Dans leur analyse de l’impact économique de la Covid-19 sur le Maroc, le Haut-Commissariat au Plan (HCP), le Système des Nations unies (SNU) et la Banque Mondiale (BM), font état d’une forte récession de l’économie du pays suite à la conjonction de la sécheresse et du confinement. Ainsi, selon les prévisions annuelles du HCP, le PIB connaîtrait une contraction de 5,8% qui serait accompagnée par un creusement du déficit budgétaire à 7,4% du PIB. Le déficit courant devrait également s’aggraver, pour atteindre 6,9% du PIB.
Au premier trimestre de l’année courante, la croissance économique n’a pas dépassé 0,1%. Cette faible croissance est imputable à l'accentuation de la baisse de la valeur ajoutée agricole à -5% et au ralentissement de l’industrie et des services marchands.
Concernant le deuxième trimestre 2020, l’économie marocaine, sous confinement strict de la population a subi un repli de PIB de 13,8% par rapport à la même période de 2019. Le HCP explique cela par le recul de La consommation des ménages (6,7%) et de la demande extérieure (25,1%) qui a fortement impacté les exportations (-26,7%).
Par branche d’activité, l’agriculture a connu une contraction de- 6,1% de sa valeur ajoutée au deuxième trimestre 2020. Quant à l’industrie, le repli de l’activité s’atténuerait progressivement, pour se situer à -4,1%, au lieu de -13,8% au deuxième trimestre.
De son côté, le secteur tertiaire aurait régressé de 11,5%, et ce, à cause du ralentissement des secteurs de transport, d’hébergement et de restauration.
S’agissant des équilibres macroéconomiques, la note du HCP prévoit un déficit budgétaire de 7,5 % du PIB en 2020 tandis que les dettes publique et extérieure demeureraient soutenables quoiqu’ils augmentent.
Pour autant, malgré les perspectives obscures de l’année courante, la note souligne que l’année 2021 connaîtra une reprise de la croissance à un taux de 4,4%.
Il importe de rappeler que les mesures de confinement pour faire face à la propagation de la pandémie ont condamné l’économie nationale à l’arrêt au moment où la sécheresse qui a caractérisé la saison agricole a exacerbé la situation.
Au premier trimestre de l’année courante, la croissance économique n’a pas dépassé 0,1%. Cette faible croissance est imputable à l'accentuation de la baisse de la valeur ajoutée agricole à -5% et au ralentissement de l’industrie et des services marchands.
Concernant le deuxième trimestre 2020, l’économie marocaine, sous confinement strict de la population a subi un repli de PIB de 13,8% par rapport à la même période de 2019. Le HCP explique cela par le recul de La consommation des ménages (6,7%) et de la demande extérieure (25,1%) qui a fortement impacté les exportations (-26,7%).
Par branche d’activité, l’agriculture a connu une contraction de- 6,1% de sa valeur ajoutée au deuxième trimestre 2020. Quant à l’industrie, le repli de l’activité s’atténuerait progressivement, pour se situer à -4,1%, au lieu de -13,8% au deuxième trimestre.
De son côté, le secteur tertiaire aurait régressé de 11,5%, et ce, à cause du ralentissement des secteurs de transport, d’hébergement et de restauration.
S’agissant des équilibres macroéconomiques, la note du HCP prévoit un déficit budgétaire de 7,5 % du PIB en 2020 tandis que les dettes publique et extérieure demeureraient soutenables quoiqu’ils augmentent.
Pour autant, malgré les perspectives obscures de l’année courante, la note souligne que l’année 2021 connaîtra une reprise de la croissance à un taux de 4,4%.
Il importe de rappeler que les mesures de confinement pour faire face à la propagation de la pandémie ont condamné l’économie nationale à l’arrêt au moment où la sécheresse qui a caractérisé la saison agricole a exacerbé la situation.