Après le tsunami inflationniste qui a déferlé sur la planète depuis le mois de mars 2020, nous assistons désormais aux débuts d’une dynamique de décrue, lente mais progressive, dont attestent les décisions successives de plusieurs institutions bancaires étatiques de stopper le mouvement tout aussi tsunamique de la hausse des taux directeurs. C’est ainsi qu’à la veille du dernier weekend, la banque centrale de Singapour, précédée par celles de Corée du Sud et d’Indonésie, a décidé de mettre fin au resserrement monétaire décrété plusieurs mois durant pour ralentir son économie en situation de dangereuse surchauffe.
La démarche de Singapour s’inscrit dans le cadre d’un mouvement plus global qui a vu plusieurs institutions monétaires décréter pendant les derniers jours une pause sur la hausse de leurs taux directeurs, tandis que d’autres, comme celle du Brésil, s’apprêtent carrément à inverser la cadence en démarrant une dynamique de baisse de leurs taux. Ces décisions qui se succèdent signalent non seulement la fin du mouvement généralisé de hausse des taux directeurs, mais surtout et plus que tout, les premiers résultats probants de la guerre également généralisée décrétée par la plupart des pays de la planète contre l’inflation.
Au Maroc, qui fait partie de ces pays malmenés par l’inflation à tel point d’être obligé d’instituer trois hausses successives de son taux directeur en dépit d’une croissance molle à mille lieues de la surchauffe économique américaine et européenne par exemple, cette dynamique ne peut prêter qu’à l’optimisme et à la reprise de la confiance. Et c’est justement dans une ambiance empreinte de beaucoup d’optimisme et de confiance dans les potentialités de notre pays que les membres de l’Alliance des Économistes Istiqlaliens (AEI) se sont réunis mardi 11 avril à Casablanca pour débattre des mesures de soutenabilité économique et sociale, ainsi que des stratégies de sortie de crise qui devraient être déployées pour faire face à la crise internationale et à l’inflation qui en résulte.
Lors de cette longue soirée ramadanesque où d’éminents tribuns se sont succédé au pupitre pour prêcher une bonne parole d’espoir et de résilience face à la crise, le ton était assurément à l’optimisme. Un optimisme prudent, certes, en raison des incertitudes qui persistent à cause des nombreuses zones de turbulence géostratégique en Ukraine mais également à Taïwan et au Moyen-Orient, sans oublier les insondables aléas climatiques, mais un optimisme sincère et confiant face à la crise actuelle jugée par la quasi-totalité des intervenants comme une opportunité pour notre pays, plutôt qu’une fatalité.
En attendant que la croissance reprenne réellement son souffle pour que ses vents puissent mener notre économie à bon port, après trois années de crise pandémique aux effets prolongés et aggravés par la guerre en Ukraine et la sécheresse, la portée de tels discours optimistes mais réalistes ne doit surtout pas être sous-estimée. Car, autant le doute et l’incertitude sont le carburant favori de la crise et de l’inflation, autant la foi, ka confiance et la selfmotivation sont les moteurs de la croissance. Croyons alors !
La démarche de Singapour s’inscrit dans le cadre d’un mouvement plus global qui a vu plusieurs institutions monétaires décréter pendant les derniers jours une pause sur la hausse de leurs taux directeurs, tandis que d’autres, comme celle du Brésil, s’apprêtent carrément à inverser la cadence en démarrant une dynamique de baisse de leurs taux. Ces décisions qui se succèdent signalent non seulement la fin du mouvement généralisé de hausse des taux directeurs, mais surtout et plus que tout, les premiers résultats probants de la guerre également généralisée décrétée par la plupart des pays de la planète contre l’inflation.
Au Maroc, qui fait partie de ces pays malmenés par l’inflation à tel point d’être obligé d’instituer trois hausses successives de son taux directeur en dépit d’une croissance molle à mille lieues de la surchauffe économique américaine et européenne par exemple, cette dynamique ne peut prêter qu’à l’optimisme et à la reprise de la confiance. Et c’est justement dans une ambiance empreinte de beaucoup d’optimisme et de confiance dans les potentialités de notre pays que les membres de l’Alliance des Économistes Istiqlaliens (AEI) se sont réunis mardi 11 avril à Casablanca pour débattre des mesures de soutenabilité économique et sociale, ainsi que des stratégies de sortie de crise qui devraient être déployées pour faire face à la crise internationale et à l’inflation qui en résulte.
Lors de cette longue soirée ramadanesque où d’éminents tribuns se sont succédé au pupitre pour prêcher une bonne parole d’espoir et de résilience face à la crise, le ton était assurément à l’optimisme. Un optimisme prudent, certes, en raison des incertitudes qui persistent à cause des nombreuses zones de turbulence géostratégique en Ukraine mais également à Taïwan et au Moyen-Orient, sans oublier les insondables aléas climatiques, mais un optimisme sincère et confiant face à la crise actuelle jugée par la quasi-totalité des intervenants comme une opportunité pour notre pays, plutôt qu’une fatalité.
En attendant que la croissance reprenne réellement son souffle pour que ses vents puissent mener notre économie à bon port, après trois années de crise pandémique aux effets prolongés et aggravés par la guerre en Ukraine et la sécheresse, la portée de tels discours optimistes mais réalistes ne doit surtout pas être sous-estimée. Car, autant le doute et l’incertitude sont le carburant favori de la crise et de l’inflation, autant la foi, ka confiance et la selfmotivation sont les moteurs de la croissance. Croyons alors !