque-là dominée par le PP, pourrait bien connaître un bouleversement politique, compliquant davantage les relations avec le Maroc. Les derniers sondages laissent présager que VOX pourrait avoir 31,7% des voix, raflant ainsi huit des 25 sièges que compte l’Assemblée. Le parti d’extrême-droite joue sur un discours flirtant avec un « racisme décomplexé ». Le parti dirigé par Santiago Abascal promet de mener une politique ferme contre «la marocanisation et la dégradation des quartiers» de Sebta. Habitué à ces attaques, le Maroc ne se laisse pas déstabiliser et garde le cap dans ses relations avec l’Espagne. Depuis la fermeture des frontières terrestres en mars 2020, Rabat a décidé de rompre avec les pratiques de contrebande, nocives pour son économie, et de femmes-mulets dégradantes pour nos concitoyennes.
Le Maroc prend le temps d’étudier les produits qu’il laissera passer, et sous quelles conditions. Il ne veut plus nourrir cette économie parallèle et a décidé de développer une véritable base industrielle et commerciale dans la région, créatrice d’emplois stables et de revenus réguliers. La ville de Fnideq a ainsi été dotée d’une nouvelle zone d’activités économiques qui servira de catalyseur économique aux territoires environnants. L’heure n’est plus aux relations déséquilibrées, et le Maroc veut entretenir des rapports d’égal-à-égal et sous des conditions équitables avec tous ses voisins.
Soufiane CHAHID