«Ces chiffres ne tiennent pas toujours compte des décès liés au coronavirus, décédés chez eux ou n’ayant pas pu accéder facilement aux soins dans les hôpitaux ou plus généralement au renoncement aux soins, un phénomène confirmé récemment par le Haut Commissariat au Plan (HCP)», affirme le Dr Khadija Moussayer, présidente de l’Association Marocaine des Maladies Auto-Immunes et Systémiques (AMMAIS) dans un communiqué publié hier soir.
Selon une note du HCP, qui date de fin juillet dernier, la crainte de contamination et le manque de disponibilité des moyens sont les principaux motifs de la restriction des soins. En effet, parmi les 11,1% de personnes souffrant de maladies chroniques ayant nécessité un examen médical lors du confinement, 45,2% n’ont pas eu accès à ces services. En plus, parmi les 10,1% de personnes souffrant de maladies passagères et ayant nécessité une consultation, 37% n’ont pas pu en bénéficier également. Il en a donc découlé un bon nombre de décès qu’on doit appréhender, a-t-elle souligné.
D’autre part, la présidente de l’AMMAIS explique que l’excès de décès lors de la crise sanitaire par rapport à une situation normale permet d’avoir une vision statistique complète d’une épidémie. Il s’agit de comparer le total des décès enregistrés au cours d’une période de crise par rapport au nombre de décès moyen enregistré généralement au cours des cinq dernières années. L’écart constaté par rapport à cette moyenne, est communément appelé «la surmortalité».
Dans ce sens, la présidente de l’AMMAIS souligne qu’une meilleure connaissance de la surmortalité au Maroc serait très utile pour le suivi de l’évolution de l’épidémie. Ainsi, l’écart entre la surmortalité et le bilan, hospitalier notamment, sera plus réduit qu’en Europe, où une hausse de la surmortalité de 50% a été enregistrée entre fin mars et début avril derniers, du fait que les victimes principales y sont les personnes âgées.
En tout état de cause, les évaluations entre les différents pays doivent être interprétées avec prudence du fait de l’hétérogénéité des bases des calculs et des structures de la population. «Est-il raisonnable en effet de comparer certains pays d’Afrique Noire à la jeunesse débordante avec une Italie vieillissante ?», s’interroge-t-elle.
Selon une note du HCP, qui date de fin juillet dernier, la crainte de contamination et le manque de disponibilité des moyens sont les principaux motifs de la restriction des soins. En effet, parmi les 11,1% de personnes souffrant de maladies chroniques ayant nécessité un examen médical lors du confinement, 45,2% n’ont pas eu accès à ces services. En plus, parmi les 10,1% de personnes souffrant de maladies passagères et ayant nécessité une consultation, 37% n’ont pas pu en bénéficier également. Il en a donc découlé un bon nombre de décès qu’on doit appréhender, a-t-elle souligné.
D’autre part, la présidente de l’AMMAIS explique que l’excès de décès lors de la crise sanitaire par rapport à une situation normale permet d’avoir une vision statistique complète d’une épidémie. Il s’agit de comparer le total des décès enregistrés au cours d’une période de crise par rapport au nombre de décès moyen enregistré généralement au cours des cinq dernières années. L’écart constaté par rapport à cette moyenne, est communément appelé «la surmortalité».
Dans ce sens, la présidente de l’AMMAIS souligne qu’une meilleure connaissance de la surmortalité au Maroc serait très utile pour le suivi de l’évolution de l’épidémie. Ainsi, l’écart entre la surmortalité et le bilan, hospitalier notamment, sera plus réduit qu’en Europe, où une hausse de la surmortalité de 50% a été enregistrée entre fin mars et début avril derniers, du fait que les victimes principales y sont les personnes âgées.
En tout état de cause, les évaluations entre les différents pays doivent être interprétées avec prudence du fait de l’hétérogénéité des bases des calculs et des structures de la population. «Est-il raisonnable en effet de comparer certains pays d’Afrique Noire à la jeunesse débordante avec une Italie vieillissante ?», s’interroge-t-elle.