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Vacances 2023 : Le coût du vol poursuit son envolée


Rédigé par Houda BELABD le Jeudi 18 Mai 2023



Vacances 2023 : Le coût du vol poursuit son envolée
L’été pointe son pif et les compagnies aériennes se frottent les mains en prévision de ce qu’elles espèrent être une saison prospère et florissante. L’inflation, quant à elle, bat son plein au grand dam du pouvoir d’achat qui bat de l’aile.

Car même avec des salaires avantageux et des épargnes satisfaisantes, les vols demeurent hors de prix pour beaucoup de Marocains désireux de passer leurs vacances printanières ou estivales à l’étranger ou, au contraire, souhaitant profiter de leur congé annuel parmi les leurs au pays.

D’aucuns vont jusqu’à mettre à l’index que ces prix haussiers équivalent dorénavant le salaire de deux mois, voire le coût de trois mois de loyer. Pis, même les compagnies de low-cost, parachute de sauvetage des petites bourses, ont majoré leurs tarifs, effet domino oblige. Dans le magma de réactions, nombreux sont ceux qui ont fait le choix du transport maritime pour ses prix encore abordables, histoire d’entrer et sortir des frontières du Royaume sans que leurs économies n’en pâtissent, exhortant leur entourage à leur emboîter le pas.

Entre temps, la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) vient de confirmer la tendance haussière des prix des vols en révélant que depuis le mois de mars, le prix des billets d’avion a crû d’environ 23% par rapport à mars 2022.

Depuis les aéroports européens, les prix des billets ont grimpé de près de 22% durant la même période. Les causes de cette valse à mille temps sont hélas multiples, mais les experts remettent, surtout, en cause la flambée du coût du kérosène qui suit celle du pétrole depuis le début du conflit russo-ukrainien.

Leur logique ? C’est que cette même flambée demeure dure à amortir, surtout si l’on sait que le kérosène représente, en moyenne, 40% du prix du billet. Mais quoi qu’il en soit, les défenseurs du droit du consommateur s’accordent à pointer du doigt ces entreprises qui, après avoir licencié à tour de bras une grande partie de leur personnel lors de la crise sanitaire du COVID, taxeraient désormais le contribuable et se permettraient de grossir leur marge en absorbant ses épargnes, au moment même où les cours mondiaux des hydrocarbures ont entamé une courbe baissière.



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