De passage à la Chambre des Conseillers, la ministre de l’Energie Leila Benali a affirmé que les stocks de produits pétroliers ont atteint plus de 30 jours de consommation nationale. Il s’agit d’une petite amélioration par rapport aux niveaux d’avril 2022, où ils ne dépassaient guère les 26 jours. A l’époque, la ministre avait déploré cette situation, la jugeant insatisfaisante.
Leila Benali a aussi assuré que des projets étaient en cours pour développer des capacités de stockage supplémentaires des produits pétroliers, puisqu’à l’horizon 2023, le niveau de stockage devrait gagner 13 jours supplémentaires, pour un investissement de l’ordre de 2 milliards de dirhams.
Si les capacités de stockage devaient atteindre les 45 jours courant cette année, ces niveaux restent loin des 60 jours exigés par la loi. Cette exigence n’a jamais été respectée par les distributeurs d’hydrocarbures, exposant le pays à des risques importants sur son approvisionnement.
Pourtant, dans Son discours d’ouverture de la session législative le 8 octobre 2021, SM le Roi Mohammed VI avait donné Ses hautes instructions pour créer “un dispositif national intégré ayant pour objet la réserve stratégique de produits de première nécessité”. Ces produits incluent aussi bien l’essence que le gasoil et le butane.
Depuis, le ministère chargé du secteur pétrolier n’a dévoilé aucun plan dans ce domaine. La ministre a expliqué que la loi n° 009.71 et la Résolution n° 393.76 ne confèrent pas à l'Etat un rôle direct dans la création d'un stock de réserve. Donc, sauf amendement de la loi, l’option de location des bacs de stockage de la SAMIR n’est pas à l’ordre du jour.
Si le département de Leila Benali se trouve dans l’incapacité d’appliquer stricto sensu la loi aux distributeurs d’hydrocarbures, quelle autre option pourrait être envisagée ? Sur cette question, l’exemple français serait à considérer. Le législateur français a institué un Comité Professionnel des Stocks Stratégiques Pétroliers (CPSSP), qui supervise une entité indépendante créée par les opérateurs pétroliers du pays : la Société Anonyme de Gestion de Stocks de Sécurité (SAGESS).
Leila Benali a aussi assuré que des projets étaient en cours pour développer des capacités de stockage supplémentaires des produits pétroliers, puisqu’à l’horizon 2023, le niveau de stockage devrait gagner 13 jours supplémentaires, pour un investissement de l’ordre de 2 milliards de dirhams.
Si les capacités de stockage devaient atteindre les 45 jours courant cette année, ces niveaux restent loin des 60 jours exigés par la loi. Cette exigence n’a jamais été respectée par les distributeurs d’hydrocarbures, exposant le pays à des risques importants sur son approvisionnement.
Pourtant, dans Son discours d’ouverture de la session législative le 8 octobre 2021, SM le Roi Mohammed VI avait donné Ses hautes instructions pour créer “un dispositif national intégré ayant pour objet la réserve stratégique de produits de première nécessité”. Ces produits incluent aussi bien l’essence que le gasoil et le butane.
Depuis, le ministère chargé du secteur pétrolier n’a dévoilé aucun plan dans ce domaine. La ministre a expliqué que la loi n° 009.71 et la Résolution n° 393.76 ne confèrent pas à l'Etat un rôle direct dans la création d'un stock de réserve. Donc, sauf amendement de la loi, l’option de location des bacs de stockage de la SAMIR n’est pas à l’ordre du jour.
Si le département de Leila Benali se trouve dans l’incapacité d’appliquer stricto sensu la loi aux distributeurs d’hydrocarbures, quelle autre option pourrait être envisagée ? Sur cette question, l’exemple français serait à considérer. Le législateur français a institué un Comité Professionnel des Stocks Stratégiques Pétroliers (CPSSP), qui supervise une entité indépendante créée par les opérateurs pétroliers du pays : la Société Anonyme de Gestion de Stocks de Sécurité (SAGESS).
Soufiane CHAHID