19 enfants ont perdu la vie des suites du Covid-19 et quelque 256 enfants ont été admis en réanimation depuis le déclenchement du virus au Royaume : ce sont les chiffres « préoccupants » dévoilés par le chef de l’Exécutif Saâd Dine El Otmani, dimanche 29 août. Des chiffres témoignant de la circulation massive du variant Delta qui est en train de contaminer les plus jeunes, cette fois-ci plus que ce ne fut le cas avec les souches précédentes du Covid.
En effet, 8 enfants ont décédé et 117 sont actuellement hospitalisés en réanimation rien que durant ce mois d’août, a fait savoir El Otmani dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, mettant en exergue la nécessité de s’engager corps et âme pour réussir la campagne de vaccination, élargie récemment aux jeunes âgés de 12 à 17 ans.
Désormais, ces derniers pourront recevoir les vaccins Pfizer/BioNTech et Sinopharm, décision approuvée par le Comité technique de vaccination à compter de ce mardi 31 août. « Malgré le fait qu’elle soit facultative et volontaire, nous appelons à une large participation à cette campagne de vaccination », a déclaré El Otmani, citant les divers pays européens ayant déjà entamé ce processus à l’égard de leurs étudiants afin de parvenir à l’immunité collective.
« Des enfants vaccinés, des enfants protégés »
Dans la même optique, le médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, Tayeb Hamdi, a souligné, dans un article baptisé « Des enfants vaccinés, des enfants protégés », que la vaccination des enfants « jouera un rôle d’accélérateur pour le retour à une vie presque normale » et « pour réduire au maximum les réservoirs du virus qui maintiennent la propagation et la multiplication du Sars-CoV-2 ».
Pour protéger les enfants contre les maladies graves, voire mortelles, les vaccins ont été, depuis toujours, le moyen le plus efficace pour la protection de plus de deux millions de vies annuellement. Un constat expliqué en détail par Dr Hamdi, qui a révélé que « nous avons toujours vacciné nos enfants pour les protéger au maximum. Aujourd’hui, c’est pareil, avec en plus : protéger leur scolarité, leur socialisation et leur état de santé, protéger leurs familles et permettre un retour à la vie normale, seule garante de leur épanouissement, de leur développement sain et naturel ».
Des raisons bien plus que nécessaires… Évoquant les raisons derrière la nécessité de la vaccination des enfants, le chercheur a indiqué que des études et des résultats des essais cliniques concernant cette catégorie de personnes ont confirmé l’innocuité, la sécurité et l’efficacité des vaccins anti Covid-19 pour la tranche d’âge 12-17 ans.
Il a, en effet, souligné qu’ « avec le variant Delta, même si en pourcentage leur contamination reste faible, le nombre des enfants contaminés, d’enfants symptomatiques, d’enfants hospitalisés, d’enfants décédés, a considérablement augmenté ces dernières semaines dans le monde ».
Malgré le fait qu’ils ne développent pas souvent de formes graves de la maladie, ils font d’autres formes comme le Syndrome Inflammatoire Multisystémique Pédiatrique (PIMS) ou « Multisystem Inflammatory Syndrome in Children MISC » aux USA, a-t-il précisé. Ce dernier est un état qui survient 2 ou 4 semaines après une forme symptomatique ou même asymptomatique de l’infection accompagnée d’une fièvre, un état général altéré, des signes digestifs et autres symptômes, et dont la prise en charge doit être urgente et efficace, a-t-il poursuivi.
Le chercheur en politiques et systèmes de santé a, in fine, affirmé que l’enseignement à distance a démontré ses limites et son impact négatif sur l’état de santé psychique des enfants et leur socialisation, faisant observer qu’assurer un enseignement présentiel nécessite la protection de ces mêmes enfants par la vaccination et celle des enseignants pour éviter que l’école devienne un foyer de propagation de l’épidémie.
En effet, 8 enfants ont décédé et 117 sont actuellement hospitalisés en réanimation rien que durant ce mois d’août, a fait savoir El Otmani dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, mettant en exergue la nécessité de s’engager corps et âme pour réussir la campagne de vaccination, élargie récemment aux jeunes âgés de 12 à 17 ans.
Désormais, ces derniers pourront recevoir les vaccins Pfizer/BioNTech et Sinopharm, décision approuvée par le Comité technique de vaccination à compter de ce mardi 31 août. « Malgré le fait qu’elle soit facultative et volontaire, nous appelons à une large participation à cette campagne de vaccination », a déclaré El Otmani, citant les divers pays européens ayant déjà entamé ce processus à l’égard de leurs étudiants afin de parvenir à l’immunité collective.
« Des enfants vaccinés, des enfants protégés »
Dans la même optique, le médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, Tayeb Hamdi, a souligné, dans un article baptisé « Des enfants vaccinés, des enfants protégés », que la vaccination des enfants « jouera un rôle d’accélérateur pour le retour à une vie presque normale » et « pour réduire au maximum les réservoirs du virus qui maintiennent la propagation et la multiplication du Sars-CoV-2 ».
Pour protéger les enfants contre les maladies graves, voire mortelles, les vaccins ont été, depuis toujours, le moyen le plus efficace pour la protection de plus de deux millions de vies annuellement. Un constat expliqué en détail par Dr Hamdi, qui a révélé que « nous avons toujours vacciné nos enfants pour les protéger au maximum. Aujourd’hui, c’est pareil, avec en plus : protéger leur scolarité, leur socialisation et leur état de santé, protéger leurs familles et permettre un retour à la vie normale, seule garante de leur épanouissement, de leur développement sain et naturel ».
Des raisons bien plus que nécessaires… Évoquant les raisons derrière la nécessité de la vaccination des enfants, le chercheur a indiqué que des études et des résultats des essais cliniques concernant cette catégorie de personnes ont confirmé l’innocuité, la sécurité et l’efficacité des vaccins anti Covid-19 pour la tranche d’âge 12-17 ans.
Il a, en effet, souligné qu’ « avec le variant Delta, même si en pourcentage leur contamination reste faible, le nombre des enfants contaminés, d’enfants symptomatiques, d’enfants hospitalisés, d’enfants décédés, a considérablement augmenté ces dernières semaines dans le monde ».
Malgré le fait qu’ils ne développent pas souvent de formes graves de la maladie, ils font d’autres formes comme le Syndrome Inflammatoire Multisystémique Pédiatrique (PIMS) ou « Multisystem Inflammatory Syndrome in Children MISC » aux USA, a-t-il précisé. Ce dernier est un état qui survient 2 ou 4 semaines après une forme symptomatique ou même asymptomatique de l’infection accompagnée d’une fièvre, un état général altéré, des signes digestifs et autres symptômes, et dont la prise en charge doit être urgente et efficace, a-t-il poursuivi.
Le chercheur en politiques et systèmes de santé a, in fine, affirmé que l’enseignement à distance a démontré ses limites et son impact négatif sur l’état de santé psychique des enfants et leur socialisation, faisant observer qu’assurer un enseignement présentiel nécessite la protection de ces mêmes enfants par la vaccination et celle des enseignants pour éviter que l’école devienne un foyer de propagation de l’épidémie.
Siham MDIJI