Contrairement aux deux précédentes rentrées scolaires qui avaient subi de plein fouet les turbulences causées par la pandémie du Coronavirus, celle de l’année 2022/2023 semble jusqu’ici s’acheminer vers un scénario normal et sans accrocs. Du moins sur le plan sanitaire. Des centaines de milliers d’écoliers, de collégiens, de lycéens et d’étudiants marocains devront ainsi reprendre leur scolarité dans les délais et les dates convenus, sans ces retards et reports impromptus qui avaient gravement nui à l’équilibre éducationnel de nos enfants pendant les trois dernières années.
Ce retour à la normalité doit être estimé à sa juste valeur et mis à profit afin de redonner à l’enseignement la centralité qui a toujours été la sienne dans la vie sociale et communautaire. La responsabilité en incombe d’abord aux parents, puis au corps enseignant et aux institutions gouvernementales en charge du secteur.
Au-delà de l’aspect purement éducatif, les enjeux d’un tel repositionnement sont multidimensionnels et concernent l’équilibre psychologique, affectif, social et culturel de nos enfants, qui reste intimement lié au statut de l’école en tant que socle inébranlable de valeurs. La parenthèse du Covid a clairement démontré les impacts comportementaux majeurs que peut générer le vacillement, même temporaire, de l’institution scolaire. Les récits de parents désarmés face aux troubles psycho-affectifs de leurs enfants durant les épisodes de confinement et d’interruption de scolarité, sont légion et attestent, si besoin est, du rôle stabilisateur de l’école.
Mais pour que l’école puisse jouer pleinement ce rôle, elle se doit d’être forte et exempte de tous les torts et travers qui contribuent à la détérioration de l’environnement intra et extrascolaire. On en citera à titre indicatif et non exhaustif le délitement de l’autorité, jadis naturelle du corps enseignant, l’encombrement des classes, le manque des outils pédagogiques, sans oublier l’environnement social volatil de l’enseignement, jalonné de tensions et de grèves à répétition. Autant de points qui méritent une très grande attention pour que l’école retrouve son aura d’antan.
Ce retour à la normalité doit être estimé à sa juste valeur et mis à profit afin de redonner à l’enseignement la centralité qui a toujours été la sienne dans la vie sociale et communautaire. La responsabilité en incombe d’abord aux parents, puis au corps enseignant et aux institutions gouvernementales en charge du secteur.
Au-delà de l’aspect purement éducatif, les enjeux d’un tel repositionnement sont multidimensionnels et concernent l’équilibre psychologique, affectif, social et culturel de nos enfants, qui reste intimement lié au statut de l’école en tant que socle inébranlable de valeurs. La parenthèse du Covid a clairement démontré les impacts comportementaux majeurs que peut générer le vacillement, même temporaire, de l’institution scolaire. Les récits de parents désarmés face aux troubles psycho-affectifs de leurs enfants durant les épisodes de confinement et d’interruption de scolarité, sont légion et attestent, si besoin est, du rôle stabilisateur de l’école.
Mais pour que l’école puisse jouer pleinement ce rôle, elle se doit d’être forte et exempte de tous les torts et travers qui contribuent à la détérioration de l’environnement intra et extrascolaire. On en citera à titre indicatif et non exhaustif le délitement de l’autorité, jadis naturelle du corps enseignant, l’encombrement des classes, le manque des outils pédagogiques, sans oublier l’environnement social volatil de l’enseignement, jalonné de tensions et de grèves à répétition. Autant de points qui méritent une très grande attention pour que l’école retrouve son aura d’antan.
Majd EL ATOUABI