Pour ce faire, le groupement professionnel des banques du Maroc a indiqué dans un communiqué publié mercredi dernier qu’il propose une série d’actions, catégorisées en 3 axes, qui vont amortir les effets négatifs de cette crise sur l’économie nationale.
Report d’échéances des crédits amortissables
Dans un premier temps, les banques s’engagent à accorder à tous leurs clients qui le demandent par écrit le report du règlement des échéances amortissables, pour une période de 3 mois, renouvelable une fois pour une durée similaire. Le deuxième report doit être justifié sur demande écrite du client dûment argumentée. Cette mesure concerne également les professionnels et les TPE. Les entreprises peuvent également demander le report du règlement des échéances de leurs crédits, néanmoins, les dossiers seront étudiés au cas par cas. L’accord qui sera ainsi marqué, après étude, pour la 1ère prorogation sera reconduit par tacite reconduction pour le 2ème report, si l’entreprise le demande, sauf avis dûment motivé de la banque.
Couverture des besoins en fonds de roulement des entreprises
Pour permettre aux entreprises de faire face à la chute de leur chiffre d’affaires et à la baisse de leurs encaissements, les banques accorderont la prorogation d’opérations en cours : Credocs, refinancements devises ou spots, en gardant une visibilité sur la capacité des entreprises à couvrir ces opérations au terme de leurs nouvelles échéances. Le communiqué GPBM indique également qu’ils sont prêts à accompagner les entreprises pour leur apporter les réponses appropriées à la satisfaction de leurs besoins de trésorerie, en vue de leur permettre de préserver leurs outils de production.
Ceci dit, les solutions de financement qui seront apportées dans ce cadre doivent être adossées à des instruments de garantie, en cours d’examen par les pouvoirs publics. Pour permettre aux banques de faire face à leurs besoins additionnels de trésorerie, provoqués par les retraits massifs de dépôts clientèle constatés ces derniers jours, et qui seront amplifiés par le report des encaissements des crédits amortissables, et s’agissant de besoins qui n’étaient pas prévisibles et donc non anticipés, les banques sollicitent l’accompagnement de Bank Al-Maghrib. Il s’agit premièrement de l’assouplissement du dispositif de refinancement auprès de Bank Al-Maghrib, afin de ne pas restreindre l’accès aux facilités à celles requérant un collatéral en BDT. Deuxièmement, baisser le taux du compte débiteur (CCR) de 7% actuellement à 2% pour injecter de la liquidité. Ils appellent également à réduire la réserve monétaire, pour une période de 3 mois à proroger, en cas de persistance des tensions de liquidité.
La GPBM conclut en appelant les grands opérateurs du pays à s’engager également pour le paiement très rapide de leurs créances vis-à-vis des TPME.
Ceci dit, les solutions de financement qui seront apportées dans ce cadre doivent être adossées à des instruments de garantie, en cours d’examen par les pouvoirs publics. Pour permettre aux banques de faire face à leurs besoins additionnels de trésorerie, provoqués par les retraits massifs de dépôts clientèle constatés ces derniers jours, et qui seront amplifiés par le report des encaissements des crédits amortissables, et s’agissant de besoins qui n’étaient pas prévisibles et donc non anticipés, les banques sollicitent l’accompagnement de Bank Al-Maghrib. Il s’agit premièrement de l’assouplissement du dispositif de refinancement auprès de Bank Al-Maghrib, afin de ne pas restreindre l’accès aux facilités à celles requérant un collatéral en BDT. Deuxièmement, baisser le taux du compte débiteur (CCR) de 7% actuellement à 2% pour injecter de la liquidité. Ils appellent également à réduire la réserve monétaire, pour une période de 3 mois à proroger, en cas de persistance des tensions de liquidité.
La GPBM conclut en appelant les grands opérateurs du pays à s’engager également pour le paiement très rapide de leurs créances vis-à-vis des TPME.
S. J.