Cette évolution est due notamment à la hausse de 4% des exportations du phosphate, dont le volume a atteint environ 7,6 MT durant l’année écoulée, ainsi qu’au fort rebond de 25,9% des importations de céréales (5,4 MT), indique l’OCPM dans son rapport publié sur le site web de l’Agence nationale des ports (ANP).
Elle s’explique aussi par l’évolution positive de 8,9% des importations du sucre (1,3 MT), la hausse de 3,9% du trafic de charbon, soit 866.389 tonnes et par le recul de 22,9% des produits sidérurgiques, dont le volume s’est chiffré à 936.010 tonnes.
Il s’agit également du fort repli des exportations du sel de 78% à 160.727 tonnes, principalement dû à la baisse de la demande des principaux clients de ce trafic, ainsi que du recul de l’activité des conteneurs de 3,1%, avec un volume de 1.055.963 EVP (Équivalent vingt pieds).
La répartition du trafic par mode de conditionnement fait ressortir une prédominance du trafic en vrac (60,2%) avec un volume global de 18,3 MT, dont 17,8 MT des vracs solides et 0,5 MT des vracs liquides, relève l’OCPM.
Par ailleurs, poursuit la même source, le volume des marchandises générales a enregistré une valeur moyenne de 12 MT (10,3 MT du trafic unitarisé et 1,7 MT du conventionnel).
En outre, l’OCPM fait savoir que le port de Casablanca a connu l’arrivé de 4.384 passagers en 2020 contre 29.874 en 2019, tandis que l’activité des croisières a enregistré seulement 650 croisières durant l’année écoulée.
Côté construction et réparation, le rapport indique que le nombre des navires réparés dans le chantier naval du port de Casablanca a affiché une baisse de 14,6% à 356 unités.
S’agissant de la connectivité, l’OCPM précise que le port de Casablanca, qui est connecté par 30 lignes régulières directes à plus de 91 ports à travers le monde et à 37 pays, a été desservi durant l’année écoulée par 2.499 escales, en diminution de 11,8% en glissement annuel, avec une moyenne d’environ 208 escales par mois.