La solidarité s’organise sur les réseaux sociaux. Objectif : soutenir les personnes vulnérables à cause du confinement tout en luttant contre la propagation de l’épidémie du Coronavirus. Mais être solidaires ne les empêche pas de rester solitaires, bien à l’abri derrière leur écran, ou à plus d’un mètre de tout autre individu.
Fort heureusement, les nouvelles technologies nous permettent d’être physiquement seuls, sans pour autant rompre toute interaction sociale.
Fort heureusement, les nouvelles technologies nous permettent d’être physiquement seuls, sans pour autant rompre toute interaction sociale.
Main dans la main, virtuellement
Les membres sont invités à proposer des services bénévolement à leurs concitoyens. C’est le cas de LyedFlyed, littéralement la main dans la main.
L’idée derrière ce groupe Facebook est de venir en aide aux personnes en situation de précarité, d’handicap, etc ; grâce à des actions simples qui n’entameraient en rien la sécurité des deux parties.
Il s’agit par exemple de faire des courses pour les personnes qui ne peuvent pas sortir de chez elles, livrer des médicaments, prêter des ordinateurs ou tout matériel pour la scolarisation à domicile…L’initiative est devenue virale en à peine quelques heures, plusieurs centaines de personnes se sont rapidement jointes aux efforts de la communauté. Quelques jours après sa mise en ligne dimanche 15 mars, le groupe Facebook compte près de 20.000 membres.
L’idée derrière ce groupe Facebook est de venir en aide aux personnes en situation de précarité, d’handicap, etc ; grâce à des actions simples qui n’entameraient en rien la sécurité des deux parties.
Il s’agit par exemple de faire des courses pour les personnes qui ne peuvent pas sortir de chez elles, livrer des médicaments, prêter des ordinateurs ou tout matériel pour la scolarisation à domicile…L’initiative est devenue virale en à peine quelques heures, plusieurs centaines de personnes se sont rapidement jointes aux efforts de la communauté. Quelques jours après sa mise en ligne dimanche 15 mars, le groupe Facebook compte près de 20.000 membres.
Aider... oui mais comment ?
OEuvrer, chacun à son niveau et avec ses moyens, pour humaniser cette période de distanciation sociale.
C’est le challenge que ces Casablancais ont choisi de relever. Les membres postent ce qu’ils peuvent apporter à la communauté gratuitement et sans attendre de retour. Un élan de solidarité qui fait naître des vocations de bénévoles, comme Aurélie Scally des centres Om Yoga. Elle propose des cours de yoga en ligne - notamment pour parents et enfants - via des livres biquotidiens, sur leurs réseaux sociaux Instagram et Facebook.
Plusieurs autres personnes ont une idée moins claire sur la manière dont elles pourraient aider.
L’administrateur du groupe leur propose de prévoir un panier pour les plus démunis, avec des produits de première nécessité (riz, lentilles, sucre, farine, thé, conserves, serviettes hygiéniques...), à chaque fois qu’ils sont amenés à faire leurs courses.
Une autre contributrice met l’accent sur le personnel de maison, payé habituellement à la journée ou la semaine, et qui n’a plus de ressources pendant la durée du confinement si les employeurs ne les soutiennent pas financièrement.
D’autres plébiscitent la création d’un fonds d’entraide, où chaque Marocain - en mesure de le faire - donnerait 100 Dhs pour l’acquisition de respirateurs pour les hôpitaux.
Hakima YASSINE CHAWKI
C’est le challenge que ces Casablancais ont choisi de relever. Les membres postent ce qu’ils peuvent apporter à la communauté gratuitement et sans attendre de retour. Un élan de solidarité qui fait naître des vocations de bénévoles, comme Aurélie Scally des centres Om Yoga. Elle propose des cours de yoga en ligne - notamment pour parents et enfants - via des livres biquotidiens, sur leurs réseaux sociaux Instagram et Facebook.
Plusieurs autres personnes ont une idée moins claire sur la manière dont elles pourraient aider.
L’administrateur du groupe leur propose de prévoir un panier pour les plus démunis, avec des produits de première nécessité (riz, lentilles, sucre, farine, thé, conserves, serviettes hygiéniques...), à chaque fois qu’ils sont amenés à faire leurs courses.
Une autre contributrice met l’accent sur le personnel de maison, payé habituellement à la journée ou la semaine, et qui n’a plus de ressources pendant la durée du confinement si les employeurs ne les soutiennent pas financièrement.
D’autres plébiscitent la création d’un fonds d’entraide, où chaque Marocain - en mesure de le faire - donnerait 100 Dhs pour l’acquisition de respirateurs pour les hôpitaux.
Hakima YASSINE CHAWKI